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mercredi 12 octobre 2011

Un rêve rose...


Je ne me souviens plus si j’ai déjà raconté ou pas ce qui va suivre.
J’ai à vrai dire très peu envie de vérifier dans mes anciens posts, si je me répète, ou pas.
C’est un autre  rêve. D’il y a 14 ans.
Parfois ils ont du sens, parfois ils n’en ont pas, quoique… Parois il ne faut pas chercher. Et parfois sans avoir besoin de chercher tout prend un sens.
Ce  matin là, je me réveillais avec un rêve fort, comme imprimé dans mon cerveau.  Un vrai film avec des images d’une précision incroyable. J’avais la certitude qu’il avait un sens. Il me fallait le noter au plus vite.
Je notais la date. 17 mars. 1997.
Je me trouvais dans un hôtel. J’attendais un homme. Aucune impatience en moi. J’attendais tout simplement.  C’était un homme que je connaissais déjà, et c’était lui qui m’avait invitée. Ce qui est important et palpable dans ce rêve c’est que cette invitation ne me rend pas joyeuse, ni triste. Elle me laisse indifférente. L’homme arrive. C’est un bel homme brun. Nous sommes assis l’un face à l’autre. Il sourit, et je comprends qu’il est amoureux de moi. Pas moi. Devant moi il y a un verre ballon. Il me demande de regarder ce qu’il y  a dans le verre. Il dit que c’est un cadeau pour moi.  Le verre est empli de farine blanche. Il me dit qu’il y a quelque chose pour moi dans la farine. Je fouille et je trouve une petite boîte en velours gris entourée d’un nœud rose. J’ouvre. Je découvre une bague. Elle est en or. Elle représente un masque du carnaval de Venise. A la place des yeux il y a deux rubis qui me fixent. L’homme attend que je sois heureuse de recevoir cette bague, il sourit. Je déteste les masques de  Venise. J e les trouve sinistres. Je n’aime pas la bague. Je ne le dis pas. Mais je sais que l’accepter est accepter l’amour de cet homme qui m’est totalement indifférent. Mais il a l’air si heureux de m’offrir ce cadeau, que je n’ai pas le cœur de le refuser, malgré ce que cela implique… Le rêve continue,  je ne sais comment, je me revois à un moment assise en face de cet homme qui me raconte une blague que je trouve inintéressante. Je m’ennuie avec lui, mais je reste.
La semaine qui suit ce rêve j’ai vu ma psy, et je lui ai lu ce que j’avais noté. Elle voyait bien dans cet homme mon mari, et je n’avais pas eu besoin d’elle pour l’y voir aussi. Mais le mystère était dans ce verre rempli de farine. Il était difficile d’y trouver ou d’y donner un sens.
Le temps a passé. Quelques semaines.
A mois de mai, j’étais en vacances. Nous ne partions jamais nulle part avec Ken ou très rarement. Je m’ennuyais chez moi, dans mon canapé qui à l’époque n’était pas noir mais jaune. Je regardais tous les films les uns après les autres sur canal plus. Souvent je n‘en voyais pas la fin car ils m’endormaient. Je me réveillais pour boire du Perrier car pendant ces vacances là, je m’étais soudainement mise à acheter frénétiquement cette boisson par packs de 6. 
Cet après-midi là c’était « Neuf mois », le film. Philippine Leroy-Beaulieu se plaignait de son état de femme enceinte : envie de fraises, salive permanente dans la bouche, et envie de dormir. J’entendais sa plainte dans une somnolence. Et je me disais que moi aussi depuis quelques temps je salivais tout le temps… Et aussi que je dormais beaucoup…. Mais je n’vais pas envie de fraises. Quoique si je remplaçais les fraises par le Perrier. Heureusement, j’étais stérile, dossier rouge chez la gynéco-endocrino qui me suivait depuis dix ans. Sinon j’aurai pu croire que moi aussi… Cela me fit sourire. Et je le racontais à ma psy à la séance suivant. Elle sourit en me disant que ça lui rappelait le petit paquet dans la farine avec le nœud rose, et me demandais quand j’avais eu mes dernières règles. Comme c’était du grand n’importe quoi dans ce domaine, je ne pouvais pas lui répondre. Elle me dit de peut-être réfléchir à tout ça.
Il me fallut faire un tas de calculs pour retrouver la date de mes dernières règles. Vers la fin février début mars. Et puis j’essayais de me remémorer la dernière fois où Ken et moi avions eu une relation. Je les distribuais au compte-goutte. C’est avec ce bref calcul que je me rendis compte que la dernière fois remontait au 15 mars. Un peu, juste au moment d’une éventuelle ovulation. Heureusement j’étais un dossier rouge stérile…. Quoiqu’une petite vérif… Une heure plus tard j’étais devant mon test de grossesse. Et trois minutes plus tard, j’ étais paralysée dans mes toilettes, devant le petit plus du test.
Bref, voilà j’étais enceinte, la nidation avait eu lieu le 17 mars à peu près. Nuit du rêve.
Je n’avais pas envie de cette grossesse. J’avais me deux enfants adoptés. Ils me comblaient de bonheur. J’ai décidé de prendre rendez-vous pour avorter. Quand j’ai revu Ken qui était parti en vacances de son côté, je lui ai fait part de la situation. Je lui ai donné le week-end pour réfléchir à ce que lui voulait.
Lui voulait de cet enfant. Moi pas mais j’ai décidé de le garder tout de même.
La lutine est là. Elle est précieuse. Plus belle que ce masque dont je ne voulais pas et que j’ai gardé.



