dimanche 30 octobre 2011

Marronnier du jour et homme de ma vie... en vrac...


Parfois on n’a rien à dire mais on a envie de l’ouvrir quand même. Je suis tombée du lit ce matin !!! Un dimanche matin à 7 heures, je devrais encore avoir quatre ou cinq heures de sommeil devant moi. Mais voilà, pour une fois que je sais qu’on change d’heure, je l’ai fait hier soir sur mon BBerry, mais j’ai déréglé mon réveil et voilà qu’il a sonné à 6 heures 30 enfin 7 heures trente d’hier si j’ai bien tout compris. J’ai d’ailleurs réalisé que je me fous tellement du temps et de l’heure que chez moi aucun des appareils munis d’horloges n’est à la bonne heure. Même ma grosse pendule de gare Ikéa, est arrêtés sur 7h 45 depuis des mois… Seule la box se démerde toute seule et s’auto-change d’heure. Hier soir, la gazelle est passée et m’a remis les pendules à l’heure. Ca m’aurait presque dérangée !!!! J’aime pas ce harcèlement de la pendule et du temps… Comme tous les hommes de la famille, non je n’ai  changé de sexe entre deux heures et trois heures, mais je crois avoir pris beaucoup plus à Pierrot de la Lune, qu’à Mamamia. Pierrot avait des montres mais il avait décidé d’être un résistant du changement d’heure. Il gardait la même heure été comme hiver. Il se foutait d’ailleurs lui aussi du diktat des pendules. Frèrot lui est pathologiquement en retard et je crois que Mamamia s’est usée à lui dire « Michmuch dépêche toi » Et lui s’est usé à répondre inlassablement « Atteeeeeeeeeeeeeeeends !!!! ». Il me semble aussi que soeurette courage et son Pablito ont le même langage. Je l’ai bien compris quand il est venu m’aider à déménager. Mêm’ pas il s’est aperçu qu’il est arrivé avec deux heures de retard, alors qu’à 9heures et trois minutes sa mère m’appelait pour savoir s’il était bien arrivé. Mêm’pas ça m’a énervée, et mêm’ pas ça nous a empêchés de boire un café pendant une heure avec PhilzeFil quand je suis allée chercher des cartons au boulot. Et mêm’ pas ça nous a stressés de n’avoir été efficacissimes de quatorze à seize heures.
Hier soir il m’a fallu rebooter mon cerveau deux fois pour me faire auto-comprendre si demain qui est maintenant aujourd’hui, je serai en retard ou à l’avance chez ma copine Zaza pou manger, si j’oubliais de changer d’heure. D’autant plus que frérot vient avec moi et que comme il est toujours en retard, la si on était en retard sur le retard, ça risquait de faire trop. Alors j’ai appelé frérot pour lui dire qu ’on changeait d’heure. Mais comme on passe à l’heure d’hiver, en fait on recule, alors le risque c’était plutôt d’être à l’avance. Mais comme on est toujours en retard, on risquait finalement seulement d’être à l’heure. Mais comme Pierrot et Zaza sont toujours à la bourre, il n’y a finalement aucun risque…. Et comme en fait entre frérot, Pierrot, Zaza et moi on se fout totalement de l’heure, personne ne stresse, si on est en avance on discute et faisant la cuisine, et si on est en retard, de toutes manières le repas n’est pas prêt… Tu me suis toujours ? Nan ? Pas grave. Alors ça ne servait à rien que j’appelle frérot. D’ailleurs il était au restau, y’avait un bruit de ouf, et je n’ai pas insisté vu qu’il n’entendait rien…
L’exactitude est la politesse des rois. Expression à laquelle je ne pige rien. Si quelqu’un veut bien m’éclairer sur le sens de cette phrase. De toutes manières je ne suis pas reine…. Et puis cette expression est complètement datée obsolète. Elle est bonne pour les temps où on n’avait pas de portables, quand on ne se disait pas sans arrêt « T’es où ??? », « Tu fais quoi ???» et on répondait « J’arriv !!! » ou même « Je suis là » ou même «  Je vais sonner chez toi !!! » ou même y’en a un d’un côté de la porte avec son portable sur l’oreille et l’autre de l’autre côté de la porte avec son portable sur l’oreille. Je le sais c’est du vécu. Qu’est ce qu’on peut être ridicules parfois.

Rien de rien à voir :
Hier soir, y’avait l’homme de ma vie à la télé. Michel. Oui Michel. Ben Michel Onfray que diable. J’ai failli virer la gazelle plus tôt pur pouvoir profiter pleinement de ce qui allait passe entre lui et Pollony et sa copine chez Ruquier. Mais comme la gazelle avait peur de rater le dernier bus à cause du changement d’heure, elle est partie avant la rencontre. Pourquoi je n’ai jamais croisé cet homme pour tomber amoureuse de lui ? Pourquoi, il m’illumine, il est lumineux, il remue tout dans mes neurones, il est humain, humaniste, libre, libertaire, et moi il me donne envie de libertinage… Bon je me calme !!!  Il a ridiculisé Pollony avec sa question à la con sur Kant que même pas si ça se trouve elle-même elle comprenait ce qu’elle disait. Genre je me la pète ancienne prof qui va poser une putain de question au philosophe, qu’il va comprendre qu’elle aussi elle peut pense. Sauf que la question elle est tellement longue et chiante que même Michel Onfray, finit pas s’ennuyer. Audrey la Poule qui ne veut pas rester sur la touche, en rajoute une louche, mais juste un cran plus bas que sa copine, et on se fout complètement de sa question. Et ce petit salaud de Ruquier qui se permet de latter Omar Sy, pendant l’intervention d’Onfray  en lui demandant si il a pigé un peu de quoi qu’on parle ??? Ben oui un noir des banlieues, qui fait rigoler  su canal avec son SAV, qu’est ce qu’il peut comprendre à la philo. Alors merci Omar pour ta réponse et bravo Onfray, qu’on a senti plus poche de Sy que des deux grannnndes journalistes.
Et puis un grand bravo à ce type là, Poutou. Ouais ben voilà, je ne le connaissais pas ce mec. Ben quoi finalement moi il m’a presque donné envie de voter pour lui. Pas de charisme, pas de costard, pas de lunettes. Un type de la rue, avec des pauvres vieilles chaussettes noire et rouges qui lui tombaient sur les chevilles. Avec un jean noir un peu court. Avec un salaud de la régie qui n’arrêtait pas de mettre les gros plans sur ses mains, qui tremblaient un peu et se serraient su les accoudoirs, juste pour qu’on voit que ce mec est pas habitué à la télé et qu’il a un peu la trouille. Avec un Ruquier qui le tacle dès le début et tout au long de la présentation, en lui demandant ce qu’un mec aussi commun et fadasse fait à la candidature à la présidence. Je ne discute pas sur le fond et les idées de cet homme, je n’ai pas lu le programme du NPA. Mais ce que je dis c’est que cet homme représente ce que nous sommes bien plus que tous les socialistes de toutes les dernières années. Il bosse tous les jours dans son usine, c’est ce qu’il dit en tout cas, il ne s’est pas fait payer un costard, des pompes et même pas des chaussettes par le parti pour aller faire l’homme politique sur les plateaux télés. Il ne fait pas un discours, il parle, il discute. Cet homme c’est un peu nous, les gens. En tout cas, si c’est un comédien ou un menteur, je me suis bien fait avoir. D’ailleurs c’est juste pendant son échange avec Onfray que la gazelle m’a dit au revoir et je n’ai pas trop suivi. Il faut que je trouve un replay. Les deux grandes journalistes elles, ont beaucoup plus dû mouiller leur string en jouant les « nous-les-intellos », face à Onfray, que face à Poutou. Son discours d’après elles plein de poncifs, ne vaut-il pas bien des discours pleins de mensonges des autres. Trop de mépris, trop de préjugés hier soir, les filles et Laurent… Je crois bien que finalement le philosophe était bien plus proche de l’ouvrier communiste, du comique noir, de la jolie jeune petite actrice beur, que de vous trois, stars du PAF qui vous croyez si intelligents. J’ai aimé cette émission. Elle a pris sa valeur à votre insu. En tout cas c’est ce que moi j’ai senti. Et je ne zappe pas le film présenté « La source des femmes » et son réalisateur, qui lui aussi a remis le trio à sa place.
Je vais peut-être dormir un peu moi maintenant, après tout il n’est que 9heures 21….

