samedi 28 avril 2012

Elle est à nous tous cette fête mais surtout pas à lui ni à elle...


C’est qui ces petits, ces sans grade qui intéressent tout à coup note Président sortant ? Est-ce que ce sont les mêmes que ceux dont parlait Jean-Marie au soir d’un certain 21 avril ?
Je voudrais bien qu’une définition de « petit et sans grade » soit donnée.  
C’est dit avec un tel mépris compassé !!! Non monsieur le président, vous ne savez pas parler au peuple de France. Parce que quand vous l’avez en face de vous, vous le traitez de pauvre con. Quand vous voulez vous « joindre » à lui le premier mai, vous lui envoyez à la gueule qu’il y a les vrais travailleurs et les faux. Si les vrais c’est ceux qui ont leur Rollex au poignet à la cinquantaine, certainement que vous n’en croiserez pas beaucoup dans un défilé du premier mai. Parce que non cette fête n’est pas la propriété du PS, ni la fête du FN, et pas plus la votre. Elle est la fête des luttes de ceux que vous appelez sûrement les petits et les sans grades… Un peu d’histoire pour vous monsieur le président :
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge (*).
Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.
C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !
En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....
Ne pontifiez donc plus Mister Président, on ne vous écoute plus, et nous on s’adresse à vous et on vous dit « DAGAGE !!!! »


Dix, quinze jours de pluie ? Et combien encore à venir ? 
 J’ai bien choisi ma semaine de vacances. 
J’aime entendre tomber la pluie. Mais, là, c’est un peu de soleil que je voudrais enfin. J’ai adopté le rythme de Chabada. Je dors, je fais ma toilette, je me blottis dans mon canapé jaune, je mange un peu, puis je somnole la télé allumée, je regarde la cour luisant de flaques, et je renonce à sortir.
J’ai envie de thé ou de chocolat chaud, de pain d’épices qui sort du four. 
J’ai envie de feu de cheminée et de vin chaud. 
J’ai envie de bouillon de poule et de m’enrouler dans un plaid.
J’ai envie d’un bon vieux film en noir et blanc et d’un pull tout chaud tout doux. 
J’ai envie d’un bon roman qui me transporte ailleurs et me fasse rêver.
Ca ressemble aux envie de l’hiver tout ça… 
En fait c’est ça les vacances, ne rien faire, et se reposer, dormir, manger, et encore dormir… Mais tout ça à la mer ou à la montagne… De quoi je me plains moi ? Je fais gratos ce que certains paient 1000 euros la semaine… Et qu’est ce que je dirais si j’avais payé ce prix pour en plus voir la pluie tomber ???
Il paraît que c’est nécessaire et que c’est bon de s’ennuyer. Soit. J’ai donné ma part. On passe au soleil et au bruit maintenant ??!?





vendredi 27 avril 2012

SORTEZ LE ET QU'ON N'EN PARLE PLUS....


Hier soir ça faisait peur. Ce type est effrayant. On se dit que s’il reste ça va être terrible. 
Son premier tir pour est pour Holland, plein de mépris et de haine. L’histoire des débats, il l’a bien bûchée celle là, il a tellement peur de ne pas pouvoir la placer, qu’il n’attend même pas la première question pour en parler. Une phrase ne suffit pas. Ca fait un peu bataille de cour d’école, oui, moi je voulais trois bagarres, mais lui il n’en veut qu’une parce qu’il a la trouille, et ça veut être président ça ??? Vous voulez d’un trouillard c’est ça ??? Le président –roquet ne peut pas se cacher longtemps. Il ne prend même pas de respiration pour attaquer Pujadas, les journalistes de la 2, pour un peu il mordrait…. 
Même si Holland a gardé tout son flegme, même s’il parfois il a un peu louvoyé, même si je ne suis pas totalement conquise, tout est mieux que d’en reprendre pour cinq ans encore avec le nain. 
Hier soir, j’ai fermé les yeux, je ne voulais même pas voir son sourire carnassier. Pas une seconde. J’ai juste écouté. C’était insupportable. Ca fait bien cinq ans qu’il est là ce mec ? Cinq ans qu’il traite des français de pauvre cons, qu’il les insulte, les méprise, cinq ans qu’il nous fait croie que demain ça ira mieux. Cinq ans que tous nous « supportons » ses dérapages verbaux qui n’en sont pas du tout, puisqu’ils sont le fond rôle de ses pensées. 
Et hier soir on avait encore l’impression qu’il prenait les journalistes pour des cons, qu’il nous prenait pour des cons, avec son ton d’homme raisonnable qui est le seul à savoir ce qui est bien pour nous. 
Je ne peux pas croire que ça va marcher pour lui. Je n’y arrive pas. J’ose me dire que devant leur écran les français voient bien le jeu de cet homme. Ils comprennent que s’il ne nous a pas fait de bien pendant cinq ans, il ne commencera pas maintenant. Et même ce sera pire s’il passe. Il me fait craindre le pire pour les années qui viennent. Conforté dans son pouvoir, enchainé aux idées de ceux qui l’auront fait élire, il deviendra un vrai despote. Ouvertement à mon avis. Il se vengera de l’insolence de la presse. Il ne sera pas comme il le dit le président de tous les français. Il sera le président de ses potes, ceux qui lui filent du fric, il est et sera toujours le président des riches. Et les pauvres travailleurs crétins que nous sommes n’auront plus qu’à pleurer, surtout ceux qui encore une fois y auront cru. 
Comment sera la France, une fois que tous les flics auront le droit de tirer dans le dos des malfaiteurs, comment sera-t-elle quand tous les arabes, tous les africains, auront été foutu dehors, comment sera-t-elle quand elle aura donné son feu vert à un sale type qui a l’arrogance de dire qu’il a menti, parce que ça va plus vite de dire qu’on est allé à Fukushima qu’a Tokyo ????





