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samedi 3 novembre 2012

Pour les courageux... je ne sais pas synthétiser...


Gainsbourg chantait l’aquaboniste, le faiseur de plaisantristes.
La Va pieds nus pourrait chanter la nimportequoiïste, la faiseuse connerisques. 
La connerisque je l’ai en moi. Ca allait avec l’étourderisque et la gafferisque. Cadeau de naissance. Genre incurable.
Il faut croire que depuis que je n’ai plus de problèmes financiers, peut-être par peur de la monotonie d’un quotidien trop facile, je fais dans le festival de la connerisque.
En deux mois je me suis surpassée.
Forte de mes expériences passées, et n’en tirant aucun enseignement, j’ai encore une fois, déposé le préavis de ma location de mon chez moi, pour fin décembre en ne sachant absolument pas où j’allais atterrir.  Aussitôt, j’ai filé sur le maintenant incontournable Bon coin, à la recherche de la nouvelle perle rare. Dès septembre, j’avais ma petite idée. Elle se résumait à Location, Appartement, Bordeaux, entre 750 et 950 euros, 3 chambres, et pas moins de 80 mètres carrés. J’ai vite compris que ce n’était même plus la peine d’aller sur les sites d’agences immobilières puisqu’ils mettent tous leurs produits sur le bon coin. Les gratuits de particuliers à particuliers ont bu la tasse depuis longtemps et il ne leur reste que peu de place sur LE site. Donc j’ai commencé à laisser mes coordonnées à des répondeurs, envoyer de mails à des adresses inconnues genre visiter seul, abcdefgimmo… Pas une seule réponse pour septembre. Il y a tant de demande qu’on ne peut pas être poli et correct avec tout le monde. Ayant un travail, des enfants plutôt ados, un lave-vaisselle à vider, et à remplir, et des serviettes de toilette à ramasser dans la salle de bain,  et quelques autres choses à gérer seule, il me fallait jongler avec mon emploi du temps, pour trouver le créneau propice à la prise de contact avec les agences et les propriétaires. Régulièrement agacée par mon entourage qui régulièrement me demande si j’ai avancé dans mes recherches et s’étonne que non, et ajoute que je vais me retrouver à la rue si je ne bouge pas. Parce que c’est bien connu, je ne bouge pas.
C’est quand même après le 15 octobre que j’ai commencé à serrer les fesses. Novembre 30 jours. Décembre un stage à Paris la première semaine. Décembre fin du préavis le 28. Et là tu te dis, pourquoi j’ai fait ça, pourquoi j’ai divorcé, pourquoi je suis seule, pourquoi je ne suis pas propriétaire à mon âge. Et comme un vent de panique souffle dans tes tripes. Tu te vois, avec ta bibliothèque, tes casseroles, tes ados, et ton chabada, sur le trottoir, assise sur tes cartons le soir du 31.
C’est alors que tu passes la vitesse supérieure et que tu te mets à appeler les agences qui ne t’ont pas répondu, à les engueuler pour leur manque de correction, et que donc tu te grilles avec la moitié de tes loueurs potentiels.
Déjà, le préavis envoyé à mon agence actuelle m’avait fâchée avec elle définitivement. Les deux lettres recommandées que je leur ai envoyées ne mâchaient pas leurs mots et ça n’a pas plu. J’ai reçu en réponse un genre de leçon de civisme, agrémenté d’un tableau excel, avec le tarif de chaque dégradation du bien. Scandaleusement exagéré. Une ampoule à changer 8 euros, un abattant de WC 30 euros, une éraflure sur radiateur ou brûlure sur parquet 15 euros… Je pense que l’état des lieux se passera au plus mal. Tout sera certainement passé à la loupe et chaque grain de poussière facturé. De bons moments en perspective…
Et certainement, quelques lettres recommandées en perspectives pour récupérer ma caution.
Si j’étais sage, j’en tirerai leçon. Je déciderais que la prochaine fois, à la prochaine migration donc, je ne donnerai le préavis que certaine d’avoir un autre logement, et que ma lettre sera d’une neutralité irréprochable. Pas un mot plus haut que l’autre. Et tout se passera dans la sérénité la plus parfaite. Bon tout ça c’est dans quelques années, quand j’aurai vieilli et que je serai sage.
En attendant, et pour ajouter une pincée de connerisque à la première, je double la mise.
Maintenant que mon compte est bon, je peux penser à prendre quelques vacances avec mes enfants. Voilà une idée qu’elle est bonne. Je pense à leur faire la surprise de quelque jours en fin d’année, je ne sais trop où. Et voilà t’y pas qu’un matin en ouvrant ma boîte mail, je tombe sur un message perso rien que pour moi de la SNCF. Ils ont eu la même idée que moi. Un petit voyage en famille. Incroyable non. Et je clique je clique. Bon c’est une simulation, juste pour voir…. En tris minutes calendrier et agenda à l’appui je me retrouve, moi, ma lutine et mon nounours, tous les trois à Paris du 28 décembre au 5 janvier, pour la réellement modique somme de …. 130 euros. 130 euros aller retour, les trois. Comment résister ? Il suffit de valider, de bluecarter et hop on y est tous les trois… C’est mon index qui fait le reste il se jette sur le trackpad, et clique que OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII, on y va bien sûr !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ils vont être trop heureux les tdc. Voilà c’est fait en plus j’imprime illico mes e-billets. C’est dans les dix minutes qui suivent que je réalise que j’aurais peut-être pu réfléchir un peu avant de cliquer. Car maintenant que j’ai économisé sur le trajet il faut crécher pas cher. Qu’à cela ne tienne. Mon CE propose des réservations dans un hôtel près du parc Montsouris, pour vraiment des clopinettes. Pas lus de 200 euros la semaine pour le titulaire du CE et ses ayant-droit. Une semaine à Paris à 3 pour moins de 400 euros, c’est quand même top de la balle !!!! Illico je prépare mon dossier, sans procrastiner. Avis d’imposition, livret de famille, bulletin de salaire et hop le tout part photocopié dans la journée. Petit mail à la responsable du CE, pour appuyer un peu la demande. Je suis trop fière de moi. Même pas je résiste à la surprise que je devais faire, je téléphone à la lutine et au nounours pour annoncer la super nouvelle.
Première connerisque : il y a plusieurs demandes pour cette réservation donc pas sûr que je l’ai. Bon premier serrage de fesses. Soyons optimistes je vais passer.
Deuxième connerisque et pas la moindre. Le nounours a 17 ans trois quart. Il n’est donc plus un ayant droit. Il ne peut donc pas bénéficier de cette réservation. Là serrage de fesses maximum.
La responsable du CE en profite pour me préciser que j’ai pris un gros risque en réservant les billets sans avoir réservé d’hébergement.
C’est bon, ta gueule, tu sais pas ce que c’est toi que d’être nimportequoiïste !!!!! 
Je saurai vers le 14 novembre, si j’ai cette réservation ou pas.
Le plan B est déjà prêt, je suis déjà inscrite sur appartager point com et je sais qu’on trouvera quelquechose. J’ai déjà une piste. Mais bon, c’est chaud les marrons tout ça !!!
Donc normalement et si tout se passe bien (comme elle dit l’autre dans la pub), le 28 décembre au soir, je devrais avoir déménagé dans le nouvel appart que j’ai trouvé hier (ouf !!!), avoir fait mon état des lieux et récupérer ma caution et dormir avec mes deux tdc près du Parc Montsouris, à Paris, et le 5 janvier revenir dans mon appart BBC écolomaximum tout neuf jamais occupé et commencer une année pleine de nouvelles connerisques.





mardi 2 octobre 2012

Liberté chérie et malitude familiale


Dans ma famille on ne rigole pas avec la malitude. Malgré un discours bien argumenté sur la tolérance et la liberté d’autrui qui se respecte, voire une tendance anarco-révolutionnaire, il y des bornes qu’on n’aime pas voir dépasser.

