Affichage des articles dont le libellé est blog. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est blog. Afficher tous les articles

dimanche 22 janvier 2012

I love blogs...


Le moins qu’on puisse dire est qu’en ce moment je suis peu loquace. Une note par semaine… Bon je ne manque à personne, mais moi ça me manque. Les idées de notes passent pourtant dans mon cerveau au fil des journées, puis elles se gomment parfois et disparaissent. Parfois dans la soirée, elles reviennent, ou bien plus jamais. Celles qui s’effacent facilement n’avaient sûrement pas un intérêt capital… Mais est-ce bien le plus important… Je n’en suis pas certaine.
Pour moi en tout cas avoir un blog c’est surtout écrire. Jouer avec les mots. Et justement, la joie d’écrire vient du fait que de petits détails insignifiants pour les uns et les autres peuvent prendre au fil des mots un côté, dramatique,  pathétique, drolatique et même chiatique.
Je pense à la plupart des blogs que j’ai dans ma liste de favoris et qui ont justement ce talent là. Tout le monde se coupe les ongles, tout le monde a un collègue mal fringué, un épicier gentil, un ado qui le fait tourne dingo, un bébé qui vient de naître. Ben oui , mais tout le monde ne sait pas le dire ou plutôt l’écrire, et donner envie qu’on vienne tous les jours voir comment vont l’épicier, l’ado, le collègue ou le bébé.
Il est des blogs, qui observent la société, ceux qui donnent dans la sociologie, l’analyse politique, la revendication et l’engagement. Ils sont d’ailleurs souvent ceux des hommes. Ils sont plus sérieux, moins personnels, on ne va pas tout de même se dévoiler, ni raconte ses petits tracas quand on a une paire de couilles !!! Je n’ai pas dit tous, attention… J’en ai quelques uns en lien ici et que j’aime beaucoup. Certains pourraient être déclarés d’utilité publique et beaucoup plus porteurs d’idées que pas mal de discours politiques servis par les médias. Il faudra ne pas oublier de les lire en cette année d’élections.
Il est des blogs qui nous donnent faim et envie de … envie de préparer du sucré-sale hyper original qu’on peut photographier dans ses plus belles assiettes, avec des présentations qui te donnent la honte quand tu te pointe à table aves ta purée mousseline-cordon bleu dans une assiette verte à fleurs et une assiette blanche sans décor… envie d’avoir une carte bleu no limits, pour aller faire les soldes et craquer ta  paye en vernis à ongles, chaussures rouges, petit blouson et joli boxer. Inutile de préciser que ceux-ci sont des blogs de filles, souvent parisiennes, en tout cas citadines.
Il est des blogs qui sont pour moi un mystère, ceux qui je crois sont les plus lus d’ailleurs. Les plus commentés aussi. Toi tu es là, tu es content quand tu vois que tous les jours tu as au mieux une petite centaine de visites, parfois deux, parfois tris, ou même records incroyables six ou sept commentaires… Tu cliques et la tu vois 21, 65, 125 commentaires, et tout de suite tu te sens toute petite… Bon, ok il y a des petits trucs pour avoir ça. Le talent évidement. Mais aussi, le jeu. Souvent je ne sais pas comment ces blogs font gagner des petits cadeaux ou des gros même. Tu t’aperçois qu’on t’a raconté une petite histoire, juste pour te dire que c’était pour le cassoulet William, la machine à espresso  whatelse, la station de ski des Alpes, et que même tu peux gagner tout ça. Et c’est souvent écrit avec humour, sensiblilité, et c’est finalement de la bonne publicité. Ces blogs sont aussi souvent, féminins, plutôt tenus par de jeunes mamans qui travaillent et qui consomment sans soucis.
Et il est des autres. Qui racontent. Tout simplement. Pour le plaisir de raconter.
Font d’un détail, d’une seconde une histoire. Et le font bien. Des blogs dont on aimerait avoir écrit les notes. Ceux qui me sont les plus chers. Mais, dans tous ceux qui sont dans mes favoris je trouve un peu de tout ça. Sinon ils ne seraient pas dans ma petite colonne de gauche.

jeudi 22 septembre 2011

Si là aussi ça bloque....