mercredi 25 avril 2012

Fragile bonheur


On se dit parfois que le bonheur est fragile.
Tous les jours, à tout instant, la vie nous tend des pièges…
Je lis souvent un blog, plein de bonheur, de vie, d’optimisme. Il parle d’une femme, de sa vie quotidienne, tourbillonnante, de son amour pour son homme, pour ses enfants pou son travail. Souvent il fait rire, relatant des situations cocasses.  Je n’y mets jamais de commentaires car il y en a des dizaines tous les jours, et je me dis que l’auteur n’a que faire de mes trois mots… Il y a quelques jours encore les visiteurs de ce blog partageaient les préparatifs des valises pour les vacances, on parlait de la joie de se retrouver dans un endroit qu’on aime, devant un verre de vin chaud, après une journée de ski. On sentait la chaleur de retrouvailles.
Une autre note le lendemain. Terrible. Quelques lignes. On comprend à demi mot qu’un enfant ou des enfants on ne sait pas sont morts. On comprend la douleur, le chagrin qui envahit la vie d’amis proches et la vie de cette femme qu’on connaît presque.
 J’ai tout de même osé mettre quelques mots de commentaires perdus au milieu de tant d’autres. Car la maladresse est mieux que l’indifférence… Elle est comme une main qui se pose sur une épaule et la serre un peu, pour dire qu’on est un peu là. Que la compassion n’est pas un gros mot…


Ca me ramène à la semaine dernière. Quand j’étais à Paris. J’étais joyeuse en prenant le métro ce soir là, et en pensant aux quelques minutes qui me rapprochaient de retrouvailles entre amis. Je pensais à tout ce que nous allions nous raconter devant un bon verre et un bon repas, et à ce havre de paix que serait cette soirée… Je pensais à toutes mes galères et me disais que quelques heures à les oublier ne seraient pas un luxe. La veille encore nous avions fixé l’heure du rendez-vous, parlé vite fait de choses et d’autres… Tout était léger encore…  Je n’ai même pas eu besoin de voir mon amie pour sentir que quelque chose clochait, sa voix seulement a suffi.
Depuis quelques heures, elle savait qu’elle était malade. Elle venait de le dire à celui qu’elle aime. Ils étaient abattus par cette nouvelle. Et je débarquais. Je me sentais comme une intrus dans cet instant. Je n’avais plus envie de parler de moi, mais juste d’essayer d’être la plus discrète possible dans cet instant. 
Il suffit d’une radio, d’une petite heure chez un médecin, pour faire basculer la vie dans une autre dimension. On pense à ses prochaines vacances, à la paire de chaussures dont on rêve, au verre de vin que l’on boira le soir, on pense à tous et à rien… Et puis soudain, on pense à ce truc qui s’est invité en nous, et qu’il va falloir combattre. Alors on oublie les vacances, les chaussures, et tout le reste et on devient l’ennemi juré de ce truc en nous. On pense aux forces à réunir, aux larmes qui vont forcément couler, à la peur de ceux que l’on aime, je dis ça mais je ne sais pas vraiment puisque je n’y suis pas. J’ai su tout de suite que même de loin, je serai celle qui garderait la main tendue, sans défaillir jamais. J’ai su que ma présence ce soir là, si elle n’était pas des plus opportune, devait être juste discrète et à l’écoute. Et c’est ce qu’elle devra rester. Car on ne peut parler ni se mettre à la place de celui qui souffre dans son corps. 
Ce soir là nous avons parlé longtemps de cette maladie qui rentrait dans leur vie, en buvant du champagne… Puis tout doucement nous avons parlé des élections, des enfants, des amis, du quotidien et de demain. Mais je me doute que dans sa tête à elle, il y avait, je vais voter et j’ai un cancer, j’ai des enfants et j’ai un cancer, un quotidien et un cancer désormais, et demain je devrais vivre pour virer ce cancer.  J’ai continué ma semaine en pensant à elle,forcée de faire avec cette nouvelle donne.
Que pourrai-je donner à part mon amitié profonde.
Quelques jours plus tard, nous avons parlé. Je ne sais pas trop comment on fait pour donner de la force, je me dis qu’on doit la puiser dans l’amour des autres. 
Je sais qu’elle va lire ces mots : « Je serai là chaque fois que tu en auras besoin. Je te l’ai dit, et je te l’écris. ».
Tu vas gagner. Je sais depuis toujours que u es une femme volontaire et qui ne renonce pas. Tu vas gagner.

lundi 23 avril 2012

Qui perd gagne....