Mon fils le nounours serait fou de colère de connaître son surnom ici. Prompt à ouvrir mon courrier quand il dépasse de ma boîte à lettres, mon sac quand il a besoin de mes clefs, d’un kleenex, ou d’un euro, sans états d’âmes pour faire passer ses troupeaux d’amis dans le séjour alors que n’ayant pas de chambre j’y dors, il ne lésine pas avec sa liberté personnelle. Il ne manque pas de me faire remarquer que je n’ai pas frappé avant d’entrer dans sa chambre, que j’ai fini le fond de la bouteille de coca ou du pot de nutella ou que j’ai piqué un peu de sa crème hydratante. Ca me rappelle cruellement un autre mâle de la famille et encore un autre que j’ai connu par le passé. Celui qui paraît-il ne savait pas mettre la vaisselle dans le lave-vaisselle, il ne le savait pas. C’est ce qu’il disait à Mamamia, et elle fulminait mais semblait le croire. Quand il mettait une assiette avec petits pois et lardons, en faisant croire qu’il n’avait pas vu…. On riait gentiment, nous ses enfants. De même son fils, dans un autre style, est le seul membre de la famille, dont on ne se soit jamais offusqué qu’il ne souhaite jamais un anniversaire de ses neveux, qu’il se pointe aux fêtes de familles « sans fleurs ni couronnes », il est comme ça frérot, on prend ou on laisse, et on sourit gentiment. Parce que si on a le malheur de souligner la faille, on passe pour une sale féministe, une emmerdeuse, une fouteuse de merde.

Quelle mouche me pique. Pourquoi ça ne me fait plus rigoler tout ce petit cinéma ?

Tout simplement parce que mon fils et mon frère ont chacun leur compte Face de bouc.

Mon fils, y publie ses conneries à la pelle, commentées illico par tous ses potes avec force « fote d’oretografe et de franssais », on est mdr, on est swag, et on est tous frère et sœurs. Par deux fois j’ai osé commenter des photos un peu ridicules ou surprenantes pour moi. J’ai vite été priée de retirer mes commentaires. Privée donc d’humour chez mon fils.

Exilé chez les bretons depuis un mois, mon frérot (qui d’ailleurs m’avait déjà demandé de ne pas l’appeler frérot dans mon blog, alors qu’il n’y vient jamais), s’est décidé à créer un compte face de bouc. S’il a sauté le pas c’était juste pour avoir la possibilité de visionner un film à sa « gloire », très touchant et beau au demeurant, publié par l’un de ses amis. Tout comme soeurette courage, je me suis permis de commenter ces si belles images de lui avec quelques mots tendres et admiratifs pour celui qui à bientôt 50 ans a tout quitté pour réaliser son rêve d’enfant : appendre à fabriquer des bateaux devenir charpentier de marine et naviguer. J’ai osé y ajouter une petite phrase évoquant son enfance, quand il courait autour de la piscine où nous apprenions à nager, en pleurs, refusant de sauter dans l’eau. Viol de la vie privée. Premier avertissement. Puis, quelques jous plus tard, frérot publie une photo de lui. Il est de bon ton sur Face de bouc, de trouver toutes les photos magnifiques, sublimes, trop belles… Et de cliquer les j’aime sans compter. Ca frise parfois le ridicule. Je me permets donc de dire que je n’aime pas cette photo. Sans autre commentaire. Oups, réponse par une phrase de LF Céline : "le monde est une grande affaire a se foutre du monde."

Deuxième avertissement.

On dirait qu’on ne peut pas tout dire.

On dirait qu’on ne dit pas n’importe quoi aux hommes de la famille.

Ici, c’est mon refuge, je dis ce que je veux sur qui je veux.

Si je ne peux plus le faire, c’est une entrave à ma liberté d’expression.

Pendant des années cet espace m’a sauvée de la dérive morale et il va continuer, qu’on le veuille ou pas.



mercredi 15 août 2012

Que dire ???


Je passe sur les détails. La maison de Pierrot de la lune et Mamamia est vendue. Une page se tourne. Ce n’est pas le sujet. Je veux être plus « légère »là.


En tout cas, le partage a fait que ce que je raconte sur ce blog de ma vie, si difficile ces dernières années, vient de prendre fin. Je l’espère. Je vais en tout cas tout faire pour.


La semaine dernière mon compte en banque a dû faire des triples sauts périlleux avant arrière et vrilles. 


J’avais deux comptes dans deux banques différentes. Sur le principal, salaire, charges, revolvings, en débit avant le 30 du mois, à moins 1500 le premier et bloqué dès moins 1800. Disons-le ouvertement maintenant. Inutile de décrire le stress, on en trouve des vrais morceaux entiers dans ce blog. Il en est truffé. Va pieds nus le blog avec des vrais morceaux de me…. ! 


Je pourrais maintenant expliquer comment jamais si une manne céleste ne vous tombe sur la tête, jamais on ne se sort de cette merde.


Explication pour les riches :


Tu as des emmerdes, voilà comment ton banquier va t’aider :


Par exemple, tu as reçu ta facture d’électricité, mais vu que tu es à moins 1800 tu ne peux pas payer, et vu que ça traîne depuis des mois, tu ne peux pas te chauffer alors que l’hiver arrive. Alors tu vas voir ton cofiescroc préféré, et d’un coup de souris magique, il te fait un chèque qui va régler ta facture. Ouf tu n’auras pas froid quand la bise sera venue !!!Enfin, si tu as pensé à faire virer le fric sur ton petit compte qui vivote dans une autre banque en attendant les allocs tous les mois avec juste 100 euros de découvert autorisé. Parce que si tu l’as fait virer sur l’autre, conne que tu es, ben le virement il a été bouffé tout cru illico presto par le compte à découvert, et quand la bise viendra, ben tu vas avoir froid aux fesses….


Donc le mois suivant, cofiescroc ton ami, celui qui aime tes projets et va t’aider à les réaliser, te ponctionne ta mensualité. Mais comme en plus du cofiescroc, t’as aussi le ridicule bonhomme avec du gazon vert partout, et puis un ou deux autres, qui t’aident pour ton projet de payer tes factures, la ponction est conséquente. Et comme tu es déjà dans la merde, alors, le banquier il dit « non non non, tu n’auras pas ta mensualité monsieur cofiescroc et les autres… ». Et paf dans les dents !!! Rejet de mensualité. Et paf dans les dents !!! Frais de rejet de mensualité. Et paf dans les dents !!! Frais de commission d’intervention. Et paf dans les dents !!! A la fin du mois, tu te retrouves avec tes 400 euros d’escroqueries impayées, plus les 200 à trois cents euros, oui tu lis bien, de frais de banque. Et tes yeux pour pleurer s’il te reste des larmes. 