samedi 8 octobre 2011

Les zados sont formidables ou comment commencer la jouréne de très mauvaise humeur...


S’il y a quelque chose que je n’aime pas c’est qu’on me coupe un rêve… Je n’ai pas dit casse, j’ai dit coupe.
Et là ça vient d’arriver et je suis « trop » de mauvais poil. Je ne sais pas si c’et ce qui a coupé ou que ça ait coupé, qui m’agace le plus.
C’était je ne sais pas quand, je ne sais pas où… Je ne sais pas quel âge j’avais. Il y avait du soleil. Il faisait chaud. J’étais à quoi ? Une heure, 5 minutes, de mon mariage. Il me reste quelques images, quelques sensations. Je vois une grande table avec des assiettes de toutes les couleurs, des verres en cristal et des serviettes multicolores aussi. Il a du rouge, de l’orange, du jaune, du vert, partout sur la table. C’est beau, c’est gai. Mais je ne vois pas de nappe. Alors je demande qu’on enlève tout et qu’on en mette une. Et il me faut du turquoise sur cette table. Quand je le demande, quelqu’un, une femme, ma mère peut-être, ou la lutine ou la gazelle, me dit « J’en étais sûre… ».  Je ne suis pas encore habillée. J’attends ma robe. Je dois être mince. Je n’ai pas terminé mon maquillage. On apporte la robe. C’est une dentelle très fine sur laquelle sont posées, cousus comme des perles des dizaines de papillons très gracieux aux ailes relevées. Ils ont le même bleu que celui qui recouvre tous les objets que je traite en ce moment au travail.
 Digression : Au contact de la terre humide et gorgée de produits pas trop bien identifiés, tous les objets se sont recouverts d’une fine poussière bleue. On dit BLEU EGYPTIEN . En fait,  il y a deux mille ans étaient installées à cet endroit des tanneries, on faisait décanter le cuir dans des bacs en bois avec des produits que nous ne connaissons pas, le terrain est pollué et des réactions chimiques se sont opérées durant deux milles ans. Il parait que ce bleu vient d’un sulfate de je ne sais trop quoi… Donc toute la journée, gantée, masquée, lunettés, je gratte ce bleu, en toute sécurité paraît-il…
Retour au rêve. Je trouve la robe magique. Excentrique mais si poétique… Elle est aérienne, elle a une petite traîne, elle aussi parsemée de papillons bleus. Je sais qu’elle étonnera tout le monde et que je serai belle dans ce corset lacé. Je crois que je porte une mantille. Le marié est totalement absent de mon rêve. Il n’en est même pas question. Je vois des femmes de ma famille, mes enfants, mon papi, qui ronchonne(comme à mon vrai mariage, scandalisé par les manières de ma belle-famille, il avait quitté la table…),sans arrêt parce qu’il faut y aller. Moi, je prends mon temps, je lave mes dents. Je suis très calme. Comme à mon vrai mariage, où deux minutes avent le départ, je m’étais installée à table pour manger un Dany chocolat devant ma mère et mes grands-mères, paniquées à l’idée que je puisse me tâcher.
Je sais qu’il y a pleins d’autres détails, que j’ai zappé au moment où j’écris. Ils me reviendront pas sensations, par images-flash, par bribes au long de la journée. C’est souvent comme ça avec mes rêves….
Je suis bien en tout cas dans celui-ci. La sensation c’est que l’important n’est pas le mari, mais la robe que je porte, si belle…