samedi 29 octobre 2011

Ah mes filles ah mes fillles !!!! >Moi je les aimes trop OHOHOHO !!!!


La gazelle et moi nous avons fini par nous retrouver. J’essaie de ne pas me poser trop de questions sur le pourquoi de se retour vers moi. Peut-être tout simplement parce que je suis sa mère et qu’on n’oublie jamais sa mère. La grande croix qu’elle avait faite sur moi pendant une grande année s’est gommée avec le chapitre de cet été. J’ai été là pour elle, sans m’imposer, ce que je ne sais de toutes manières pas faire.  Je crois avoir donné beaucoup de moi-même dans ces quelques semaines de sa vie. Je le paie depuis trois mois puisque les douleurs dans mon dos ont démarré à ce moment-là. Toujours est il que depuis septembre, chaque jour la gazelle vient passer la soirée avec moi. Parfois elle reste chez elle. Je ne demande rien. Je laisse le silence entre nous. Elle a beaucoup changé en quelques années. Elle ne porte plus de bijoux. Elle a les cheveux coupés tout court une drôle de coiffure pas trop de mon goût mais bon…. Elle pote des joggings noirs, des vestes noires à capuche. La seule fantaisie autorisée est le peircing au nez. Tout pour masque ce corps hyper féminin, de jeune femme qu’elle semble vouloir n’offrir à aucun regard. Tous les soirs donc elle vient en bus, ou à pieds. Elle mange un peu puis nous prépare du thé. Elle en boit trois ou quatre. Elle fume dehors, elle câline chat-bada qui en redemande. Ses conversations sont celles d’une jeune femme révoltée, avec une vision très personnelle de la société et de l’actualité, que je ne partage pas toujours. Trop influencée par la télévision qu’elle regarde beaucoup et les chaînes à sensations qui passent des reportages pleins de crimes et de violence. Elle n’a pas de vision douce de la vie. J’essaie de tempérer les discours trop radicaux qu’elle me sert. Je sais que le fossé entre nous se situe dans cette vision et ces paroles. Je ne m’oppose pas, je donne mes idées, sans essayer de donner des leçons.  Elle manque d’amitié, elle manque de réseau social, mais elle les refuse. J’ai hâte qu’elle trouve du travail et qu’elle puisse se faire un petit cercle de relations moins néfastes que celles qu’elle avait nouées avec ex-soncoeursonamour.
Hier, elle est venue faire de petites courses avec moi. Je ne peux rien porter de lourd. Elle m’aide. Le moins que l’on puisse dire c’est que mes filles ont des personnalités bien affirmées. Elles sont belles toutes les deux, et ni l’une ni l’autre n’a sa langue dans sa poche. Un jour j’ai cru que c’était la lutine qui allait vendre un portable  à mon fils à la place du vendeur. Elle m’a aussi un peu fâchée avec un vendeur de Bouygues, et chez Séphora elle connaît tout le monde… Hier c’était au rayon électro-ménager que nous devions « sévir ». Pas moi, la gazelle.  Je venais checher un four micro-ondes grâce à mon bon cadeau D. Box de cent euros. Youpi !!! des « achats » sans rien débourses, la bonne aubaine…
Nous sommes sorties avec le micro-ondes pas cher première marque (pour faire chauffer de l’eau et réchauffer un repas, pas besoin du nec-plus-ultra)  , et un lisseur dernier cri, mais aussi, deux adresses pour du boulot pour la gazelle, un abonnement à erdf qui paraît-il va me faire faire des économies ( je n’ai pas compris pourquoi malgré que je me sois fait expliquer deux fois pourquoi), un bon de remboursement de 30 euros sur le lisseur, et des sourires à n’en plus finir des vendeurs même ceux qui ne s’étaient pas occupés de nous. J’ai moi-même donné un petit cours de législations sur le nakéotraffic, le vendeur du micro-ondes, voulant à tout pris savoir ce qui se passerait s’il trouvait un trésor dans son jardin. Trésor bien entendu veut dire pièces d’or !!!! Je pense que si j’étais allée dépenser mon bon d’achat seule avec mes 50 balais, mes « rondeurs », et mon jean-marinière, on se serait moins intéressée à mon cas….  Quand nous avons traversé le magasin en partant par l’allée centrale, c’était comme si tout à coup tous les vendeurs surtout de petits jeunes, avaient été attirés en dehors de leur rayon pour nous dire au revoir et … à bientôt…. Avec des sourires lumineux…. En plus le tapis central est rouge…. Je me serais presque prise pour une star… Sauf que la star était juste un peu devant moi, en jogging noir et tee-shirt Guess, et sourire lumineux aussi…
Ils gentils chez D. faut que j’essaie d’y aller sans mes filles…