C’était juste pour dire que si tu ne crois pas en Dieu ou une autre puissance là-haut, t’es mal, et ça tombe mal parce que je ne crois en rien de tout ça.



Autre scénario. Tu n’as pas d’emmerdes, voilà comment ton banquier va t’aider :


Cas perso donc.


Tout à coup comme dans vieille pub où un inconnu vous offre des fleurs, l’effet magique héritage, vient à toi. En premier, tu appelles les escrocs et tu leur dis que ça y est tu vas solder toutes leurs merdes. Et là c’est top bien comme ils t’aiment et t’appellent madame Méli-va-pieds-nus que j’aime, que vous êtes merveilleuse de tout régler d’un coup. Et toi tu prends un malin plaisir à juste pas tout donner d’un coup. Juste un petit 1000 euros pour commencer. Une mise en bouche… Et comme en plus tu as ton portable coupé, ton fixe coupé et que t’es pas joignable, le cofiescroc il peut même pas te joindre pour savoir pourquoi t’as pas tout donné d’un coup. Toi tu t’en tu donneras la semaine prochaine. Si t’as envie.
Mais tu sais que tu pourras donner. Et après tu leur feras un gros doigt. 

Puis après, t’écris un joli mot à ta banquière. Celle des frais. Et tu lui dis que ça y est tu es sauvée. Et elle te répond gentiment qu’elle est contente pour toi. Et comme par miracle dans la journée, tous tes frais du mois, sont annulés. Alors tu lui dis que bon en fait le fric tu vas pas le mettre chez elle. Que là tu vas juste mettre ton compte à zéro et après le fermer. Putain d’orgasme pour toi là !!! Depuis, silence radio. 

Et puis, sur ton petit compte, celui de la caf et de la pension alimentaire, celui à 200 euros par mois, tu attends que ça tombe. 

Et là tu vas au guichet. Et tout à fait innocemment tu dis à l’employé qui pendant des années t’as regardé sans te voir, "est ce que par hasard monsieur du guichet, j’aurais eu un virement ce mois-ci ?" Et la le mec qui te regarde mais te voit pas, clique avec sa souris crasseuse. Et dans ses yeux tu vois un « € » qui se dessine petit à petit. Enorrrrrrrrrrrrrme le «€ » !!!! Et là il te regarde et il te voit ! Il sait que tu es une dame puisqu’il t’appelle Madame et même il rajoute Madame Méli va pieds nus !!!!
Tu sens la  panique du :"je fais quoi là tout de suite. J’en tiens une et il faut que je fasse un truc vite fait !" Et hop ! il te propose de prendre un rendez vous avec un chargé de compte.
Ca fait des années qu’on te dit que tu peux pas parce que t’as pas ouvert ton compte dans ce bureau, qu’il faut appeler TON  bureau pour voir TON chargé de compte.
Et là, non seulement, on te propose un rendez-vous, ici même, mais aussi maintenant même !!! 

« Attendez un instant Madame Méli va-pieds-nus, je vais voir si un chargé de compte peut vous recevoir dans la journée. » Avec ta lutine vous jubilez …

Puis, dans les trois minutes chrono qui suivent, on vient te chercher. Si madame Méli va pieds nus, veut bien me suivre, et me permet de la précéder, je vais la précéder au bureau du Directeur de l’agence. LE THE DIRECTEUR THE BOSS, qui est déjà devant la porte de son bureau avec son sourire ultra brite, et ses yeux en « € » lui aussi. Et il s’excuse qu’il y ait du bordel su son bureau !!!
Ahahaha ! Là, tu prévois encore un nouvel orgasme, dans les minutes qui vont suivre. c’est alors un déferlement, que dis-je une diarrhée de guimauve et de flagornerie. Et tu te dis merde qu’est que ça ferait si j’avais juste placé le double ??? Le mec, il te dit qu’il a quatre filles, qu’il a acheté une maison de deux cents cinquante mètres carrés, et qu’il a  cinquante ans et qu’il eu un infarctus cette année.
Pour un peu tu te dirais qu’il te drague. Mais non il a une alliance. Et tu vois son bouton de sa chemise sur son petit bidon de banquier tout fier, et tu vois un centimètre carré de son bidon poilu de banquier tout fier, et t’as envie de lui gerber dessus. Tu lui dis que pas la peine de se branler sur ta jambe (bordel que je suis vulgaire), que tu es fichée à la banque de France, et que tu croules sous les revolvings… Et lui, même pas ça le décourage, il te dit que « on se défiche très facilement de la banque de France, ce n’est rien du tout à faire, sans frais ni pénalités, et que pour les revolving nous faisons des rachats de crédits….et il t'avoue même que les revolvings il a connu ça !!! ». 

Bon comme t’as un peu ton plan dans ta tête. Toi tu présente ton plan, qui est pas tout-à-fait ce qu’espérait le banquier tout fier… Mais de toutes manières là depuis quelques instants, tu es le client qui a du fric, et en plus t’as placé que t’as un salaire pas pourri, si ça ce trouve pas très loin du sien, vu que c’est la poste (je le dis, tant pis). Et aussi tu as dis que tu allais peut-être faire virer ton salaire chez eux, que tu réfléchis parce que tu veux aussi ouvrir un compte ailleurs dans une banque coopérative… Histoire de voir si ailleurs on est pourri de la même façon. Bon là c’est bon pour un autre vrai rendez-vous dans la journée si tu veux, tiens dans une heure si tu veux, pour tout poser sur la table et t’ouvrir tous les livrets de la terre.
Re-orgasme. 

Toi tu fais ta diva,"non finalement tu n’as pas trop le temps cette semaine, tu viendras disons vendredi, on n’est pas si pressé que ça, non ? "

Le banquier tout fier doit te quitter à regret. Il va te raccompagner à la porte de l’agence. Bon il s’excuse de passer devant toi dans l’escalier qui est « mauvais » parait-il… Limite, il fait pas une barrière de son corps de rêve, pour que je ne me frotte pas à tous les turcs, les togolais, les indiens qui viennent faire leurs mandats non stop dans son agence. Il me serre encore une fois la main, une fois en haut de l’escalier, une fois en bas, normal on est pote maintenant !!! La prochaine fois, il me claque la bise…

La lutine et moi, avons poliment attendu d’avoir passé la porte pour éclater de rire. C’est nerveux, parce qu’en fait c’est dégueulasse. C’est vraiment de la merde. Je pense à soeurette qui un jour à craché, vraiment craché, mollardé pour parler chic, sur le bureau de sa banquière, et je me dis que c’est tout ce qu’elle méritait.






dimanche 15 juillet 2012

La preuve en 8 minutes 51



Maintenant qu'elle l'a, je peux montrer sa vidéo et me dire que finalement elle en sait plus qu'il n'y paraît...
Allez c'est bien ma fille mais maintenant il va falloir s'y mettre sérieux !

samedi 4 février 2012

De la poussette à l'agreg....