Déçue, pas déçue, je ne sais pas… Etonnée ça je le sais. Le candidat qui depuis quelques semaines galvanisait les foules, celui qui avait su créer l’élan pour cette campagne molle, n’a finalement pas fait le score qu’on imaginait. 
L’argument du vote utile a joué son rôle, et comme certains ont eu peur il y a cinq ans de donner leur voix à une femme, les mêmes peut-être ont préféré le tiède au chaud. 
Bon pas la peine de pleurnicher sur tout ça, on dira que des français frileux ont permis à Holland d’avoir les deux points d’avance sur le candidat à battre. 
Hier soir on faisant soirée électorale dans mon salon. Deux Holland, deux Mélenchon et un Arthaud. Sœurette qui faisait le dépouillement dans son village du Gard était écœurée et m’envoyait des textos pour me dire que la Marine et le nain caracolaient en tête… On s’est donné rendez vous dans une petite quinzaine, parce qu’on est tous persuadés qu’on aura quelque chose à fêter.  Ce sera comme en 1981, je l’espère, et j’espère que les déçus seront moins nombreux dans les mois qui suivront.
Pour l’instant celle qu’on appelle le « troisième homme qui est une femme » (c’est débile cette expression) de cette élections n’en finit pas d’avoir gagné. Arrogante, vociférante, elle prend une place qu’elle n’a pas dans les médias. Ok elle a fait presque 20 %, ok ça fait peur, mais elle n’a pas gagné et elle n’est pas au deuxième tour. Elle a rameuté derrière elle un paquet de citoyens paumés qui se trompent. Je ne peux pas croire que 20 % de ceux qui vivent dans ce pays, ont cette haine en eux. Je souhaite  que non. Je préfère me dire que juste la moitié des ces électeurs sont des vrais partisans de ce parti. 
Je préfère alors penser que si la gauche reprend le pouvoir, le FN repartira à la niche. Le père a vécu, la fille a repris le flambeau, elle semble avoir hérité de son tempérament de pitbull. Ces 20 % de la contestation se déliteront je l’espère avec le départ de celui qui a fusillé ces cinq dernières années.
Le 6 mai sera un beau soir pour nous tous. Il faut le croire. Il faut que ça arive.





dimanche 22 avril 2012

Smartboy et moi... c'est niet


J’ai un flair infaillible. Je suis toujours la première à savoir que quelqu’un a pété, ou oublié de mettre du déo !
Qu’est ce que j’avais dit hier, hein ???!!!
Qu’est-ce que j’avais dit que cette invitation n’était pas innocent e ??? 
Mine de rien, on t’invite, il y a deux couples, et deux célibataires. Et on te dit tu verras, tu me diras ce que tu en penses… 
En fait tu crois que tes amis te connaissent, et tu te dis que si par hasard ils avaient eu une idée derrière la tête au moins c’est qu’ils pensent que la personne te correspond un peu. 
Et quant tu arrives, patatras tu te dis, erreur de casting évidente. Comment cette amie que je connais depuis vingt ans a pu se dire que je pourrais tomber dans les bras de Paul Newman ???
Elle me connaît, elle a déjà rencontré certains des hommes qui sont passés dans ma vie… J’aurais pensé qu’elle me cernait mieux.
Donc, l’homme m’a tout de suite fait penser à un croisement entre Paul Newman, et Pierre Douglas, la cinquantaine, œil bleu azur, petit début commencement de calvitie naissante, teint hâlé, chemise noire enserrant un torse apparemment musclé avec bouton à deux doigts de craquer sur ledit torse, jean et chaussures en cuir cirées juste avant de descendre de la voiture, je suis sûre que le petit chiffon est dans la boîte à gants de la Smart. Oui, je sais qu’il a une Smart parce qu’il m’a raccompagnée chez moi….
J’ai failli mourir de rire intérieurement quand vers la fin de la soirée, j’ai dit que je devais aller prendre mon tram, et que le smartboy m’a demandé où j’habitais. Il a tout de suite proposé de me raccompagner et j’ai tout de suite accepté. Je ne suis pas fan du tram et des ballades dans mon quartier, après minuit. Quand j’ai dit oui, j’ai entendu le silence et aussi j’ai entendu le " ils vont coucher "  dans la tête de mes quat’zamis…
J’ai été assez amusée aussi, que le mari de mon ami, passe la soirée à nous trouver des points communs, à vanter mes mérites de femme libre et indépendante, et de tas de petits détails qui pouvaient me faire passer pour une femme hors du commun… 
Amusée aussi du comportement de smartboy à l’humour incessant et pas toujours facile à comprendre. Bon, l’homme est en représentation, et comme il est agent immobilier, il a l’habitude de jouer son rôle de charmeur…  
Et plus qu’amusée, quand ce matin, à une demi-heure d’intervalle, j’ai reçu deux appels de mes amis. Le premier de D, qui  sans détour m’a demandé si  on avait finalement couché. J’ai juste eu le temps d’aller voter, et à la sortie des urnes, j’avais l’autre appel, celui de mon amie  organisatrice du dîner, qui elle n’osait pas me poser la question et a prétexté que je venais de l’appeler alors que as du tout… J’ai moi-même répondu à la question qu’elle n’arrivait pas à poser. 
Bon maintenant je réfléchis et je me dis, que décoiffé, en baggy et baskets, entre quatre yeux cet homme gagnerait peut être en simplicité et par conséquent à être connu.
Mais je ne suis pas Carla, ce n’était pas Nicolas, je n’aime pas Séguéla…



samedi 21 avril 2012

Meetic chez les zamis...