jeudi 27 octobre 2011

Irrécupérable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Les machos n’ont pas dit leur dernier mot. J’ai toujours du mal à le croire.
Je les ai éliminés de mon horizon personnel. Alors j’ai l’impression qu’il n’y e n a plus. En tout cas dans mon quotidien. Et quand il en surgit un, je tombe des nues….
On nous annonçait depuis quelques jours à narkeoland le passage d’un plombier. Attendu comme le messie, il venait installer les nouveaux bacs de lavage ergonomiques dans lesquels nous ferons baigner nos tessons, ossements divers et variés, silex et autres vieilleries. De beaux bacs blanc, à hauteurs adaptables,  avec douchettes modulables, plans de travail immenses, repose pieds, enfin le luxe. L’ergonomie, ya que ça de vrai !!!
Donc ce matin quand je suis arrivée à 8heures un peu passées, il était déjà là. Avant d’aller à mon bureau, je suis passée le voir pour dire bonjour, signaler une présence vivante dans ces locaux sinistrement vides durant les vacances. J’ai expliqué que nous n’utiliserions pas la salle tant qu’il serait là. Et voilà qu’il me répond comme si j’étais la femme de ménage. Peut-être le grand cabas « Super U » que je n’avais pas encore posé et dans lequel j’avais fourré mon ordinateur, mon sac, ma ceinture anti-mal de dos, et plein de bazar. Je ne suis jamais très élégante pour aller travailler. Pas maquillée non plus. Et ce matin ma coiffure laissait plus qu’à désirer. Je ne ressemble donc pas à une pretty wonder woman. Donc les deux neurones de l’homme ont du faire connexion entre les mots femme-cabas, femme-évier « de luxe mais évier tout de même, et hop voilà la femme de ménage !!!! J’ai essayé de lui faire comprendre que j’attendais des étudiantes qui venaient laver des squelettes, mais les neurones n’ont pas connecté sur l’explication. Je ne me suis pas fatiguée plus que ça car je sentais que le schéma était certainement bien incrusté. J’ai enfoncé le clou en proposant de lui porter un café puisque j’allais en chercher un pour moi.
Quand ma collègue est arrivée, elle est aussi allée dire bonjour, et j’ai entendu qu’elle aussi avit droit au statut de femme de ménage. Comme elle n’avait pas de cabas, qu’elle est bien coiffée, et assez pretty, je me suis dit que finalement pour cet homme femme et ménage était indissociables.
Un homme-logisticien, quatre femmes, des éviers,  c’est comme une évidence.
Entre nous, les filles nous parlons des objets sur lesquels nous travaillons, mais nous rions aussi, il n’en faut pas plus au macho, pour venir nous voir en nous demandant si nous nous amusons bien pendant que le chef n’est pas là. Je me permets des préciser qu’il n’y a pas de chef chez les narkeos, que chacun fait ce qu’il veut.
Et hop une nouvelle allusion au ménage qu’il faudra faire après son passage.
Et la tête qu’il fait quand nous lui disons que ce n’est pas nous qui le faisons car nous avons des hommes de ménage qui passent deux fois par semaine.
A l’arrivée des deux étudiantes cet après-midi, nous passons dans la salle de lavage, juste un passage rapide pour éviter  d’entendre des conneries… Pas assez rapide certainement puisque cela suffit au plombier macho pour dire aux deux filles qu’elles ne pourront pas faire de ménage aujourd’hui.
Là, je n’en peux plus… Je lui demande s’il n’a jamais pensé que femme et ménage n’allaient pas obligatoirement de pair. En tout cas pas ici. En tout cas, pas pour les femmes qui sont là.
In nous faudra encore supporter ce crétin-macho demain, puisqu’il n’a pas terminé son travail aussi vite que prévu…. Pas si efficace que ça l’homme !
Il n’a pas manqué de me signaler que j’avais la belle vie quand il m’a vue partir alors que lui avait encore du travail…
Serai-je aussi patiente demain ????

mardi 25 octobre 2011

JE FAIS COURT....


Octobre m’a volé beaucoup de ceux que j’aime.
L’an dernier mon petit tonton,
Il y a six ans Mamamia,
Il y a dix ans Fred mon ami, le parrain du nounours,
Il y a onze ans Pierrot de la lune.
Il m’a aussi volé mon amour, il y a sept ans. Celui qui m’a laissée le cœur exsangue. Depuis lui je n’ai plus aimé. C’est long sept ans sans amour.
Sept ans à se dire qu’on ne voudra plus souffrir à cause d’un homme.
Sept ans comme une punition et le cœur qui saigne.
Sept ans à laisser passer les hommes, à se sentir parfois bien avec eux.
Sept ans de tendresse, de câlins amicaux, de moments partagés agréables, de rencontres sans émotions souvent, ou  juste de sexe pour le sexe.
Sept ans à freiner des deux pieds quand il pourrait y avoir un début de commencement d’émotion, quand le cœur s’emporte un peu, quand les sentiments mettent le cœur en bonbon tout doux. Il y eut un steph, qui me donna envie, mais qui finalement ne vit en moi qu’une amie… Puis un Thomas qui écrivit des mots doux dans mon carnet, qui m’a regardée partir les yeux déjà plein de petites étoiles le premier soir de notre rencontre. Mais qui déjà le lendemain avait perdu les étoiles. Il revint vers moi des mois plus tard, mais la magie était envolée pour moi. Il m’annonça quelques temps plus tard qu’il allait mourir. Je crois que c’est ce qui est arrivé l’an dernier en octobre encore.
Il y eut des hommes dont j’ai oublié les prénoms. Ils ne m’ont pas fait souffrir, ils ont traversé ma vie, mon lit, juste effleuré de leur présence fugace.
Octobre je ne t’aime pas. Pas plus cette année que les autres. Même ensoleillé.




jeudi 20 octobre 2011

Elisa, c'est moi qui te cherche les poux....


                        HAAAAAAAAAAA……….. Encore une héroïne des temps modernes comme les médias aiment nous les exhiber, histoire de nous coller notre petite vie dans la tronche et de nous faire méditer…
Perso, j’ai travaillé toute la journée, comme toi, toi et aussi toi. J’ai répondu aux sms de mon nounours, j’ai eu la lutine plusieurs fois dans la journée au téléphone. A midi vite fait mal fait hachis Parmentier pas bon acheté chez La dinette voisine, parce que ce matin j’étais tellement ric-rac, que je n’ai pas pris le temps de me faire mon petit Tupperware. Et puis trois jours de risotto, même s’il était bon, ça commence à faire. En ce moment je vois ma kiné, oui c’est une, le un étant sur liste noire, je la vois donc à 8 heures le matin. Alor je pars un peu à l’arrache, jute douchée, habillée, sans petit dej’, parce que j’ai bien compris que cette kiné ne plaisante pas avec l’heure. Ni avec les ratés, si on rate une séance sans prévenir, on peut aller se faire masser ailleurs. Alors, kiné, boulot, repas, boulot, embouteillage, créneau sur une sortie de garage pour course qui va prendre trois minutes, re-embouteillage, maison, ouf, journée terminée. La lutine dort chez une pote, le nounours finit à 20 heures et mange au lycée. Je peux me poser dans mon canapé pour reposer mon dos, explosé par la douleur. J’ai mal, j’ai envie de pleurer à force de ne plus pouvoir me baisser sans avoir la sensation que mon dos va se déchirer en deux. J’ai envie d’avoir quelqu’un qui m’attend chez moi pour me cocooner, pour me préparer un bon petit repas. J’ai envie qu’on me dise assieds toi tu ne t’occupes de rien. J’ai envie que tout soit rangé, que le lave-vaisselle soit vidé, que le sol soit propre, que mon lit soit fait. J’ai envie d’avoir une chambre pour pouvoir fermer la porte et dire je me repose dans mon coin, sans bruit, je reste allongée un moment au calme et ça ira mieux après. J’ai envie que les deux ados ne se disputent pas pour rien, ne me réponde pas c’est pas moi c’est l’autre quand je dis que je n’aime pas trouver la bouteille de coca sur la table du salon avec les verres, le pot de nutella avec le couteau planté au milieu, et le couvercle sur la table de la cuisine….
Alors quand on me présente une jeune femme qui s’appelle Elisa Tovati, et qu’on me dit qu’elle est vraiment extraordinaire, non pour ses talents de chanteuse que je ne connais pas, ni pour ses talents d’actrice que je ne connais pas plus, mais parce qu’elle est actrice, chanteuse, maman d’un petit garçon et enceinte. Mon dieu mais quel exploit incroyable. Je ne supporte pas cette question : Claire Keim, Sophie Marceau, Mathilde Seigner, et alter, star et maman, mais comment faites vous donc ???!!!!!
Et là, la star, elle fait sa fille toute simple, et modeste, elle répond, « Mais comme toutes les mamans de mon époque, j’aime être la pour aller chercher mes enfants à l’école, et pour leur tartiner leur nutella, et leur donner leur bain et puis leur lire leur histoire…. Voyez, naaaan moi, ma priorité c’est ma fille ou mon fils…. Même si je leur donne peu de temps, c’est un temps de qualité, car c’est bien ça l’important non ???? »
Et toi, tu lis ça ou tu regardes ça et tu te dis moi quand je lis l’histoire j’ai envie qu’elle soit brevissime, parce que je suis cannée et j’ai envie d’aller m’affaler au plus vite dans mon canapé pour regarder Desperate Housewife… tu lis ça, et tu te dis que toi tes moufflets ils vont à la cantine et à la garderie, et que quand tu les récupères l’heur du goûter est bien loin….
Alors quand je vois Elisa Tovati, qui donne trois interviews dans la journée dans un palace parisien devant un jus d’abricot, puis qui va se faire un petit essayage dans une boutique où la patronne en personne vient lui ajuster sa veste, puis sort de chez un fleuriste avec une gerbe de roses blanches pour l’anniv de son papa et héler un taxi, parce qu’elle est en retard et que le métro ça n’ira pas assez vite…. J’ai envie de lui donner trois claques et aussi au rédac chef de la rubrique. J’ai envie de dire mais allez y prenez nous pour des cons, des connes plutôt. Et quand je l’entends dire que les fringues elle les trouve dans une petite boutique, toute simple, où on les lui prête, parce qu’elle n’a pas le temps, ni la place dans les placards, et pas les moyens non plus… Et quand je la vois entrer dans son appart tout design, tout confort, tout blanc et beige, avec des murs laqués, et la future chambre du bébé où pour l’instant est installée l’architecte qui va la décorer… Je me dis que la vie de star c’est trop dur… Et que ça en fait un tas de problèmes à gérer, une telle vie !!!!


