mercredi 8 septembre 2010

Cassée

D’une incompréhension à une autre, ma gazelle et moi vivons notre crise. 6 mois que je ne l’ai pas vue. Quelques sms échangés. Un ou deux coups de téléphone en Aout. Et puis aujourd’hui encore un clash. J’ai appris pendant les vacances de façon tout à fait fortuite qu’elle avait quitté son apprentissage. J’ai appris aussi que c’était parce que « ça lui cassait les couilles ». Moi qui l’avais toujours prise pour une fille ! Il faut dire que même si c’était son choix, devenir plaquiste, n’a rien de transcendant, à mes yeux en tout cas ! Donc elle laissait derrière elle sa formation, pour se lancer dans la vente de services, genre vente boule de neige ou pyramidale. La grosse baise en gros. Mais elle me signifia que ça ne me regardait pas ! Dont acte. Ce qui me regardait semble t’il en revanche, c’est de lui filer la liste des numéros de téléphone de mes amis pour qu’elle trouve des clients. Docile, je l’ai fait. Hier soir alors que je plongeais dans les bras de Morphée, je reçus encore une fois un sms pour demander les numéros de deux amis. Et donc ce matin, j’appelle gentillement pour communiquer les deux numéros. Un léger agacement pointait dans le ton de la gazelle, quand je m’intéressais au pourquoi du comment de ce travail. Puis quand je me permis de dire que l’une des deux dites amis ne serait peut-être pas interessées par l’offre, l’ouragan se déchaîna. Impossible de discuter avec quelqu’un qui hurle, n’entend pas, et s’installe dans l’agressivité. Puis vous raccroche au nez. Et qui trois minutes plus tard vous colle un sms pour vous reprocher votre manque d’aide de compréhension et d’écoute. Perplexe je suis, mal j’ai. Comment se remettre au travail après ça. J’ai remué toute la journée cette incompréhension. J’ai l’impression de la perdre lentement mais sûrement. Elle fût une enfant difficile, une ado rebelle, et elle devient une adulte revêche et enfermée dans une sorte de bêtise que je ne comprends pas. Y a-t-il vraiment quelque chose à faire je ne le sais pas. Je me sens désarmée, déboussolée. Le temps doit passer encore semble t’il… Espérons qu’il ne sera pas un jour trop tard pour nous deux !