Je le vois venir gros comme la Tour Eiffel sur l’Arc de Triomphe….
Je buvais mon café ce matin avec mes deux zamis, quand une autre zamis les appelle. Elle les invite ce soir et aussi elle m’invite si je veux. Bon j’ai bien compris ce matin qu’on ne voulait pas me laisser gamberger ce week-end. Tout le monde veut savoir ce que je fais ce soir… En même temps ça me fait chaud au cœur. C’est le troisième appel depuis ce matin pour savoir si je suis occupée. Ma semaine parisienne m’a fait un bien fou. L’hôtel, les petits dej’, le rien à gérer sauf moi. Je me sens mieux, même si rien n’a changé. 
Alors ce week-end mon esprit est un peu plus sociable. J’ai accepté le café aux capus, j’étais contente que le hasard me fasse croiser mes deux copines avec leur petit garçon. Mes zamis voulaient qu’on se fasse un ciné en fin d’aprèm… Et la soirée électorale tous ensemble, pour savourer la première victoire, car on ne doute pas que demain sera ROSE voire ROUGE et aussi VERT. 
Et pour ce soir, donc. Ben la copine qui invite me dit que nous serons 6. Elle, son mari, mes deux zamis, moi et une autre personne. Quand je demande si je connais le sixième invité elle me dit que non et que « je lui dirai ce que je pense de lui »… C’est l’agent immobilier qui vient de leur vendre leur maison et qui leur a dégotté les je ne sais combien d’hectares à la campagne, avec maison et futures écuries pour leurs chevaux. Qu’est ce que je peux pense de cette personne et quelle importance ça a ???
En y réfléchissant un peu, je me demande si on ne serait pas entrain d’essaye de me caser ???
Le mari de ma copine devait être marieuse dans une autre vie. C e n’est pas la première fois qu’ il tente le coup. Il  avait déjà essayé d’organiser chez moi il y a quelques années une rencontre entre un de ses meilleurs amis célibataires et ma copine Zaza. Ce fut un véritable fiasco. Ma copine ayant tout de suite flairé l’anguille sous la roche, a été on ne peut plus odieuse. Alors que le jeune homme lui, était conquis. Dure soirée pour lui. Heureusement, le mari de mon amie ne s’est pas découragé, et il a trouvé une autre jeune femme, pour son pote. Depuis, ils ont deux enfants, deux maisons, et nagent dans la félicité. 
Je flaire donc que ce soir, on tente le coup avec moi. 
C’est le genre de chose que je déteste. J’essaierai de ne pas être aussi odieuse que Zaza, mais je ne suis pas certaine d’être très fan d’une telle soirée.
Tout cela part d’une bonne intention. J’ai hâte en tout cas de voir avec qui on « m’envisage »….

dimanche 15 avril 2012

c'ados


Je ne compte pas. On ne compte pas avec ses enfants. 
Je me souviens d’une vieille chanson, d’une mère dont le petit garçon fait la liste des petits services qu’il lui a rendus,  et elle en larmes lui répondait que ce qu’elle faisait pour lui, la tendresse, les nuits d’insomnies, la patience, …C’était cadeau.
 Elle me tirait les larmes… Elle me les tire encore… Surtout quand je suis en mode cafardesque comme en ce moment.
Je n’ai pas compté les dernières semaines les heures passées à chercher des solutions pour aider mes tdc.
Parler pour la énième fois avec la CPE du lycée du cas nounours. Vendredi dernier c’était le jour du rendez-vous avec le proviseur, la CPE, le Ken, le nounours, la copsy (conseillère d’orientation psy).  La dernière fois j’avais fini en pleurs, surtout de voir à quel point la discussion avec le proviseur était stérile, à quel point le Ken n’avait aucun argument mais semblait être des deux parents l’adulte structurant.
Vendredi ça commençait mal. La copsy n’était pas là. Rendez vous oublié. Le Ken était lui aussi aux abonnés absents. Quand je suis entrée dans le bureau du principal, il a commencé par m’appeler par mon nom de femme mariée que je ne pote plus depuis dix ans. « Bonjour Madame F. »J’ai rectifié. « Non pas madame F. madame G »Réponse « L’élève s’appelle F, donc pour moi vous êtes madame F ! » . Je me disais que si on partait su de telles bases on était mal barré. Surtout que c’est un truc su lequel je ne lâche pas. Donc j’ai précisé que « non je n’étais plus madame F depuis dix ans et que je n’avais plus le droit d’utiliser ce nom ». Ma raison de ma présence n’étant pas la femme et ses combats, j’ai laissé tomber.
Finalement le Ken est arrivé. Amaigri, le cheveu de plus en plus gris, ridé, assez pitoyable. J’ai su tout de suite que j’étais seule à avoir cherché une solution. Je croyais l’avoir trouvée. J’avais décidé de proposer la déscolarisation du nounours, pour le confier à son oncle tailleur de pierre, loin de Bordeaux. Je pensais avoir trouvé le moyen d ‘éloigner  le nounours de son entourage nocif, de ses copains à la dérive, il aurait travaillé la journée et retrouvé ma sœur, ses cousins le soir, une ambiance un peu plus apaisante que celle que nous connaissons actuellement.  J’ai demandé à pouvoir donner mon point de vue sans être interrompue, j’ai parlé avec calme et conviction. Ca a permis au proviseur de comprendre que j’avais totalement conscience du problème actuel. Avec cette solution je me sentais plus forte et plus active, je savais que je ne pleurerai pas. La solution n’était pas réalisable, dommage. Nous sommes ressortis avec des rendez vous avec assistante sociale, copsy encore, un conseil d’entamer une thérapie, et d’avoir recours à un éducateur…. J’ai donc vu la copsy mardi juste après une réunion professionnelle, au moment du repas, pour ne pas empiéter sur mon temps de travail. Le nounours ayant séché la réunion, nous avons fixé deux autres rendez vous pour la semaine à caler entre les réunions professionnelles obligatoires et le rendez-vous orientation avec le prof principal de la lutine. Pour cause de vacances scolaires, je devrai attendre quinze longues journées à douter et à penser aux entretiens futurs. 
Il va me falloir trouver un maître d’apprentissage pour le nounours, gérer les deux prochains mois avant les vacances, essayer d’être vigilante et de veiller à ce qu’il ne sèche pas tous les cours. Le mieux serait de trouver un stage en entreprise tout de suite. Je suis à peu près certaine que séparé de ses acolytes, occupé la journée, le nounours se calmerait un peu. 
Pour la lutine aussi c’est un peu compliqué. Je l’ai déjà dit dans la note précédente. Je voudrais qu’elle comprenne qu’il suffirait d’un peu de travail pour que tout aille bien pour elle. Mais nos discussions finissent toujours en disputes quand nous abordons le sujet travail personnel.
Pendant que je tapote j’entends que ce soir dans la télévision, une émission a pou thème « Enfants ingérables, parents dépassés ». Je vais peut-être me sentir moins seule…