samedi 15 octobre 2011

Un ex-moncoeurmonamour et son pittbul nommé DJIO !!!


Ca fait peur !!!!
Et ça explique pas mal de drames….
La gazelle je n’en parle pas souvent en ce moment semble reprendre le contrôle de sa vie.
Elle n’a pas encore de travail,   elle attend d’en trouver pour pouvoir aller chez un psy régulièrement. Je suis allée avec elle il y a quelques jours faire un petit tour –shopping dans Bordeaux. Le 32 taille trop grand, et les tee-shirt 12 ans lui collent parfaitement. Anorexie quand tu nous guettes. Elle vient me voir tous les soirs et elle mange avec nous. Elle redécouvre ma cuisine, et elle semble l’apprécier. Nous passons de longues soirées ensemble, parfois elle est douce et posée, souvent elle est exaltée et en colère. Elle me prépare des thés chauds, elle fume trop, elle câline Chabada, elle houspille son frère et sa sœur quand ils sont là. Je sais qu’elle préfère être seule avec moi. Elle a des envies d’ailleurs, elle a des révoltes de son âge, elle ne supporte plus qu’on lui demande deux ans d’expérience pour faire la plonge, qu’on lui dise clairement qu’on va d’abord essayer les hommes et que si ça ne marche pas avec eux on la rappellera. Elle s’est rêvée, hôtesse sur un yacht, gogo danseuse, serveuse dans un café huppé de la Place de la Comédie. Elle attend impatiemment un CDI et une paye pour claquer la porte de l’appart qu’elle partage encore avec son ex-coeursonamour. Il faut dire que l’épisode de cet été a au moins eu l’avantage de lui ouvrir les yeux sur la connitude de ce mec.
Je n’ai jamais trop palé non plus parlé de ce jeune homme qui a je pense dans les 25 ans. Elle l’avait rencontré il y a je crois 4 ans, dans le lycée où elle faisait sa formation de palefrenière. Lui, passait un bac pro de paysagiste. En fait il le repassait…. L’année passée, il avait tiré la carte prison au Monopoly de la vie en vrai. 4 mois enfermé. Il semblait ne pas avoir envie d’y retourner. Nous en avions parlé une fois car il vivait chez moi, il aimait ma fille, et sans vouloir le juger je voulais savoir ce qui c’était passé. Géné, il m’avait raconté avoir frappé un homme qui s’était avéré être un flic en civil. Fidèle à mes idées gauchiso-tolérante, je ne le jugeais pas et pensai qu’il avait joué de malchance… Donner sa chance à chacun. Il est resté deux ans sous mon toit, sans débourser un euro pour m’aider, voir mon blog de la mélimélodit pour certains épisodes croustillants. J’ai vu passer tous ses potes de poker, de sorties, couvert grâce à une fausse attestation disant qu’il était chez moi et qu’il me donnait 200 euros mensuels, pour que lors d’un passage au tribunal, on comprenne qu’il se ré-insérait. J’ai aussi entendu 100 fois, ses conversations vides de sens et les leçons qu’il donnait à la Gazelle sur la manière d’élever un animal. Ca promettait pour les enfants…
L’un des premiers doutes me vint quand il écopa de trois jours de garde-à-vue, pour s’être fait attraper par la BAC encore une fois en civil, en possession de je ne sais trop quelle substance illicite. Puis il s’acheta un scoot et laissa sa voiture garée devant la maison, pour retrait de permis. Il était toujours au mauvais moment au mauvais endroit, et toujours victime d’injustices. C’est possible après tout. Encore un passage au tribunal quelques mois plus tard, pour avoir donné un coup à un homme, pas un policier, qui se penchait vers lui pour lui parler alors qu’il était dans sa voiture. De sa propre bouche de lui face à moi telle fut l’explication : « J’ai tendu mon bras pour qu’il recule, il l’a reçu dans la figure, je ne pensais pas que ma montre marquerait autant sur sa pommette… », ben voyons.
Le pompon fut le jour ou la lutine me téléphona affolée au bureau pour me dire que J. avait frappé le petit chat de la gazelle. Alors là j’explique, il « adorait » les animaux, il avait des souris qu’il avait laissé crever de faim et se manger entre elles…Il avait aussi des poissons dégueulasses, qu’il avait aussi abandonné chez moi quand il a déménagé, dans son méga aquarium, il en avait d’ailleurs puni un d’avoir attaqué son frère poisson, en le transperçant avec une fourchette. Pas de quartier pour les poissons délinquants. Depuis la lutine n’utilise plus de grandes fourchette elle ne mange qu’avec les fourchettes à dessert.
Mais le pire fut donc ce jour où l’un des 5 chats de la tribu auxquels il interdisait de descendre de la mezzanine. C’était source de grosses disputes avec la Gazelle. Le plus jeune comme la chèvre de monsieur Seguin, s’aventura un jour au-delà de la limite. Il voulait aller faire un câlin deux étage en dessous à la lutine. Quand J. s’en aperçut, il vint le rechercher et lui administra la correction de sa vie. La lutine était outrée et il lui demanda de ne rien dire à personne. Nous avions déjà assisté sidérés aux séances hebdomadaires de toilettage des chats. Shampooing, séchage au sèche-cheveux, coupage d’ongles, oui parce que ce que vous croyez être des griffes ce sont en fait des ongles…. Et donc ça se coupe. Nous avons eu beau lui expliquer cent fois que non on ne douche pas un chat, non on ne lui envoie pas 60 °ou plus, dans la tronche pour qu’il ne s’enrhume pas et non on ne lui coupe pas les griffes, lui il savait. Ce soir-là quand je rentrai chez moi, et lui demandai des comptes sur ce chaton qui boitait, il me raconta l’histoire improbable d’une chute de mezzanine. Je le laissais s’enfoncer dans son mensonge devant la Gazelle. Le petit chat atterrit chez le vétérinaire, et y passa une quinzaine de jours, pour 800 euros. J. me demanda si ce n’était pas possible de se faire rembourser par la Sécu… No comment ! Depuis le chaton boite.
J’ai pris J. entre quatre z’yeux le lendemain de cet épisode pour lui dire que s’il touchait un seul cheveu de ma fille, je n’hésiterai pas à porter plainte et que juste ce qu’il venait de faire au chaton aurait mérité d’être signalé.
Jusqu’à ce jour de juillet dernier où j’ai eu si peur pour la Gazelle, et où je lui ai demandé de disparaître de mon horizon. Et de celui de ma fille. Ken lui, le soutenait, normal entre débiles… On se serre les neurones comme on se serre les coudes… A eux deux ils n’en ont pas beaucoup….
Que dirait Ken si je lui racontais que son petit protégé a dit à sa fille la semaine dernière : « Tu veux pas me prêter ton petit cul ? »
Et que dirait Ken si je lui racontais que son protégé vient d’acheter un staff (il parait que c’est comme un pittbul) qu’il est allé chercher en Belgique pour 2000 euros ?
Pitoyable et effrayant florilège :
J. à son chien qu’il a appelé J.O. comme Jeux Olympiques mais il faut dire DJIO…. : « Baisse les yeux ! Je t’ai dit de ne pas me regarder comme ça, alors baisse les yeux tout de suite ! »
Petit coup sur la tête avec la télécommande car DJIO a fait pipi parterre…
DJIO vient se blottir sur la Gazelle car il en a ras le bol de prendre des coup de télécommande …
J. à la gazelle : « Ne le laisse pas rester sur toi, il te domine là ! Il est sur toi donc il te domine ! »
Quand je croise ces chiens, j’ai peur. Je crois que finalement c’est des maîtres qu’il faut d’abord avoir peur. A mon avis, DJIO sautera un jour à la gueule de quelqu’un. Je me fous bien si DJIO bouffe la langue de J. Ca lui évitera de dire des conneries. Je suis méchante, je sais, je m’en fous.
Je n’ai qu’une hâte c’est que la Gazelle s’installe dans son propre appart et ne croise plus jamais J. et DJIO.