Souvent je vais faire un petit tour dans ce coin, parce que l’écriveur, je l’ai connu en petit short en seersucker, jambes nues dans une poussette, un jour de septembre des années 80, puisque sa môman  est ma copine de lycée. Ca c’est un truc qui te fout un sacré coup de vieux. Quand tu as la sensation que ce jour est comme avant-hier, et qu’en fait le petit mec de la poussette il a déjà le bac, le capes, l’agreg… et que la poussette a dû transiter par Emmaüs un paquet de fois.
Outre le côté sentimental qui m’attire vers ce blog, je dois dire que j’adore et j’admire la qualité de l’écriture. Et puis surtout…
Moi qui suis une maman de zados pas faciles faciles, qui me racontent le soir comment les profs dont méchants et ne comprennent rien à la vie… Là, j’ai le point de vue du prof. Depuis la phase poussette, on s’est croisés deux ou trois fois, je ne sais plus. Et comme ça, un soir de vacances, devant un petit repas, c’est un jeune mec cool. Et certainement que les profs de mes zados, sont eux aussi des mecs cools…  
Ce matin encore, la lutine venait se lamenter auprès de moi, victime de la colère de son prof de techno, elle avait oublié de me dire, qu’elle avait une heure de retenue la semaine prochaine. Pour moi, s’il y a retenue, il y a forcément connerie à la clef, et j’étais bien persuadée que pour la lutine la version mélodramatique qu’elle allait me donner, tendrait à me prouver par a+b que le prof une fois encore n’avait rien compris. Bingo !
Bon, donc en cours de techno, maintenant on fabrique des objets. Cette année c’est une lampe, je ne sais trop quel type de lampe. Et hier la lampe était enfin terminée et si j’ai bien compris un des élèves de chaque groupe pouvait prendre la lampe. Dans le groupe de la lutine no problemo. Personne ne se battait pour récupérer l’objet. Une certaine Stéphanie allait donc le pendre mais sans enthousiasme. Mais dans le groupe voisin, machin élève hyperactif (un vrai traité et tout et tout qui fait des crises d’après la lutine) veut la lampe mais n’en a pas. Donc la lutine essaie de persuader Stéphanie de donner la sienne, sinon il va y avoir crise… La la lutine mime la tête de machin, son agitation soudaine, et sa buche qui grimace. La lutine ne fait pas du théâtre pour rien… Donc Stéphanie s’approche de machin, convaincue par la lutine de donner sa lampe. Mais elle explique mal et machin ne comprend rien. Tout ça se passe bien sûr dans le cours, dans la classe, et le prof est là aussi, mais tout le monde semble l’avoir oublié… Alors la lutine se lève pour aller mettre son grain de sel dans tout ça. Comme elle est tutrice de maintenant 4 élèves, qu’elle veut être avocate ou comédienne, ce qui finalement est assez proche, et comme mercredi, elle a coaché une des ses tutorées et qu’elle a eu les félicitations de la principale pour sa gestion du problème, elle se prend pour « wonder mediatrice-toute puissante ». Elle s’approche de machin alors que Stéphanie a la lampe en main, et la lutine reçoit la lampe en pleine figure. Et elle rit. Et le prof lui colle une retenue. Il faudrait donc que je trouve cette colle scandaleuse et peut-être même que je fasse un petit mot au prof pour défendre ma wonder-progéniture… Mais je demande plutôt un stylo pour signer la retenue… Wonder lutine n’est pas contente, d’ailleurs tout le monde dans la classe a dit au prof que c’était pas juste tout ça !!!! Vilain, méchant prof qui punit les élèves…. J’essaie grande psychologue que je suis, de signifier à ma fille que le prof doit en avoir « plein le cul de tous ces petits cons parfois, qui croient qu’ils ont toujours raison… ». Je ne suis pas toujours du côté des profs mais parfois comme je les plains…. Le jeune prof qui portait des shorts en seersucker, parle de Dolto (ma mère spirituelle) et de son homard complexé, et de sa carapace qui mue, et de la fragilité de l’ado. Ok, ok, mais la carapace des profs bordel, il faut qu’elle soit en acier trempé aujourd’hui. Je dirai et la je suis du côté mère, que Dolto, ma Dolto, elle a tout de même fait de nos zados des petits rois intouchables. Et de nous parents, profs, adultes, des personnes en perpétuel questionnement sur NOTRE PROPRE comportement face aux ados. Eux, peuvent tout nous dire, tout nous envoyer à la gueule, surtout nos faiblesses…
Et la lutine, de me raconter que jeudi un pion s’est fait menacer par trucmuch avec un couteau. Mais ce trucmuch il est tellement gentil pourtant. Une fois il a marché sur le pied de la lutine et pour s’excuser il a fait trois révérences. « T’as vu comme il est gentil, trucmuch ???  Il a dû se passer quelque chose… ». Je sens que ça va être la faute du pion… La lutine renchérit « Ca fait deux fois que les flics viennent pour lui ! » Pauvre trucmuch, il est tellement trop gentil…. C’est sûr, il a un problème, mais je ne pense pas que ce soit d’être trop gentil.
Quand je lis le blog de l’écriveur, je mes dis qu’il doit parfois avoir envie de retourner en short seersucker dans sa poussette, et je comprends qu’il n’ait pas envie de finir retraité de l’éducation nationanle.

dimanche 22 janvier 2012

I love blogs...


Le moins qu’on puisse dire est qu’en ce moment je suis peu loquace. Une note par semaine… Bon je ne manque à personne, mais moi ça me manque. Les idées de notes passent pourtant dans mon cerveau au fil des journées, puis elles se gomment parfois et disparaissent. Parfois dans la soirée, elles reviennent, ou bien plus jamais. Celles qui s’effacent facilement n’avaient sûrement pas un intérêt capital… Mais est-ce bien le plus important… Je n’en suis pas certaine.
Pour moi en tout cas avoir un blog c’est surtout écrire. Jouer avec les mots. Et justement, la joie d’écrire vient du fait que de petits détails insignifiants pour les uns et les autres peuvent prendre au fil des mots un côté, dramatique,  pathétique, drolatique et même chiatique.
Je pense à la plupart des blogs que j’ai dans ma liste de favoris et qui ont justement ce talent là. Tout le monde se coupe les ongles, tout le monde a un collègue mal fringué, un épicier gentil, un ado qui le fait tourne dingo, un bébé qui vient de naître. Ben oui , mais tout le monde ne sait pas le dire ou plutôt l’écrire, et donner envie qu’on vienne tous les jours voir comment vont l’épicier, l’ado, le collègue ou le bébé.
Il est des blogs, qui observent la société, ceux qui donnent dans la sociologie, l’analyse politique, la revendication et l’engagement. Ils sont d’ailleurs souvent ceux des hommes. Ils sont plus sérieux, moins personnels, on ne va pas tout de même se dévoiler, ni raconte ses petits tracas quand on a une paire de couilles !!! Je n’ai pas dit tous, attention… J’en ai quelques uns en lien ici et que j’aime beaucoup. Certains pourraient être déclarés d’utilité publique et beaucoup plus porteurs d’idées que pas mal de discours politiques servis par les médias. Il faudra ne pas oublier de les lire en cette année d’élections.
Il est des blogs qui nous donnent faim et envie de … envie de préparer du sucré-sale hyper original qu’on peut photographier dans ses plus belles assiettes, avec des présentations qui te donnent la honte quand tu te pointe à table aves ta purée mousseline-cordon bleu dans une assiette verte à fleurs et une assiette blanche sans décor… envie d’avoir une carte bleu no limits, pour aller faire les soldes et craquer ta  paye en vernis à ongles, chaussures rouges, petit blouson et joli boxer. Inutile de préciser que ceux-ci sont des blogs de filles, souvent parisiennes, en tout cas citadines.
Il est des blogs qui sont pour moi un mystère, ceux qui je crois sont les plus lus d’ailleurs. Les plus commentés aussi. Toi tu es là, tu es content quand tu vois que tous les jours tu as au mieux une petite centaine de visites, parfois deux, parfois tris, ou même records incroyables six ou sept commentaires… Tu cliques et la tu vois 21, 65, 125 commentaires, et tout de suite tu te sens toute petite… Bon, ok il y a des petits trucs pour avoir ça. Le talent évidement. Mais aussi, le jeu. Souvent je ne sais pas comment ces blogs font gagner des petits cadeaux ou des gros même. Tu t’aperçois qu’on t’a raconté une petite histoire, juste pour te dire que c’était pour le cassoulet William, la machine à espresso  whatelse, la station de ski des Alpes, et que même tu peux gagner tout ça. Et c’est souvent écrit avec humour, sensiblilité, et c’est finalement de la bonne publicité. Ces blogs sont aussi souvent, féminins, plutôt tenus par de jeunes mamans qui travaillent et qui consomment sans soucis.
Et il est des autres. Qui racontent. Tout simplement. Pour le plaisir de raconter.
Font d’un détail, d’une seconde une histoire. Et le font bien. Des blogs dont on aimerait avoir écrit les notes. Ceux qui me sont les plus chers. Mais, dans tous ceux qui sont dans mes favoris je trouve un peu de tout ça. Sinon ils ne seraient pas dans ma petite colonne de gauche.