Pour ne pas tomber


Cette note est juste pour moi, pour que j’arrête de garder toutes ces questions qui passent dans mon cerveau, sans cesse, sans ordre, sans logique…..
La première, pas la principale, mais récurrente, et finalement celle qui amènera cette note.
A quoi sert un blog si on se censure, si on y met pas tout justement qui passe dans le cerveau ?
Quand j’avais une psy, je m’interdisais de me censurer. Je payais donc je pouvais, je devais tout dire. Je n’ai plus de psy, d’abord parce qu’un jour, il y a quelques années je semblais avoir trouvé les clefs, et en plus maintenant je n’ai plus les moyens de ce luxe.
Alors le blog m’a fait du bien dans ce sens. Y mettre comme dans un journal intime, tout tout tout. Tout ce qui fait rire ou pleurer ou peur ou rien du tout pace que personne n’en a rien à cirer.
Depuis des semaines, je censure une chose. Une chose qui m’obsède. En tout cas une chose qui prend beaucoup de place, de plus en plus.  Je ne fais plus rire dans mes notes depuis assez longtemps. La dernière note dans laquelle j’ai pu avoir du recul sur ma situation doit être bien bien loin dans les archives. Je parle politique pace que c’est le moment, parce que c’est important, parce que j’ai envie de croire que les choses peuvent changer… Je m’épanche sur mes difficultés avec mes ados, sur la famille Mattel et sa connerie hallucinante, j’essaie de raconter parfois ce qu’on peut mettre dans une casserole quand il n’y a plus grand chose dans les placards et le frigo. Je raconte à quel point vivre sans vivre est épuisant, moralement, à quel point aujourd’hui dans notre pays, on peut sans le savoir avoir très près de soi des personnes qui sont au bord du gouffre, des personnes à la vie normale en apparence. On ne remarque pas le petit coin de vernis qui s’écaille, le vernis qui cache tout le reste et qui quand il aura disparu en totalité, si ça arrive un jour, laissera apparaître quelque chose qu’on n’aurait jamais pu imaginer.
Je tourne autour du pot, je tourne je tourne….
Sous le vernis c’est moi bien sûr.
Le vernis c’est moi qui travaille, qui souris, qui vais à des réunions, qui prends le bus, qui parle de tout et de rien, moi qui reste debout mais qui suis prête à m’écrouler.
La baisse de régime est là.
Je n’ai plus de psy mais ma psy me disait toujours « vous n’êtes pas une personne à tendance suicidaire ». Heureusement qu’elle me la dit. J’y crois. Ca me sauve certainement.
Là je vais dé-censurer. Tant pis je vais le dire.
De toute manière la plupart des personnes qui viennent ici, ne me connaissent pas. Donc je peux lâcher. Et celle qui me connaissent savent dèja quel champs de bataille est ma vie actuelle.
Je suis en ce moment proche du suicide. Mais je ne le ferai pas. Je le sais. Mais je comprends parfaitement en ce moment comment on peut en arriver au passage à l’acte. Je comprends que je n’aurai jamais le courage et c’est certainement tant mieux.
Mais ce que je comprends aussi qu’on ne doit pas juger ceux qui le font. C’est certainement que même un quart de seconde ils ont perdu de vu quelque chose de plus fort que tout. L’espoir, ou l’idée de la possibilité d’un espoir. Et à ce moment là, ça doit être comme un rideau noir qui tombe et empêche de voir tout ce qui peut raccrocher à la vie. Je l’écris comme ça vient. Parfois le désespoir peut être si total qu’on n’est plus en capacité de trouver le petit fil qui raccroche à ceux que l’on aime. 
Moi le fil, je ne peux le lâcher. Ce sont mes tdc. Eux, je le sais se perdraient si je disparaissais. Je ne peux pas leur faire ça. Je n’ai pas envie qu’ils se construisent avec cette douleur. Je me dis que même si en ce moment la vie est douloureuse, merdique, violente, même s’ils ne comprennent plus nos querelles, mes colères, ma tristesse, mon agressivité, malgrè tout ça, ils ont besoin de moi. Ils ne savent plus qu’on s’aime. Que je les aime. Je ne sais plus leur montrer. Je ne trouve plus les solutions à nos problèmes, mais je les cherche encore. Je sais que j’ai du mal à les nourrir mais je les nourris encore. Depuis des semaines je porte un jean complètement déchiré aux  fesses que je cache avec des pulls ou des chemises longues, mais eux peuvent changer de jean tous les jours. Je me dis que pour moi ce n’est pas grave.  