vendredi 14 octobre 2011

Et toi, t’es là pour quoi toi ???



Une salle d’attente d’IRM, c’est comme qui dirait une petite réunion de famille. La famille de ceux qui ont mal quelque part. La famille de ceux, qui ont essayé les médicaments, les ostéos, les radios, les échos et que ça n’a toujours rien donné….
Mardi j’ai fait l’expérience de la salle d’attente d’IRM.
Depuis toujours j’ai cette manie d’être dedans et pas dedans. Petite, il y avait toujours un moment dans les réunions de familles ou d’amis, ou je me sentais non pas au-dessus, mais hors du groupe. J’étais au milieu du groupe mais je ne n’en faisais pas partie,  je réfléchissais, j’observais chacun comme un étranger, un inconnu, de qui j’avais tout à découvrir. Je prenais conscience du moment, en essayant de le graver dan ma mémoire pour le futur. Je regardais les adultes en pensant que moi aussi un jour, je serai dans ce groupe, de ceux qui ont des soucis, de ce qui ont tous les droits (hahaha !!! une idée d’enfant…). Bon je ne vais pas en faire un roman, ni un fromage, ni un fromage-roman, mais je n’ai pas perdu cette habitude.
Quand je suis entrée dans la salle d’attente de l’IRM, il y avait déjà huit ou neuf personnes. Il restait juste une petite table suédoise avec un Gala, un Femme actuelle, et une page volante qui dataient tous de la guerre de 14, les sièges étaient tous occupés. Je me suis donc calée sur la table au coin de la pièce, accueillie par le « Bienvenue au club ! » d’une des patientes. En fait non, ce n’était pas une patience mais une accompagnante de patiente. La petite dame accompagnante, caleçon rentré dans les chaussettes de tennis, baskets de marche, sacoche en bandoulière, était en fait la GO du groupe de ceux qui viennent pour l’IRM. C’est comme si le fait d’avoir mal quelque part, nous soudaient comme les doigts de la main, comme si on était des vieux potes de souffrance… On se regarde tous, complices, avec une sorte de « vous aussi » dans l’œil… Alors ça donne le droit de se poser des tas de questions même les plus indiscrètes. Ce genre de situation me rend un peu autiste. Je veux bien faire un petit sourire à droite un petit sourire à gauche, mais bon de là à raconter ma vie, j’ai beaucoup plus de mal. En trois minutes, j’avais compris que la GO, était la chauffeuse de salle d’attente. Ceci me permit de comprendre que sur les dix personnes, il n’y avait que 5 souffrants. Une jeune femme venue avec sa grand-mère, un couple de moncoeurmonamour frais, un couple de mon vieuxcoeurmonvieilamour, la GO et sa patiente, et un homme seul. Et moi. J’ai aussi compris que la complicité qui régnait datait de plus de deux heures pour certains !!! Le vieux couple, était arrivé à 16 heures en même temps que le jeune couple, et il était plus de 18 heures. Venait ensuite la GO dont la patiente était à ce moment là sur le grill, enfin dans le maxi rouleau de PQ. Elle souffrait de migraines, et elle avait tout essayé, l’allo, l’homéo, m’ostéo, les plantes, l’argile, enfin tout tout tout, et aucun médecin ne pouvait la soigner. Si bien que quand elle est sortie du rouleau, nous savions qu’elle était prof de gym, qu’elle avait la migraine, qu’elle habitait Pessac, et qu’elle avait un ménisque en moins de une semelle dans une chaussure. Mais elle, elle ne savait pas qu’on savait. La GO, après avoir demandé à patient tout seul ce qu’il avait, lui a dit que comme patiente du rouleau était prof de gym elle allait lui expliquer comment fonctionnait un genou. Et nous voila repartis, version la patiente elle-même, qui explique qu’elle n’a plus son ménisque, qui se déchausse pour montrer sa semelle, qui dit à patient tout seul que le mieux serait qu’il voit d’abord un ostéo, puis un podologue. Mais patient tout seul a l’air vraiment très con. Il ne sait pas ce qu’est un podologue et il dit qu’il va aller à Auchan pour s’acheter lui aussi une semelle. Et puis il se demande comment il va faire quand il va changer de chaussures. Je crois que mon ex-Ken a du souci à se faire pour son titre olympique de crétin…  Fort de tous ces conseils, patient tout seul, pourrait presque rentrer chez lui sans passer par la case IRM…Mais c’est son tour, il ne peut plu fuir. Il est d’ailleurs remplacé par un athlétique jeune homme venu avec sa môman. La c’est GO et sa pote qui se colle au diagnostic. La GO pense qu’il a les ligaments croisés : « Ca c’est sûr, vous avez les ligaments croisés, vous faites du foot je parie ? » Yes !! Elle en était sûre…. La prof de gym devrait de temps en temps donner un petit cours de biologie à la GO, et lui dire que les ligaments sont toujours croisés et que le problème s’appelle la rupture des ligaments croisés. Mais elle rompt l’interrogatoire quand elle apprend qu’il n’est même pas footballeur professionnel avec un petit « ah… » de déception. Il est militaire. Ca, ça plait à la copine qui prend le relais. Petite prescription, d’ostéo, de kiné…Il a son diagnostic avant le passage par le tube lui aussi.
Entre temps tout le monde a fait une petite hola d’adieu à vieux couple et à jeune couple qui sont partis en même temps. Bon courage, bon retour, pensez à nous quand vous aurez les pieds sous la table parce que nous on va dormir ci.
GO appelle toute sa famille pour prévenir que c’est long long long. Elle demande à Maman de fermer les volets, à Emeline de se faire chauffer un truc et de manger sans elle.  Elle, elle rêve d’une pizza. Puis elle appelle fiston, qui vit avec sa copine à Mérignac, pour lui dire qu’elle attend et qu’elle a envie d’une pizza. J’ai peur qu’elle n’aie plus rien à dire et qu’elle finisse par me demander pourquoi je suis là. Heureusement, bonheur bonheur, on m’appelle.
Quand je reviens, la GO est toujours là. Elle a envie de faire pipi. Cooooool. Je lui indique les toilettes. Mais elle me dit que c’est bon qu’elle peut tenir que quand même comme les gamins… Et d’ailleurs, sa fille………………. Heureusement re-bonheur, re-bonheur, le médecin vient de donner le compte-rendu à sa copine et je ne saurai jamais ce que sa fille……
Je suis moi-même sortie vers 21 heures. 3 heures pour un diagnostic, du médecin-radiologue et non pas de la prof de gym. Je n’ai rien. J’ai mal mais je n’ai rien. J’ai juste de gros seins et des soucis qui me donnent des contractures.