dimanche 15 janvier 2012

Mes zados se suivent...


Je fus à bonne école avec la gazelle et ses conquêtes multiples et surtout très variées, garçons, filles, ses hébergements d’animaux SDF, potes, potes de potes, potes de potes de potes…et ce dès le début de son adolescence.   J’ai parfois ouvert la porte de sa chambre pour découvrir une paire de fesses prenant l’air  dont le propriétaire était un parfait inconnu.       
J’ai viré des groupes de garçons douteux dont un, je me souviens, qui affirmait être quelqu’un de sérieux et bien élevé alors que son ami juste à côté de lui, casquette et jogging blancs, laissait tomber un filet de bave  sur mon paillasson.     Tro la classe !!!!Et tro le sérieux  et le bien élevé…
Je me souviens aussi de celui que j’ai attrapé par le polo Tacchini bien sûr, juste entrain de vouloir escalader le balcon de la chambre de la gazelle. Je l’ai tenu en suspens par le col, en l’obligeant à me donner son nom, juste accroché à la rambarde… Bon on n’était qu’au premier pas très haut. Et quand j’ai eu son nom je l’ai lâché, et j’ai appelé sa mère.
Et ces autres, qui vinrent voir ma fille par une belle après-midi de février et qui attendirent qu’elle sorte de la maison pour revenir, passer par le balcon et la porte ouverte au préalable, et nous piquer un ordi portable tout neuf pas fini de payer à crédit. Et quelques heures plus tard, une mère qui sonnait chez moi pour me ramener mon ordi qu’elle avait trouvé planqué dans la caravane de son fils (c’étaient des gitans), prêt à la revente, nettoyé à fond.
Et le MNS qu’elle avait débauché sur la plage en vacances, et les joueurs de poker qui débarquaient avec leurs valises de jetons, et celui qui avait l’œil d’une poule lobotomisée et à qui la lutine disait « Tu sais que ma sœur est bi ??? »…
Alors, je ne suis point trop étonné que le nounours prenne le même chemin.
J’ouvre la porte de sa chambre, et je compte le nombre de garçons, de filles, de blancs, de noirs, je cherche où est celui qui m’appartient, pour engueuler le bon. Je vire illico ceux qui ne sont pas passés par l’entrée, je donne des sacs poubelles un aspirateur pour le grand nettoyage, et en général tout le monde obéit.
Encore ce matin…. Hier soir, depuis mon canapé jaune, j’avais vu passe Math le copain le plus acceptable à mon sens. Puis deux jeunes filles, qui ne sont pas du style que je préfère, mais ne soyons pas sectaire… Talons trop haut et trop pointus, yeux trop noirs, pour leurs quinze ans… Ils sont restés toute la soirée dans la chambre. Au moins ils ne sortaient pas de la maison.
J’étais bien tranquille dans mon lit vers 10 heures ce matin. La lutine prenait son bain. Moi-même je finissais de me réveiller en vaquant à une tâche très personnelle et que l’on ne peut accomplir que dans l’intimité : je nettoyais l’intérieur de mes narines avec mon doigt !!!
J’entends alors le bruit de pieds nus su le carrelage. Sortie de bain de la lutine. Je ne reconnais pas ma fille. A sa place une petite jeune fille brune se poste devant mon lit en short. Rien à voir avec la « pétasse » sur échasse à l’œil noir d’hier soir. Juste une petite fille qui presse ses mains sur sa culotte… « S’il vous plait est ce que vous savez où sont les toilettes ? » Bon ça tombe bien puisque je suis chez moi, donc je peux lui indiquer le chemin. .. Elle reste dix minutes devant la porte en attendant la fin du bain de la lutine. Tout cela nous a bien fait rire toutes les deux car j’ai proposé à la jeune fille d’aller faire pipi pendant que la lutine finissait son bain. Il ne m’est même pas passé par la tête que cette jeune fille puisse être gênée que la baignoire et les toilettes soient juste l’une conte l’autre…
Depuis, la jeune fille est partie. Seule. L’autre est encore là. Il semble que le plan, j’amène un copain, j’amène une copine, n’ai pas totalement fonctionné. La petite pisseuse en a eu marre de tenir la chandelle. Elle a filé.
Ce soir, le nounours repart chez son père. Sans enthousiasme. Il ne veut plus y aller. On ne se demande pas pourquoi…

                                                                                                       

dimanche 30 octobre 2011

Marronnier du jour et homme de ma vie... en vrac...