Bientôt très vite, mon portable sera coupé, une facture non payée et c’est fini. On ne rigole pas avec 78 euros de retard chez SFR. Bientôt, en mai en juin, surgira l’ATD qui amputera mon salaire de 800 euros pour n’avoir pas pu payer ma taxe d’habitation en novembre dernier. Ce serait bien si c’était en juillet le mois où les TDC seront normalement en vacances chez leur père, car ce moi là pour manger, je devrai jouer serré. Bientôt, je devrai répondre aux huissiers qui me harcèlent  pour une facture d’eau qu’on me réclame alors que je ne la dois pas puisqu’elle date des mois qui ont suivi mon déménagement l’an dernier, et que je ne sais comment prouver que j’avais fait passer la régie des eaux pour relever et couper le compteur.  Bientôt les autres huissiers toqueront à ma porte pour me faire régler une facture de chez Orange que je refuse de payer car on n’a pas pu m’expliquer comment elle pouvait être aussi élevée et que je suis certaine qu’il y a erreur. Mais que je ne peux pas le prouver. Alors comme ils sont plus fort que moi… En attendant, ma voiture, ma machine à laver, mon aspirateur ont rendu l’âme.  Tout ça n’est pas si grave sûrement. 
Ce qui est plus grave c’est le nounours qui va se faire virer de son lycée, pour qui je cherche une solution, et la difficulté pour moi de m’entendre dire que je dois demander l’aide d’un éducateur.  Echec total. Mais je ne dois pas le lâcher.
La lutine, se cherche elle aussi. Elle croit que la vie est légère et c’est tant mieux. Elle croit que la vie n’est que bavardages, histoire de l’art et surtout pas maths, français et anglais. Alors son bulletin est catastrophique. Il faut trouver la bonne orientation pour elle. Ses talents sont du côté de l’art, du théâtre, du dessin, de l’histoire des arts qu’elle adore. Mais aujourd’hui le talent doit être du côté des maths, du français. Je ne dois pas la lâcher non plus sinon ce sera aussi l’échec.
La gazelle fait sa vie, et je sais qu’elle n’est pas facile. Je ne peux plus l’aider qu’en lui disant que je suis là. 
Voilà finalement les trois raisons qui font que je n’ai pas le droit de prendre plus de deux comprimés de Lamaline à la fois.
Je regarde sur internet quelle est la dose à ne pas dépasser. La Lamaline contient de l’opium et de la caféine. Elle me fera dormir quelques heures. Elle me fera supporter le départ des deux tdc chez leur père, hier après midi. Alors que je n’en pouvais plus, que nous venions de nous disputer au lieu de nous dire que nous nous aimions alors que nous allions nous quitter pour une quinzaine de jours. Alors que je ne voulais pas aller chez ces amis qui m’avaient invitée, et qui voulaient que nous allions manger au restau, qui voulaient me le payer. Mais même ça c’est inacceptable. 
Alors la Lamaline m’a endormie quelques heures, pas plus. Je sais que la double dose m’endormirait plus longtemps, plus profondément, je sais que les antidépresseurs que j’ai arrêté petit à petit, que les antidouleurs qui restent au fond d’un tiroir, sont là. Mais je les laisse où ils sont. Je n’ai pas envie. Ils ne sont pas une solution. Je veux vivre encore même une vie de merde. 
Parce que je me dis qu’un jour peut-être ça ira mieux.
C’est tout. 
Parce que je veux voir Sarkozy se faire virer.
Je veux voir la gauche revenir.
Je veux voir mon fils cuisinier, ma fille artiste, et leur grande sœur heureuse.
Je veux me voir encore amoureuse peut-être un jour.
Je veux préparer des repas pour ceux que j’aime  et inventer pour eux des recettes comme je le faisais avant.
Je veux m’acheter des bouquins, des jeans, des sacs, des chaussures.
Je veux voir Florence, Madrid, Londres et Venise aussi.
Je veux m’allonger au soleil avec l’esprit léger.
Je veux être une mère superficielle et légère à nouveau.
Je veux rire avec mes amis. Prendre des cafés en terrasse au soleil.  
Je voudrais pas crever comme disait Boris, sans avoir vu ….























vendredi 13 avril 2012

Besoin de me poser ailleurs, un peu...