mercredi 12 octobre 2011

Un rêve rose...


Je ne me souviens plus si j’ai déjà raconté ou pas ce qui va suivre.
J’ai à vrai dire très peu envie de vérifier dans mes anciens posts, si je me répète, ou pas.
C’est un autre  rêve. D’il y a 14 ans.
Parfois ils ont du sens, parfois ils n’en ont pas, quoique… Parois il ne faut pas chercher. Et parfois sans avoir besoin de chercher tout prend un sens.
Ce  matin là, je me réveillais avec un rêve fort, comme imprimé dans mon cerveau.  Un vrai film avec des images d’une précision incroyable. J’avais la certitude qu’il avait un sens. Il me fallait le noter au plus vite.
Je notais la date. 17 mars. 1997.
Je me trouvais dans un hôtel. J’attendais un homme. Aucune impatience en moi. J’attendais tout simplement.  C’était un homme que je connaissais déjà, et c’était lui qui m’avait invitée. Ce qui est important et palpable dans ce rêve c’est que cette invitation ne me rend pas joyeuse, ni triste. Elle me laisse indifférente. L’homme arrive. C’est un bel homme brun. Nous sommes assis l’un face à l’autre. Il sourit, et je comprends qu’il est amoureux de moi. Pas moi. Devant moi il y a un verre ballon. Il me demande de regarder ce qu’il y  a dans le verre. Il dit que c’est un cadeau pour moi.  Le verre est empli de farine blanche. Il me dit qu’il y a quelque chose pour moi dans la farine. Je fouille et je trouve une petite boîte en velours gris entourée d’un nœud rose. J’ouvre. Je découvre une bague. Elle est en or. Elle représente un masque du carnaval de Venise. A la place des yeux il y a deux rubis qui me fixent. L’homme attend que je sois heureuse de recevoir cette bague, il sourit. Je déteste les masques de  Venise. J e les trouve sinistres. Je n’aime pas la bague. Je ne le dis pas. Mais je sais que l’accepter est accepter l’amour de cet homme qui m’est totalement indifférent. Mais il a l’air si heureux de m’offrir ce cadeau, que je n’ai pas le cœur de le refuser, malgré ce que cela implique… Le rêve continue,  je ne sais comment, je me revois à un moment assise en face de cet homme qui me raconte une blague que je trouve inintéressante. Je m’ennuie avec lui, mais je reste.
La semaine qui suit ce rêve j’ai vu ma psy, et je lui ai lu ce que j’avais noté. Elle voyait bien dans cet homme mon mari, et je n’avais pas eu besoin d’elle pour l’y voir aussi. Mais le mystère était dans ce verre rempli de farine. Il était difficile d’y trouver ou d’y donner un sens.
Le temps a passé. Quelques semaines.
A mois de mai, j’étais en vacances. Nous ne partions jamais nulle part avec Ken ou très rarement. Je m’ennuyais chez moi, dans mon canapé qui à l’époque n’était pas noir mais jaune. Je regardais tous les films les uns après les autres sur canal plus. Souvent je n‘en voyais pas la fin car ils m’endormaient. Je me réveillais pour boire du Perrier car pendant ces vacances là, je m’étais soudainement mise à acheter frénétiquement cette boisson par packs de 6. 
Cet après-midi là c’était « Neuf mois », le film. Philippine Leroy-Beaulieu se plaignait de son état de femme enceinte : envie de fraises, salive permanente dans la bouche, et envie de dormir. J’entendais sa plainte dans une somnolence. Et je me disais que moi aussi depuis quelques temps je salivais tout le temps… Et aussi que je dormais beaucoup…. Mais je n’vais pas envie de fraises. Quoique si je remplaçais les fraises par le Perrier. Heureusement, j’étais stérile, dossier rouge chez la gynéco-endocrino qui me suivait depuis dix ans. Sinon j’aurai pu croire que moi aussi… Cela me fit sourire. Et je le racontais à ma psy à la séance suivant. Elle sourit en me disant que ça lui rappelait le petit paquet dans la farine avec le nœud rose, et me demandais quand j’avais eu mes dernières règles. Comme c’était du grand n’importe quoi dans ce domaine, je ne pouvais pas lui répondre. Elle me dit de peut-être réfléchir à tout ça.
Il me fallut faire un tas de calculs pour retrouver la date de mes dernières règles. Vers la fin février début mars. Et puis j’essayais de me remémorer la dernière fois où Ken et moi avions eu une relation. Je les distribuais au compte-goutte. C’est avec ce bref calcul que je me rendis compte que la dernière fois remontait au 15 mars. Un peu, juste au moment d’une éventuelle ovulation. Heureusement j’étais un dossier rouge stérile…. Quoiqu’une petite vérif… Une heure plus tard j’étais devant mon test de grossesse. Et trois minutes plus tard, j’ étais paralysée dans mes toilettes, devant le petit plus du test.
Bref, voilà j’étais enceinte, la nidation avait eu lieu le 17 mars à peu près. Nuit du rêve.
Je n’avais pas envie de cette grossesse. J’avais me deux enfants adoptés. Ils me comblaient de bonheur. J’ai décidé de prendre rendez-vous pour avorter. Quand j’ai revu Ken qui était parti en vacances de son côté, je lui ai fait part de la situation. Je lui ai donné le week-end pour réfléchir à ce que lui voulait.
Lui voulait de cet enfant. Moi pas mais j’ai décidé de le garder tout de même.
La lutine est là. Elle est précieuse. Plus belle que ce masque dont je ne voulais pas et que j’ai gardé.



samedi 8 octobre 2011

Les zados sont formidables ou comment commencer la jouréne de très mauvaise humeur...