Les mots de passe…. Je ne sais pas vous, mais moi c’est mon calvaire…. Comme les codes….  J’aimerais pas être riche, ceux qui ont une American express, une visa , une la poste, une Gold, et tous ces codes à garder dans la tête…
On est déjà débarrassé des numéros de téléphone. Avant j’avais un vrai « pages blanches, pages jaunes dans la tête » ! Depuis le portable, je ne me fatigue même plus à essayer de retenir un numéro, et j’ai parfois du mal quand je dois donner mon propre numéro ! Et quand l’interlocuteur me regarde effrayé, genre «  ok la pauvre Alzheimer précoce, elle connaît pas son propre numéro », je me permets de préciser que je me téléphone rarement…. 
Pour les codes d’accès, je n’en ai que trois en tête, carte bleue, carte de la poste, et code accès du bureau. Mais parfois devant la porte d’entrèe des narkeo je me trouve à taper trois fois mon code carte bleue en insultant la porte de s’entêter à rester fermer en me criant un bip insultant… Il y a aussi le code de la carte Total des véhicules narkeo qui me parle de départements que je connais bien….
Mon numéro de sécu et dans ma mémoire ancienne et il n’en sortira je pense jamais. En plus il me parle, fille, née il y a 51 ans, au mois de mai, dans les Landes, à Dax, et qui était la  xième de l’année.
Mon numéro de CAF ne me parle pas alors je dois chaque fois que j’en ai besoin le rechercher dans mes papiers…
Je connais aussi mon numéro d’accès à ma banque et le code confidentiel, sauf que parfois devant mon ordi, je bloque, et je me fais peur…
Mais le calvaire des calvaires, c’est quand même les mots de passe et codes d’accès internet. Celui de facebook, celui du blog, celui de l’autre blog, celui de toutes les boîtes mail que j’ai créées et sur lesquelles je ne vais jamais… Celui de deezer, celui de netvibes, celui des 125 sites de rencontre que j’ai ouverts et que je ne visite jamais…. Et tous ces pseudos, entre la méli-mélo, la fée carabine, la soie andrinople, mélimélodit, un vieux solal qui traîne je ne sais plus où, un noa, un isla-sola, j’ai même eu un amphoyrette…
Et maintenant que vais-je faire dans ma nébuleuse du coquelicot, comment vais-pouvoir raconter mes histoire à Zac qui m’en demandé pendant les vacances si je n’arrive pas à me souvenir de mon nom ????
Je l’aime bien moi ma nébuleuse du coquelicot, et ça m’embêterait d’être obligée de faire une nébuleuse 2. Bon en même temps ça n’a pas une portée internationale, et avec mes 2000 visite même pas en 4 ans, il n’y a pas risque de catastrophe nationale…
Et vous vous faites comment pour retenir vos mots de passe ?*
*(Test : j’ai remarqué que certains bloggueurs terminaient leurs notes par des questions, et après ils ont des tas de commentaires ….)

mercredi 19 janvier 2011

Coquelicot, méli-mélo, va pieds-nus et vous

Ici 2000 ce soir.


Là-bas 1673

Et là 22731.

6 ans de blog.

Ici au début, ça somnolait un peu, ça amusait quelques copines, ça donnait des nouvelles à quelques proches de la famille, quelques bloggueurs rencontrés dans la vraie vie et qui m’avaient suivie depuis mélimélodit. Je racontais mes petites aventures de la vie quotidienne celles qui faisaient rire surtout. Ou celles qui pouvaient émouvoir. Un peu. Ca réussissait à cacher. J’avais un peu de mal à écrire. Juste quatre ou cinq notes dans le mois. Je regrettais un peu le temps où sur mélimélodit je n’avais que des choses légères à écrire. Ou presque. Se mettre à nu ou pas. Jouer un rôle ou pas. Et puis j’ai pensé que si peu de gens passaient par là que je pouvais sans problème livrer un peu plus.

Il y a quelques semaines, quand pour la première fois j’ai pensé à écrire la vraie vie, celle qui fait mal et qu’on a pas forcément envie d’étaler, j’ai eu peur de la mise à poil. J’ai pensé à l’indécence de la situation. Au manque de pudeur et de fierté de se livrer sans rien cacher. Je vois d’ailleurs au travers quelques commentaires à quel point je pense, mes notes mettent mal à l’aise. Ce n’est pas le but je le jure. Ni de chercher faire culpabiliser qui que ce soit.

Le but est de dire à quel point parfois on peut masquer un désespoir, occulter une souffrance. Dire qu’on peut parfois rire toute la journée et laisser couler la douleur et le désespoir quand le rideau tombe. C’est peut-être une forme d’équilibre. Ne pas infliger à tous ses emmerdes car au fond on en a tous.

Mais aussi montrer que ces quelques mots, dits par des voisins, des amis, des parents « On n’a rien vu venir…. », peuvent révéler à quel point on peut ne pas se douter de ce qui se passe vraiment dans l’intimité de chaque famille.

Et je pensais il ya quelques semaines continuer mes quelques notes écrites un fois par semaine. Puis j’ai réalisé qu’écrire tout ça me faisait du bien au cœur, à l’esprit, et que cela me permettait aussi de mieux assumer mes difficultés dans ma vraie vie.

Je ne sais trop comment quelques personnes ont trouvé le chemin qui mène à ce blog. Mais j’ai vu que les clics comme de fil en aiguille, formaient comme une nouvelle trame de plus en plus large. Encouragée par ces signes de passage ici, j’ai eu envie de continuer.

Je ne sais si cela sert à quelque chose à quelqu’un, pas non plus ce que pensent vraiment les lecteurs. Sourient-ils à cette note, sont ils tristes de celle-ci, pleurent-ils, s’agacent-ils.

Tant pis, tant mieux. Ce qui me fait du bien finalement c’est l’écriture, les mots des autres et les miens.

Alors je vais continuer.