La semaine prochaine sera parisienne. Pas les vacances bien sûr, mais un bon gros lourd stage de « structuration de bases de données », dix heures par jours devant l’ordi, à jongler avec les requêtes, les mots-clefs, les thésaurus, les liens, les concaténations et les esperluettes… Heureusement le soir, je serai à l’hôtel, comme si j’étais en vacances. Une photo d’identité et hop je fais faire ma carte culture, et hop je peux couper toutes les files de tous les musées nationaux et visiter toutes les expos que je veux. En même temps après dix heures de structuration j’aurai peut-être tout simplement envie de rien faire….
Ah si j’étais riche, je saurais quoi faire, j’irais au théâtre, je ferais quelques boutiques, quelques bouquinistes, tous les soirs je me ferais un petit restau, j’irais m’acheter du thé chez machin, du chocolat chez truc, des pâtisseries ou des macarons chez bidule. Je traînerais dans les galeries, et les passages. Je reviendrais avec une valise de petits cadeaux pour mes tdc. 
Tant pis, je ne suis pas riche. Mais je peux aller m’asseoir sur un banc d’un petit ou d’un grand parc, je peux aller boire une menthe à l’eau et écouter les conversations des autres consommateurs, je peux flâner comme une touriste dans les beaux quartiers. 
Tout cela me reposera en tout cas de ces dernières semaines si dures. 
La lutine sera larguée par son père chez sa cousine, car Barbie n’est toujours pas décidée à accueillir sa belle-fille pour les vacances. Alors on lui fait croire qu’on l’envoie une semaine en vacances pour lui faire une surprise ! Elle n’est pas dupe. Et en plus elle est ravie de voir sa cousine. Le nounours sera moins gâté. Il a droit lui à sa semaine chez son père, mais il travaillera avec lui tous les jours. 
Je suis si fatiguée de tous mes problèmes que je passe le relais en évitant de penser que tout ne sera pas parfait. 
Il me faut me poser un peu et lâcher un peu avec les soucis du quotidien.
Donc même si c’est une semaine de travail, la semaine prochaine sera je l’espère pour moi un peu reposante.

dimanche 8 avril 2012

Paul, Jacques, Boris... les autres et moi...




Il y a des moments, et avec moi c'est rare où l'on n'a plus de mots pour dire ses souffrances alors on pend ceux des autres.


En écho à ceci et à ceci....
En hommage aux mots des hommes libres et révoltés...
En écho à toutes mes larmes...


JE VOUDRAIS PAS CREVER


Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir


Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche


Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...


Boris Vian

samedi 7 avril 2012

Pour une fois, une note que je n'ai pas écrite...


Grand Gala des Enfoirés


Au moment ou SARKOZY et HOLLANDE promettent une période d'austérité et un plan de rigueur 
pour la France, (raide pour le premier, « douce » pour le second) on peut trouver utile de connaître 
la liste, très incomplète, fournie par le Nouvel Observateur, (n° 2359 du 21 Janvier 2010), des 
personnalités qui ont choisi de fuir fiscalement leur pays pour s'installer soit en Suisse, soit dans un 
autre paradis fiscal.
S'ils l'ont fait en toute légalité: achat dune résidence en Suisse, séjour inférieur à 6 mois sur le sol 
français, etc, pourquoi certains d'entre eux continuent-ils à s'immiscer dans la vie politique 
française, participant activement aux campagnes électorales, soutenant tel ou tel candidat, pire 
encore, officiellement investis par l'État pour représenter la France à l'étranger, comme c'est le cas 
d'Alain Delon, parrain officiel du pavillon français à l'Exposition Universelle de Shanghai.
Parmi les plus actifs dans ce domaine, citons :


Alain Delon, à Genève depuis 1999
Johnny Hallyday à Gstaad depuis 2006 : son concert du 14 juillet 2009 à coûté 500 000EUR aux 
contribuables français
Charles Aznavour
Patricia Kaas
Daniel Auteuil
Emmanuelle Béart
Marc Levy
Michel Houellebecq
Alain Prost
Jean Alesi
Richard Virenque
Amélie Mauresmo
*Guy Forget
*Richard Gasquet
*Henri Leconte
*Gaël Monfils
*Cédric Pioline
*Jo-Wilfried Tsonga
(* l'équipe de tennis de Suisse...)