S’il y a quelque chose que je n’aime pas c’est qu’on me coupe un rêve… Je n’ai pas dit casse, j’ai dit coupe.
Et là ça vient d’arriver et je suis « trop » de mauvais poil. Je ne sais pas si c’et ce qui a coupé ou que ça ait coupé, qui m’agace le plus.
C’était je ne sais pas quand, je ne sais pas où… Je ne sais pas quel âge j’avais. Il y avait du soleil. Il faisait chaud. J’étais à quoi ? Une heure, 5 minutes, de mon mariage. Il me reste quelques images, quelques sensations. Je vois une grande table avec des assiettes de toutes les couleurs, des verres en cristal et des serviettes multicolores aussi. Il a du rouge, de l’orange, du jaune, du vert, partout sur la table. C’est beau, c’est gai. Mais je ne vois pas de nappe. Alors je demande qu’on enlève tout et qu’on en mette une. Et il me faut du turquoise sur cette table. Quand je le demande, quelqu’un, une femme, ma mère peut-être, ou la lutine ou la gazelle, me dit « J’en étais sûre… ».  Je ne suis pas encore habillée. J’attends ma robe. Je dois être mince. Je n’ai pas terminé mon maquillage. On apporte la robe. C’est une dentelle très fine sur laquelle sont posées, cousus comme des perles des dizaines de papillons très gracieux aux ailes relevées. Ils ont le même bleu que celui qui recouvre tous les objets que je traite en ce moment au travail.
 Digression : Au contact de la terre humide et gorgée de produits pas trop bien identifiés, tous les objets se sont recouverts d’une fine poussière bleue. On dit BLEU EGYPTIEN . En fait,  il y a deux mille ans étaient installées à cet endroit des tanneries, on faisait décanter le cuir dans des bacs en bois avec des produits que nous ne connaissons pas, le terrain est pollué et des réactions chimiques se sont opérées durant deux milles ans. Il parait que ce bleu vient d’un sulfate de je ne sais trop quoi… Donc toute la journée, gantée, masquée, lunettés, je gratte ce bleu, en toute sécurité paraît-il…
Retour au rêve. Je trouve la robe magique. Excentrique mais si poétique… Elle est aérienne, elle a une petite traîne, elle aussi parsemée de papillons bleus. Je sais qu’elle étonnera tout le monde et que je serai belle dans ce corset lacé. Je crois que je porte une mantille. Le marié est totalement absent de mon rêve. Il n’en est même pas question. Je vois des femmes de ma famille, mes enfants, mon papi, qui ronchonne(comme à mon vrai mariage, scandalisé par les manières de ma belle-famille, il avait quitté la table…),sans arrêt parce qu’il faut y aller. Moi, je prends mon temps, je lave mes dents. Je suis très calme. Comme à mon vrai mariage, où deux minutes avent le départ, je m’étais installée à table pour manger un Dany chocolat devant ma mère et mes grands-mères, paniquées à l’idée que je puisse me tâcher.
Je sais qu’il y a pleins d’autres détails, que j’ai zappé au moment où j’écris. Ils me reviendront pas sensations, par images-flash, par bribes au long de la journée. C’est souvent comme ça avec mes rêves….
Je suis bien en tout cas dans celui-ci. La sensation c’est que l’important n’est pas le mari, mais la robe que je porte, si belle…
Mais patatras, quelque chose chatouille mon tympan. Deux fois.
C’est bien l’arrivée d’un texto, qui vient de me pousser loin de ma dentelle et de mes papillons bleus.
C’est la lutine. Elle dort chez une amie. Normalement elle devrait être chez moi, car elle a karaté le vendredi soir et théâtre le samedi matin. Comme c’est sa quinzaine avec Ken, elle a une autorisation hebdomadaire de dormir chez moi, le vendredi, et de rentrer le samedi avant 14 heures, car elle a cours de maths chez Ken. Ken interdit les sorties chez les amies. C’est comme ça quand les zados sont chez lui, ils sont chez lui, donc aucune sortie, aucune soirée copains, on file dans sa chambre t quand on en sort c’est pour mettre la table, ou aider à une tâche domestique. On a droit à la télé, à l’utilisation de l’ordinateur pour les recherches internet pour les devoirs, et au portable, mais éteint et rangé dan un tiroir de la cuisine. Extinction des feux à 21 heures. Autant dire que mes zados, qui vivent comme des sauvageons quand ils sont avec moi, ont du mal avec ces règles débiles. Je dois donc couvrir des mensonges, qui permettent aux dits ados, de passer du temps chez moi durant la période Ken, et de voir des potes.
J’ai donc couvert la lutine et ses retrouvailles avec Jul d’hier soir à cet après-midi. La maman de Jul, complice du mensonge, m’a même proposé de ramener la lutine chez son père cet après-midi. Nous avons donc mis au point le scénar hier soir ensemble. La lutine attendait le bus qui va de chez moi à chez Ken, et Rholala la surpraïse !!!  Jul et sa mère passent devant l’arrêt en rentrant des faire les boutiques à Bordeaux. Alors, elles s’arrêtent et proposent à la lutine de la déposer chez son père. Clic-clac, l’affaire est dans le sac, c’est un mensonge qui roule.
Bling-Bling (sonnerie de sms…) : «  Comment je fais jai oublier mais affaire de math chez toi et jai cours de math » (fautes certifiées niveau orthographe de 3ème !!!)
Et moi qui ai juste passé le corset de la robe à papillons bleus, et qui regarde avec émerveillement la traîne et ses papillons prêts à s’envoler…
Moi :« T’es une grosse naze »
Re-moi : « il faut toujours que je gère vos conneries »
La lutine : « Je vais me faire niquer »
Moi : « Tant pis pour toi, vous faites vraiment chier je viens te chercher »
La lutine : « Mais nan. C bon. C pas grave. »
Moi, appel pour lui demander si elle se fout moi, si c’est pas grave pourquoi elle me réveille un samedi matin à 9 heures alors que j’ai mal au dos et que j’ai droit à ma grasse matinée quand ils ne sont pas là elle et son frère. Je crois qu’elle en a pris plein la gueule pour pas un rond !!!!
Moi : « En plus tu me réveilles en plein rêve j’allais mettre ma super robe de mariée »
La lutine « Et beh, essaye de te rendormir et tu la revera peut etre ».
Et je ne me demande pas pourquoi j’en ai plein le dos et que l’ostéo m’a dit que j’avais les épaules larges…

 J'aimerais être un papillon bleu aujourd'hui. 
Vision positive : La lutine m'a empêchée de refaire la même connerie qu'il y a trente ans... Tout s'est arrêté avant le mariage....

jeudi 6 octobre 2011

Pleurez les cons !!!