Parfois on n’a rien à dire mais on a envie de l’ouvrir quand même. Je suis tombée du lit ce matin !!! Un dimanche matin à 7 heures, je devrais encore avoir quatre ou cinq heures de sommeil devant moi. Mais voilà, pour une fois que je sais qu’on change d’heure, je l’ai fait hier soir sur mon BBerry, mais j’ai déréglé mon réveil et voilà qu’il a sonné à 6 heures 30 enfin 7 heures trente d’hier si j’ai bien tout compris. J’ai d’ailleurs réalisé que je me fous tellement du temps et de l’heure que chez moi aucun des appareils munis d’horloges n’est à la bonne heure. Même ma grosse pendule de gare Ikéa, est arrêtés sur 7h 45 depuis des mois… Seule la box se démerde toute seule et s’auto-change d’heure. Hier soir, la gazelle est passée et m’a remis les pendules à l’heure. Ca m’aurait presque dérangée !!!! J’aime pas ce harcèlement de la pendule et du temps… Comme tous les hommes de la famille, non je n’ai  changé de sexe entre deux heures et trois heures, mais je crois avoir pris beaucoup plus à Pierrot de la Lune, qu’à Mamamia. Pierrot avait des montres mais il avait décidé d’être un résistant du changement d’heure. Il gardait la même heure été comme hiver. Il se foutait d’ailleurs lui aussi du diktat des pendules. Frèrot lui est pathologiquement en retard et je crois que Mamamia s’est usée à lui dire « Michmuch dépêche toi » Et lui s’est usé à répondre inlassablement « Atteeeeeeeeeeeeeeeends !!!! ». Il me semble aussi que soeurette courage et son Pablito ont le même langage. Je l’ai bien compris quand il est venu m’aider à déménager. Mêm’ pas il s’est aperçu qu’il est arrivé avec deux heures de retard, alors qu’à 9heures et trois minutes sa mère m’appelait pour savoir s’il était bien arrivé. Mêm’pas ça m’a énervée, et mêm’ pas ça nous a empêchés de boire un café pendant une heure avec PhilzeFil quand je suis allée chercher des cartons au boulot. Et mêm’ pas ça nous a stressés de n’avoir été efficacissimes de quatorze à seize heures.
Hier soir il m’a fallu rebooter mon cerveau deux fois pour me faire auto-comprendre si demain qui est maintenant aujourd’hui, je serai en retard ou à l’avance chez ma copine Zaza pou manger, si j’oubliais de changer d’heure. D’autant plus que frérot vient avec moi et que comme il est toujours en retard, la si on était en retard sur le retard, ça risquait de faire trop. Alors j’ai appelé frérot pour lui dire qu ’on changeait d’heure. Mais comme on passe à l’heure d’hiver, en fait on recule, alors le risque c’était plutôt d’être à l’avance. Mais comme on est toujours en retard, on risquait finalement seulement d’être à l’heure. Mais comme Pierrot et Zaza sont toujours à la bourre, il n’y a finalement aucun risque…. Et comme en fait entre frérot, Pierrot, Zaza et moi on se fout totalement de l’heure, personne ne stresse, si on est en avance on discute et faisant la cuisine, et si on est en retard, de toutes manières le repas n’est pas prêt… Tu me suis toujours ? Nan ? Pas grave. Alors ça ne servait à rien que j’appelle frérot. D’ailleurs il était au restau, y’avait un bruit de ouf, et je n’ai pas insisté vu qu’il n’entendait rien…
L’exactitude est la politesse des rois. Expression à laquelle je ne pige rien. Si quelqu’un veut bien m’éclairer sur le sens de cette phrase. De toutes manières je ne suis pas reine…. Et puis cette expression est complètement datée obsolète. Elle est bonne pour les temps où on n’avait pas de portables, quand on ne se disait pas sans arrêt « T’es où ??? », « Tu fais quoi ???» et on répondait « J’arriv !!! » ou même « Je suis là » ou même «  Je vais sonner chez toi !!! » ou même y’en a un d’un côté de la porte avec son portable sur l’oreille et l’autre de l’autre côté de la porte avec son portable sur l’oreille. Je le sais c’est du vécu. Qu’est ce qu’on peut être ridicules parfois.

Rien de rien à voir :
Hier soir, y’avait l’homme de ma vie à la télé. Michel. Oui Michel. Ben Michel Onfray que diable. J’ai failli virer la gazelle plus tôt pur pouvoir profiter pleinement de ce qui allait passe entre lui et Pollony et sa copine chez Ruquier. Mais comme la gazelle avait peur de rater le dernier bus à cause du changement d’heure, elle est partie avant la rencontre. Pourquoi je n’ai jamais croisé cet homme pour tomber amoureuse de lui ? Pourquoi, il m’illumine, il est lumineux, il remue tout dans mes neurones, il est humain, humaniste, libre, libertaire, et moi il me donne envie de libertinage… Bon je me calme !!!  Il a ridiculisé Pollony avec sa question à la con sur Kant que même pas si ça se trouve elle-même elle comprenait ce qu’elle disait. Genre je me la pète ancienne prof qui va poser une putain de question au philosophe, qu’il va comprendre qu’elle aussi elle peut pense. Sauf que la question elle est tellement longue et chiante que même Michel Onfray, finit pas s’ennuyer. Audrey la Poule qui ne veut pas rester sur la touche, en rajoute une louche, mais juste un cran plus bas que sa copine, et on se fout complètement de sa question. Et ce petit salaud de Ruquier qui se permet de latter Omar Sy, pendant l’intervention d’Onfray  en lui demandant si il a pigé un peu de quoi qu’on parle ??? Ben oui un noir des banlieues, qui fait rigoler  su canal avec son SAV, qu’est ce qu’il peut comprendre à la philo. Alors merci Omar pour ta réponse et bravo Onfray, qu’on a senti plus poche de Sy que des deux grannnndes journalistes.
Et puis un grand bravo à ce type là, Poutou. Ouais ben voilà, je ne le connaissais pas ce mec. Ben quoi finalement moi il m’a presque donné envie de voter pour lui. Pas de charisme, pas de costard, pas de lunettes. Un type de la rue, avec des pauvres vieilles chaussettes noire et rouges qui lui tombaient sur les chevilles. Avec un jean noir un peu court. Avec un salaud de la régie qui n’arrêtait pas de mettre les gros plans sur ses mains, qui tremblaient un peu et se serraient su les accoudoirs, juste pour qu’on voit que ce mec est pas habitué à la télé et qu’il a un peu la trouille. Avec un Ruquier qui le tacle dès le début et tout au long de la présentation, en lui demandant ce qu’un mec aussi commun et fadasse fait à la candidature à la présidence. Je ne discute pas sur le fond et les idées de cet homme, je n’ai pas lu le programme du NPA. Mais ce que je dis c’est que cet homme représente ce que nous sommes bien plus que tous les socialistes de toutes les dernières années. Il bosse tous les jours dans son usine, c’est ce qu’il dit en tout cas, il ne s’est pas fait payer un costard, des pompes et même pas des chaussettes par le parti pour aller faire l’homme politique sur les plateaux télés. Il ne fait pas un discours, il parle, il discute. Cet homme c’est un peu nous, les gens. En tout cas, si c’est un comédien ou un menteur, je me suis bien fait avoir. D’ailleurs c’est juste pendant son échange avec Onfray que la gazelle m’a dit au revoir et je n’ai pas trop suivi. Il faut que je trouve un replay. Les deux grandes journalistes elles, ont beaucoup plus dû mouiller leur string en jouant les « nous-les-intellos », face à Onfray, que face à Poutou. Son discours d’après elles plein de poncifs, ne vaut-il pas bien des discours pleins de mensonges des autres. Trop de mépris, trop de préjugés hier soir, les filles et Laurent… Je crois bien que finalement le philosophe était bien plus proche de l’ouvrier communiste, du comique noir, de la jolie jeune petite actrice beur, que de vous trois, stars du PAF qui vous croyez si intelligents. J’ai aimé cette émission. Elle a pris sa valeur à votre insu. En tout cas c’est ce que moi j’ai senti. Et je ne zappe pas le film présenté « La source des femmes » et son réalisateur, qui lui aussi a remis le trio à sa place.
Je vais peut-être dormir un peu moi maintenant, après tout il n’est que 9heures 21….

vendredi 14 octobre 2011

Et toi, t’es là pour quoi toi ???