Ils payent tous leurs impôts en Suisse. 
Encore plus grave, des personnalités connues qui exercent actuellement, ou exercé récemment, un 
pouvoir politique économique ou financier en France, parmi eux :
Antoine Zacharias (Vinci)
Claude Berda (AB groupe, TF1)
Daniel Hechter (couturier)
Jean-Louis David (salons de coiffure, cosmétiques)
Enfin, les rentiers et les héritiers dont les fortunes ont été créées en France, avec le soutien de 
centaines de milliers d'ouvriers français :
- Eric Peugeot
- Jean Taittinger, PDG de la société du Louvre, ancien ministre de la Justice et député de la Marne
- Philippe Hersant (patron de presse du Groupe Hersant)
- Corinne Bouygues (héritière de la fortune Bouygues)Les familles :
* Defforey (Carrefour)
* Mulliez (Auchan)
* Halley (Promodès)
Tous résident à Genève ou dans ses environs.
Le cas Emmanuelle Béart est intéressant: elle manifeste en France pour encourager les 
Français à accueillir et nourrir les sans papiers", puis retourne en Suisse, tranquillement.
Florent Pagny vit en Argentine, refuse de payer ses impôts en France, mais vient donner des 
leçons de générosité aux français avec le Concert des Enfoirés. Bel enfoiré, en effet.
Le cas Noah est passionnant, il vit aux USA, vient en France faire la promotion de son 
dernier album, encaisse ses royalties grâce aux couillons qui l'élisent régulièrement " Français le 
plus populaire de l'année ", et ne repart jamais sans vomir sa haine. 
...Et refuse de payer un redressement de plus de 600 000 euros ...
Aux USA , l'exilé doit payer au fisc américain la différence entre impôt qu'il paye à l'étranger et 
celui qui serait le sien dans son pays. 
S'i ne s'exécute pas, il ne peut plus entrer sur le territoire américain car recherché par le fisc! super, 
non ? Il peut aussi perdre la nationalité américaine.
Que tous ces gens qui n'aiment pas fiscalement la France, la quittent et l'oublient définitivement, 
qu'ils n'en profitent plus pour venir s'y faire soigner.
Nous qui risquons de devoir nous serrer la ceinture, nous proposons de boycotter les concerts, les 
disques, les livres de tous ceux qui ne participeront pas à l'effort de solidarité nationale, aux médias, 
nous demandons de ne plus offrir de tribunes pour la promotion des films, des disques, de
cesser le sponsoring aux sportifs exilés.
Aux députés nous demanderons d'étudier un projet loi pour qu'il ne soit plus possible à un évadé 
fiscal, de venir se faire soigner dans un hôpital public français, ni représenter officiellement la 
France à l'étranger.
Mais il ne faut pas se limiter à cela car cela sous-entendrait que le serrage de ceinture, la 
rigueur, le remboursement de la « dette » sont non seulement inévitables mais légitimes.
C'est pourquoi il faut voter MELENCHON à la présidentielle puis Front de Gauche aux 
législatives car ce sont les seuls qui proposent une véritable réforme fiscale, une réforme qui 
n'impose pas le serrage de ceinture austéritaire à toute la population, sans distinction de revenus.
La « dette » n'est pas celle de toute la population, c'est celle qui résulte de la baisse des 
cadeaux fiscaux faits aux plus riches et qui a provoqué une baisse de ressources de l'Etat, 
contraint d'emprunter ce qui lui manquait … à ces mêmes riches !... qui se font un plaisir de 
lui prêter ce qu'il leur a permis d'économiser sur leurs impôts.
En prêtant avec intérêt à l'Etat, ils accroissent ainsi encore leur fortune... (depuis le décret 
Giscard de 1973, l'Etat n'a plus le droit d'emprunter à la Banque de France ou maintenant, à 
la Banque Centrale Européenne). 
Fortune dont nous finançons l'augmentation par la rigueur (suppression de services publics, 
blocage des salaires et des pensions, baisse des remboursements sécu, de la protection sociale, 
etc... chômage dû aux délocalisations et à la désindustrialisation causées par la recherche à 
l'étranger de profits supérieurs encore).
Si vous pensez que ce message est légitime, faites-le circuler.
Votez Front de Gauche !

lundi 2 avril 2012

Tu seras un homme mon fils...


The problem today is ….
Ado numéro deux. 
The Nounours Chamallow.


Je suis dans la perplexitude… Ah si j’étais candidate présidente moi aussi j’en inventerais des mots !!!!


Que faire quand on sent la dérive…


Que faire d’un jeune homme, d’un futur homme qui se prend pour un adulte, mais sort encore attifé comme un gamin de maternelle ?
Que faire de ce futur homme, qui le samedi prend de grands airs virils et affirme que l’an prochain, on va voir ce qu’on va voir quand il aura 18 ans et qu’il quittera le nid, et le dimanche regarde les « Intouchables » collé contre sa mère en tripotant l’oreille de son du doudou de son enfance sans le cacher du tout ?
Que faire de ce futur homme qui demande le dimanche soir à ce qu’on le réveille le lundi à 7 heures pour le lycée, et traîne traîne tant que pendant qu’on bosse et qu’on le croit parti pour les cours, reste toute la journée à la maison ?
Que faire de ce futur homme, dont le père a finalement lâché la bride en disant « Puisqu’il ne veut plus venir chez moi qu’il fasse ce qu’il veut » ?
Que faire dans ces moments où l’envie c’est de foutre des claques, de gueuler, et de senti que plus rien n’a de prise ?
Que faire quand on a peur que l’ado se perde et qu’on ne sait plus à quoi l’accrocher pour que la relation persiste ?
Que faire quand on entend la menace de fugue, de suicide, comment démêler le vrai du faux, l’intox du vrai sentiment ?


Que dire quand on n’a plus que l’amour à offrir et qu’on a le sentiment que même ça….


J’ai su décrypter, tenir tête, maintenir la relation avec la gazelle.
Il y eut tout de même cette longue année de rupture.


Que faire sinon douter de ses capacités à être une bonne mère, ou une mère tout simplement ?


Vendredi, j’irai au septième rendez vous avec la CPE le proviseur, pour essayer de comprendre, de trouver des solutions. Encore une fois je demanderai ce qui peut aider ce futur homme.
Ken sera là. Il jouera les pères autoritaires et je passerai encore une fois pour la mère laxiste.
Il parlera à son fils comme un père responsable et « cadrant », alors que depuis des mois, il a osé virer sa fille de chez lui, et depuis peu, il a aussi lâché son fils. Et je ne dirai rien pour ne pas avoir l’air de régler de comptes.


L’an dernier j’avais parlé d’apprentissage et j’ai eu le tort de céder quand on m’a dit que le nounours n’était pas prêt. Je sais maintenant que j’avais raison. Ce futur homme fait les frais de ce cafouillage. En plus d’avoir saccagé cette année, il est maintenant persuadé qu’il n’est pas fait pour la cuisine. Il veut partir dans les espaces verts. C’est en fait pour l’école qu’il n’est pas fait… 


Comment savoir ce que l’on n’a pas fait ou ce que l’on aurait pu mieux faire ?