Moi je dis bien fait pour eux !!!C ‘est con à dire mais bien fait quand même… Oui, je regarde ces manifestants à la soixantaine jute passée ou plus largement, qui pleurnichent sur leur retraite et son en colère contre le nain. Ben, fallait pas voter pour lui. On vous l’avait dit les cons !!! Et les autres aussi d’ailleurs… Parce que là aujourd’hui, ce sont les retraités qui pleurent, mais y’a de quoi pleurer pour un peu tout le monde. Ben oui, si je me souviens il y a presque cinq ans… Tous ces potes, collègues, voisins, et alter, se trouvant bien plus censés même s’ils avaient toujours voté à gauche, n’allaient tout de même pas donner leur voix à Ségolène… Nan, nan, nan pas parce qu’elle est une femme, bien sûr que non…Juste parce qu’elle a pas l’étoffe… Sarko lui c’est pas une étoffe qu’il avait, c’était une armure… Sauf que l’armure ça brille, ça attire l’œil, mais ça peut cacher des tas de choses. Alors ce petit homme debout sur ces talonnettes, avec son parlé franchouillard, son air de « je suis de droite mais je comprends les pauvres », il les a baisé les socialos indécis… Et à eux, je dis bien fait pour vous. Mais comment vous vous êtes fait entuber… Comment avez-vous pu croire qu’un homme même de droite valait mieux qu’une femme de gauche. Et surtout pas la peine de répondre qu’avec qu’elle ç’aurait été encore plus la cata !!! Je veux pas le savoir. Je crois qu’en fait ç’aurait été aussi la cata, parce qu’il y crise, parce que les temps sont durs. Mais je suis à peu près certaine qu’elle aurait ramé dans le même sens que nous, elle. Parce que l’autre, il ne rame pas il nous enfonce la tête sous l’eau. La rame il nous la plante dans le crâne et il attend qu’on se noie… Nos cris, nos voix, il ne les entend pas. Puisque lui, il est persuadé qu’il n’y a pas d’erreur.
 Et puis il y a les autres, les gens de droite, ceux qui ont eu trop peur que cette femme passe devant le nain. Ceux qui ont eu peur qu’elle les conduise à la ruine. Ben voilà, ils sont ruinés quand même. Les petits retraités des classes moyennes, les petits chefs de petites entreprises, et bien d’autres. Les voilà aussi en galère, avec des retraites de merde, avec leurs petites entreprises qui se font bouffer, à faire la queue à lidl, parce qu’ils peuvent plus remplir un caddie à Carrefour eux non plus. Bien fait, on en crève pas de manger des yaourts milbona… Par contre faut pas acheter leurs steacks hachés parce qu’il y en a qui en crèvent.
En tout cas, vous pouvez chialer autant que vous voulez là vous tous, moi je e chialerai pas sur votre sort.
Et au mois de Mars prochain, soyez moins cons !!!

lundi 3 octobre 2011

J'ai gagné....un sparadra !!!


Pourquoi j’ai pas de chance ???? Dis-moi ma Coco, tu crois qu’il ya les Fleurs de Bach de la Chance ? Il y a une quinzaine d’années, je tombe folle amoureuse du kiné de mes enfants, mais moi je n’ai jamais mal nulle part…. Pas moyen de me faire tripoter par ses mains magiques…. Il a tripoté toute la famille, les trois TDC, Ken, et moi niet que dalle…. Je n’avais qu’une envie quand il venait à domicile faire les kinés respiratoires des enfants, c’était de le coller contre un mur pour lui rouler un patin. Bon, on se calme.
Et me voilà quinze ans plus tard ayant déménagé 6 fois depuis cet épisode torride, et ayant « enfin » MA lombalgie. J’avoue que ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable à vivre. 
En tout cas, ma petite docteur Nadia, qui ressemble à Blanche-Neige ou à une poupée Bella (souvenir d’enfance), m’a prescrit des séances de kiné… Et comme je fantasme bien sur ces hommes aux mains d’or, je me suis réjouis de pouvoir croiser à nouveau l’un d’eux. 
C’est non sans plaisir que je confiai donc mon corps et mes douleurs à un ostéo tout à fait charmant aux yeux verts et à l’humour fait juste pour moi. Quelle idée a-t-il eu d’installer son cabinet au trou du cul de la Gironde, loin, trop loin de ma ville. Et puis, même si je suis assez séduite, l’ostéo n’agit pas avec la plus grande des douceurs. Ok il monte sur toi, ok, il te tripote partout, mais c’est loin du massage…
Il se trouve qu’il me suffit de faire 50 pas dans ma rue, pour trouver un cabinet de kiné. N’écoutant que ma douleur, j’ai donc pris rendez-vous au plus près de chez moi. Prescription : massages du dos, 10 séances.
Manque de chance, si le positif est que je n’ai que 50 pas à faire, la tendance est nettement renversée par le regard plutôt lubrique du praticien. Bon on n’attaque pas le physique, mais on a le droit d’avoir des gouts et là, ce n’est pas le mien. Grand mec à l’œil bleu, nu sous sa blouse, torse bronzé et moquetté. Un peu vieux beau. Massages top. Heureusement. J’ai fait quatre séance et j’ai tout stoppé lassée qu’il me propose à chaque fois d’inverser les rôles. AHHHHHHHHH!!!! Ca ne me serait pas arrivé il y a quinze ans avec mon kinedamour. Nan, nan, nan. J’ai donc bien précisé que je n’étais pas intéressée ni très douée pour les massages ce qui est faux. Et Archifaux j’adore ça. J’en ai parlé à ma poupée Bella-docteur, qui m’a conseillé UNE kiné.
Ce soir, j’ai tout de même fait mes 50 pas, pour aller payer les 4 séances à l’autre lourdingue. Quelle ne fut pas ma  « ô rage ô désespoir », quand je vis que lourdingue avait un associé. Tout à fait à mon goût. Et merde………………. Et re-merde…………. Avec la méli-mélo il n’y a jamais de zheureux zhasard…
Par contre l’autre lourdingue, lui, ça m’a l’air du bon bout de sparadra !!! Comme l’ordi n’était pas libre pour me sortir ma feuille de sécu, il a pris ma carte vitale en otage...
Genre à tout hasard, il me demande si je suis chez moi tout à l’heure. Ben oui si 50 pas dans un sens 50 pas aussi dans l'autre, on est des voisins quoi...Et moi, grosse naïve qui voit pas venir le loup, je lui dis que oui. Ben il me dit qu’il passera me porter ma feuille et me rendre ma carte. Je me rattrappe en lui disant de la laisser dans ma boîte à lettre. Ben non kidit, je passerai, je sonnerai.
« Ah ! », j’ai répondu, avec mon sens inné de la répartie… »
Gourdasse que je peux être….
Heureusement, je sais me faire petite et silencieuse quand je le veux. Alors à 19 heures quand ça a sonné deux fois, j’ai pas moufté. Mais je crois qu’il est plus malin que moi, ou alors il a vraiment une idée en tête, parce que je viens d’aller voir dans ma boîte à lettres et il n’a rien laissé.
Coco si tu m’écoutes, c’est quoi les fleurs de Bach anti-kinékicolle ???