Une salle d’attente d’IRM, c’est comme qui dirait une petite réunion de famille. La famille de ceux qui ont mal quelque part. La famille de ceux, qui ont essayé les médicaments, les ostéos, les radios, les échos et que ça n’a toujours rien donné….
Mardi j’ai fait l’expérience de la salle d’attente d’IRM.
Depuis toujours j’ai cette manie d’être dedans et pas dedans. Petite, il y avait toujours un moment dans les réunions de familles ou d’amis, ou je me sentais non pas au-dessus, mais hors du groupe. J’étais au milieu du groupe mais je ne n’en faisais pas partie,  je réfléchissais, j’observais chacun comme un étranger, un inconnu, de qui j’avais tout à découvrir. Je prenais conscience du moment, en essayant de le graver dan ma mémoire pour le futur. Je regardais les adultes en pensant que moi aussi un jour, je serai dans ce groupe, de ceux qui ont des soucis, de ce qui ont tous les droits (hahaha !!! une idée d’enfant…). Bon je ne vais pas en faire un roman, ni un fromage, ni un fromage-roman, mais je n’ai pas perdu cette habitude.
Quand je suis entrée dans la salle d’attente de l’IRM, il y avait déjà huit ou neuf personnes. Il restait juste une petite table suédoise avec un Gala, un Femme actuelle, et une page volante qui dataient tous de la guerre de 14, les sièges étaient tous occupés. Je me suis donc calée sur la table au coin de la pièce, accueillie par le « Bienvenue au club ! » d’une des patientes. En fait non, ce n’était pas une patience mais une accompagnante de patiente. La petite dame accompagnante, caleçon rentré dans les chaussettes de tennis, baskets de marche, sacoche en bandoulière, était en fait la GO du groupe de ceux qui viennent pour l’IRM. C’est comme si le fait d’avoir mal quelque part, nous soudaient comme les doigts de la main, comme si on était des vieux potes de souffrance… On se regarde tous, complices, avec une sorte de « vous aussi » dans l’œil… Alors ça donne le droit de se poser des tas de questions même les plus indiscrètes. Ce genre de situation me rend un peu autiste. Je veux bien faire un petit sourire à droite un petit sourire à gauche, mais bon de là à raconter ma vie, j’ai beaucoup plus de mal. En trois minutes, j’avais compris que la GO, était la chauffeuse de salle d’attente. Ceci me permit de comprendre que sur les dix personnes, il n’y avait que 5 souffrants. Une jeune femme venue avec sa grand-mère, un couple de moncoeurmonamour frais, un couple de mon vieuxcoeurmonvieilamour, la GO et sa patiente, et un homme seul. Et moi. J’ai aussi compris que la complicité qui régnait datait de plus de deux heures pour certains !!! Le vieux couple, était arrivé à 16 heures en même temps que le jeune couple, et il était plus de 18 heures. Venait ensuite la GO dont la patiente était à ce moment là sur le grill, enfin dans le maxi rouleau de PQ. Elle souffrait de migraines, et elle avait tout essayé, l’allo, l’homéo, m’ostéo, les plantes, l’argile, enfin tout tout tout, et aucun médecin ne pouvait la soigner. Si bien que quand elle est sortie du rouleau, nous savions qu’elle était prof de gym, qu’elle avait la migraine, qu’elle habitait Pessac, et qu’elle avait un ménisque en moins de une semelle dans une chaussure. Mais elle, elle ne savait pas qu’on savait. La GO, après avoir demandé à patient tout seul ce qu’il avait, lui a dit que comme patiente du rouleau était prof de gym elle allait lui expliquer comment fonctionnait un genou. Et nous voila repartis, version la patiente elle-même, qui explique qu’elle n’a plus son ménisque, qui se déchausse pour montrer sa semelle, qui dit à patient tout seul que le mieux serait qu’il voit d’abord un ostéo, puis un podologue. Mais patient tout seul a l’air vraiment très con. Il ne sait pas ce qu’est un podologue et il dit qu’il va aller à Auchan pour s’acheter lui aussi une semelle. Et puis il se demande comment il va faire quand il va changer de chaussures. Je crois que mon ex-Ken a du souci à se faire pour son titre olympique de crétin…  Fort de tous ces conseils, patient tout seul, pourrait presque rentrer chez lui sans passer par la case IRM…Mais c’est son tour, il ne peut plu fuir. Il est d’ailleurs remplacé par un athlétique jeune homme venu avec sa môman. La c’est GO et sa pote qui se colle au diagnostic. La GO pense qu’il a les ligaments croisés : « Ca c’est sûr, vous avez les ligaments croisés, vous faites du foot je parie ? » Yes !! Elle en était sûre…. La prof de gym devrait de temps en temps donner un petit cours de biologie à la GO, et lui dire que les ligaments sont toujours croisés et que le problème s’appelle la rupture des ligaments croisés. Mais elle rompt l’interrogatoire quand elle apprend qu’il n’est même pas footballeur professionnel avec un petit « ah… » de déception. Il est militaire. Ca, ça plait à la copine qui prend le relais. Petite prescription, d’ostéo, de kiné…Il a son diagnostic avant le passage par le tube lui aussi.
Entre temps tout le monde a fait une petite hola d’adieu à vieux couple et à jeune couple qui sont partis en même temps. Bon courage, bon retour, pensez à nous quand vous aurez les pieds sous la table parce que nous on va dormir ci.
GO appelle toute sa famille pour prévenir que c’est long long long. Elle demande à Maman de fermer les volets, à Emeline de se faire chauffer un truc et de manger sans elle.  Elle, elle rêve d’une pizza. Puis elle appelle fiston, qui vit avec sa copine à Mérignac, pour lui dire qu’elle attend et qu’elle a envie d’une pizza. J’ai peur qu’elle n’aie plus rien à dire et qu’elle finisse par me demander pourquoi je suis là. Heureusement, bonheur bonheur, on m’appelle.
Quand je reviens, la GO est toujours là. Elle a envie de faire pipi. Cooooool. Je lui indique les toilettes. Mais elle me dit que c’est bon qu’elle peut tenir que quand même comme les gamins… Et d’ailleurs, sa fille………………. Heureusement re-bonheur, re-bonheur, le médecin vient de donner le compte-rendu à sa copine et je ne saurai jamais ce que sa fille……
Je suis moi-même sortie vers 21 heures. 3 heures pour un diagnostic, du médecin-radiologue et non pas de la prof de gym. Je n’ai rien. J’ai mal mais je n’ai rien. J’ai juste de gros seins et des soucis qui me donnent des contractures.

lundi 3 octobre 2011

J'ai gagné....un sparadra !!!