Mais patatras, quelque chose chatouille mon tympan. Deux fois.
C’est bien l’arrivée d’un texto, qui vient de me pousser loin de ma dentelle et de mes papillons bleus.
C’est la lutine. Elle dort chez une amie. Normalement elle devrait être chez moi, car elle a karaté le vendredi soir et théâtre le samedi matin. Comme c’est sa quinzaine avec Ken, elle a une autorisation hebdomadaire de dormir chez moi, le vendredi, et de rentrer le samedi avant 14 heures, car elle a cours de maths chez Ken. Ken interdit les sorties chez les amies. C’est comme ça quand les zados sont chez lui, ils sont chez lui, donc aucune sortie, aucune soirée copains, on file dans sa chambre t quand on en sort c’est pour mettre la table, ou aider à une tâche domestique. On a droit à la télé, à l’utilisation de l’ordinateur pour les recherches internet pour les devoirs, et au portable, mais éteint et rangé dan un tiroir de la cuisine. Extinction des feux à 21 heures. Autant dire que mes zados, qui vivent comme des sauvageons quand ils sont avec moi, ont du mal avec ces règles débiles. Je dois donc couvrir des mensonges, qui permettent aux dits ados, de passer du temps chez moi durant la période Ken, et de voir des potes.
J’ai donc couvert la lutine et ses retrouvailles avec Jul d’hier soir à cet après-midi. La maman de Jul, complice du mensonge, m’a même proposé de ramener la lutine chez son père cet après-midi. Nous avons donc mis au point le scénar hier soir ensemble. La lutine attendait le bus qui va de chez moi à chez Ken, et Rholala la surpraïse !!!  Jul et sa mère passent devant l’arrêt en rentrant des faire les boutiques à Bordeaux. Alors, elles s’arrêtent et proposent à la lutine de la déposer chez son père. Clic-clac, l’affaire est dans le sac, c’est un mensonge qui roule.
Bling-Bling (sonnerie de sms…) : «  Comment je fais jai oublier mais affaire de math chez toi et jai cours de math » (fautes certifiées niveau orthographe de 3ème !!!)
Et moi qui ai juste passé le corset de la robe à papillons bleus, et qui regarde avec émerveillement la traîne et ses papillons prêts à s’envoler…
Moi :« T’es une grosse naze »
Re-moi : « il faut toujours que je gère vos conneries »
La lutine : « Je vais me faire niquer »
Moi : « Tant pis pour toi, vous faites vraiment chier je viens te chercher »
La lutine : « Mais nan. C bon. C pas grave. »
Moi, appel pour lui demander si elle se fout moi, si c’est pas grave pourquoi elle me réveille un samedi matin à 9 heures alors que j’ai mal au dos et que j’ai droit à ma grasse matinée quand ils ne sont pas là elle et son frère. Je crois qu’elle en a pris plein la gueule pour pas un rond !!!!
Moi : « En plus tu me réveilles en plein rêve j’allais mettre ma super robe de mariée »
La lutine « Et beh, essaye de te rendormir et tu la revera peut etre ».
Et je ne me demande pas pourquoi j’en ai plein le dos et que l’ostéo m’a dit que j’avais les épaules larges…

 J'aimerais être un papillon bleu aujourd'hui. 
Vision positive : La lutine m'a empêchée de refaire la même connerie qu'il y a trente ans... Tout s'est arrêté avant le mariage....