Pourquoi j’ai pas de chance ???? Dis-moi ma Coco, tu crois qu’il ya les Fleurs de Bach de la Chance ? Il y a une quinzaine d’années, je tombe folle amoureuse du kiné de mes enfants, mais moi je n’ai jamais mal nulle part…. Pas moyen de me faire tripoter par ses mains magiques…. Il a tripoté toute la famille, les trois TDC, Ken, et moi niet que dalle…. Je n’avais qu’une envie quand il venait à domicile faire les kinés respiratoires des enfants, c’était de le coller contre un mur pour lui rouler un patin. Bon, on se calme.
Et me voilà quinze ans plus tard ayant déménagé 6 fois depuis cet épisode torride, et ayant « enfin » MA lombalgie. J’avoue que ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable à vivre. 
En tout cas, ma petite docteur Nadia, qui ressemble à Blanche-Neige ou à une poupée Bella (souvenir d’enfance), m’a prescrit des séances de kiné… Et comme je fantasme bien sur ces hommes aux mains d’or, je me suis réjouis de pouvoir croiser à nouveau l’un d’eux. 
C’est non sans plaisir que je confiai donc mon corps et mes douleurs à un ostéo tout à fait charmant aux yeux verts et à l’humour fait juste pour moi. Quelle idée a-t-il eu d’installer son cabinet au trou du cul de la Gironde, loin, trop loin de ma ville. Et puis, même si je suis assez séduite, l’ostéo n’agit pas avec la plus grande des douceurs. Ok il monte sur toi, ok, il te tripote partout, mais c’est loin du massage…
Il se trouve qu’il me suffit de faire 50 pas dans ma rue, pour trouver un cabinet de kiné. N’écoutant que ma douleur, j’ai donc pris rendez-vous au plus près de chez moi. Prescription : massages du dos, 10 séances.
Manque de chance, si le positif est que je n’ai que 50 pas à faire, la tendance est nettement renversée par le regard plutôt lubrique du praticien. Bon on n’attaque pas le physique, mais on a le droit d’avoir des gouts et là, ce n’est pas le mien. Grand mec à l’œil bleu, nu sous sa blouse, torse bronzé et moquetté. Un peu vieux beau. Massages top. Heureusement. J’ai fait quatre séance et j’ai tout stoppé lassée qu’il me propose à chaque fois d’inverser les rôles. AHHHHHHHHH!!!! Ca ne me serait pas arrivé il y a quinze ans avec mon kinedamour. Nan, nan, nan. J’ai donc bien précisé que je n’étais pas intéressée ni très douée pour les massages ce qui est faux. Et Archifaux j’adore ça. J’en ai parlé à ma poupée Bella-docteur, qui m’a conseillé UNE kiné.
Ce soir, j’ai tout de même fait mes 50 pas, pour aller payer les 4 séances à l’autre lourdingue. Quelle ne fut pas ma  « ô rage ô désespoir », quand je vis que lourdingue avait un associé. Tout à fait à mon goût. Et merde………………. Et re-merde…………. Avec la méli-mélo il n’y a jamais de zheureux zhasard…
Par contre l’autre lourdingue, lui, ça m’a l’air du bon bout de sparadra !!! Comme l’ordi n’était pas libre pour me sortir ma feuille de sécu, il a pris ma carte vitale en otage...
Genre à tout hasard, il me demande si je suis chez moi tout à l’heure. Ben oui si 50 pas dans un sens 50 pas aussi dans l'autre, on est des voisins quoi...Et moi, grosse naïve qui voit pas venir le loup, je lui dis que oui. Ben il me dit qu’il passera me porter ma feuille et me rendre ma carte. Je me rattrappe en lui disant de la laisser dans ma boîte à lettre. Ben non kidit, je passerai, je sonnerai.
« Ah ! », j’ai répondu, avec mon sens inné de la répartie… »
Gourdasse que je peux être….
Heureusement, je sais me faire petite et silencieuse quand je le veux. Alors à 19 heures quand ça a sonné deux fois, j’ai pas moufté. Mais je crois qu’il est plus malin que moi, ou alors il a vraiment une idée en tête, parce que je viens d’aller voir dans ma boîte à lettres et il n’a rien laissé.
Coco si tu m’écoutes, c’est quoi les fleurs de Bach anti-kinékicolle ???

vendredi 30 septembre 2011

Radotage, mais ça m'agace !!!!


Mettre le pied gauche dans une merde c’est paraît il bon signe pour le compte en banque. A Bordeaux on devrait tous être milliardaires…. 
Je crois que c’est la ville qui détient le plus de crottes de chiens au mètre carré dans toute la France. Ca me rappelle un rêve que j’ai fait il y a quelques années. Le quartier de la Victoire était infesté de merdes de chiens en forme de sexes d’hommes en érection… mon quartier ne déroge pas à la règle. Sausf que les merdes n'ont rien d'itiphallique....D’ailleurs au bout de ma rue, il y a un endroit où il faut se mettre en apnée, pour ne pas s’asphyxier avec les relents de pisse humaine.
En ce qui concerne le feuilleton de mon pas de porte, il continue.
Si marcher sur des os de poulet, des crachats frais, ou des peaux de bananes porte bonheur et fortune, je ne vais pas tarder à être richissime et heureusissime.
Lundi, j’ai téléphoné au proviseur du lycée et parlé à la secrétaire. 
Il devait me rappeler. Il ne l’a pas fait. 
Hier, j’ai rappelé, bien décidée à parler à ce proviseur qui n’a même pas la correction de prendre son téléphone pour me parler…. 
Alors mercredi quand je suis sortie de chez moi et que j’ai failli mettre le pied dans un mélange de tabac de salive et d’autres choses, j’ai pris mon téléphone et encore une fois : « appelez-moi le directeur… », en précisant bien que s’il n’avait même pas la correction de me rappeler, je comprenais pourquoi il n’avait pas de leçon de savoir-vivre à donner à ses élèves.
Dès la première phrase, j’ai eu l’impression de l’avoir en face de moi… la soixantaine, le costard, la chemise blanche, le nœud papillon, ça je le parierai presque. Un petit ton condescendant et mielleux, du mec qui va pas trop s’avancer et qui va comprendre tout ce que tu lui dis MAIS. 
Et paf dans le mille.
 Oui ! Il y a 4000 élèves.
 Oui ! Il ne peut-pas être derrière chacun d’eux. 
Oui ! il comprend ma colère.
 Oui ! Il va demander aux personnels de surveillance d’être vigilants…
Non ! Surtout que je ne mette as ma menace à exécution : aller tous les soirs
vider ma poubelle devant l’entrée du lycée.  
Mais : si je veux appeler la police je peux… Ben voyons, ils n’ont rien d’autre à faire…
Mais : il y a des jeunes en apprentissage et c’est une population très particulière… Là, je sens l’allusion qui va me fâcher. Il me semble qu’un jeune apprenti n’est pas plus bête qu’un autre, et qu’il est bien capable d’aller avec ses petites jambes vers une poubelle pour jeter ses déchets… 
Oh mais madame je n’ai pas dit qu’ils étaient plus bêtes mais c’est une population particulière vous savez. Il n’a jamais eu le courage de me dire ce qu’était cette population particulière. Il m’a parlé de la responsabilité des parents de cette population particulière…. Vous comprenez … Je lui ai dit que pas très bien mais il a fait le sourd. Quand par ailleurs, je lui ai parlé des œufs et des traînées de bombe fluo qui ont été projetés sur les façades (dont certaines juste finies de rénover), il y a quinze jour lors des bizutages… là il a vite répondu que là c’était différent c’était les prépas. Mais il ne m’a pas parlé de population particulière, ni de responsabilité des parents…. Je le lui ai fait remarquer, mais là non plus il n’a pas relevé.
En fait sa réponse infaillible, celle là il me l’a répété deux, trois fois, la rue va être réaménagée avant la fin de l’année. 
Yes !!!! des travaux dans ma rue !!!! Devant le lycée vont être installés des bancs et des arbres. 
Yes !!! une vingtaine de places de parking qui vont sauter !!!!! Pauvres arbres, pauvres bancs…. Dix tout au plus, pour 4000 élèves… Trop bien !!! J’ai juste espoir que soit planté du gazon, parce comme en général il est interdit d’aller sur les pelouses, ils auront tous envie d’aller s’affaler dessus juste pour faire chier et laisser traîner leurs papiers gras et se rouler des patins en toute liberté.
Pour l’instant quand je sors et que je trouve une canette, je la ramasse et la jette sur le trottoir d’en face. Je pense que je ne vais pas tarder à passer pour une barjot..