vendredi 24 février 2012

Ma main dans ta gueule !


J’aurai toujours du mal à accepter la goujaterie de certains hommes. Qu’est ce qui permet, autorise, cet humain là, à avoir des comportements parfois aussi irrespectueux, pour nous, les autres humains que sont les femmes. J’explique. Je commence par un petit pitch comme on le dit de la situation.
La méli, la va pieds nus, elle en a déjà palé ailleurs, est une femme aux attributs fort développés. 
Je me souviens de mes quinze ans et de mon 85 b.  Je me souviens de mes chemises indiennes blanches, transparentes, qui laissaient deviner deux seins tout ronds, mais tout petits. Je me souviens aussi de frérot qui les appelait les « Treets »… J’étais une vraie maigre mais avec de jolis petits seins. Je ne pourrai jamais expliquer ce qui se passa après mes trente cinq ans, mais de Treets je passai à prune, et de prune à pomme… De maigre j’étais passée à pulpeuse, puis de nouveau à maigre, mais les seins restèrent pomme. Jusqu’à ce jour où en moi la lutine prit racine… Et là, là mes seins, se développèrent beaucoup plus vite que mon ventre d’ailleurs… Ainsi  aujourd’hui me voici pourvu d’un 100 F voire G. Bon pas facile d’aller à assumer tous les jours, mais j’aime bien ça. LA seule chose qui me gène est que je ne pourrai jamais aller acheter mes petits soutifs chez Princesse TamTam, pas plus chez Aubade, ma marque c’est Primadona et tien d’autre. Plus de 100 euros le soutif, pour du blanc, du noir ou du chair, avec des bretelles de deux centimètres de large. Je me console en disant que ce qui est sexy est à l’intérieur des bonnets.
Tout cela ne serait point génant, si gros seins ne rimait pour certains hommes avec grosse sal…Et donc on peut se permettre de mater, des laisser dégouliner le regard, sans aucune gène, sans aucune discrétion. Depuis longtemps j’ai renoncé aux décolletés profonds si ce n’est dans l’intimité. Et quand je parle de décolleté profond je ne vais pas jusqu’au nombril… Je parle d’un petit arrondi que descendrait juste un peu sur la poitrine.  J’ai vu une fois un de mes collègues proche de l’évanouissement, pour un petit haut moulant décolleté en V juste ce qu’il faut.
Je ne fais pas un complexe de ces seins hors norme et avec mes amis nous en rions.
Mais ce matin dépassement de la ligne blanche ou rouge je ne sais pas…
Habillée d’une petite robe grise à col roulé, je partais travailler, et rejoignais ma voiture à pieds. En ce moment et pour six mois ma rue bouchée pour travaux et envahie d’hommes casqués et bottés, qui cassent la route et refont les trottoirs. Ce matin donc je m’apprêtais à croiser l’un de ces hommes quand je m’aperçus que d’aussi loin qu’il venait il avait le regard posé sur mes seins. C’est quand nous nous sommes croisés que j’ai entendu qu’il disait quelque chose entre ses dents. Je n’ai pas compris tout de suite. Juste au bout de trois secondes j’ai compris ce qu’il venait de dire : « Quelle paire de michetons !!! ». Je me suis retournée pour le traiter de connard, mais à quoi bon. Qu’aurai-dit ce même type si je lui avais maté la braguette et qu’en le croisant, j’avais dit : « Quelle paire de couilles !!! » Je pense que je serai passée pour une allumeuse, une chaudasse, une sal… Parfois y’a des mecs qui mériteraient une bonne paire de baffes.



1 commentaire:

  1. :( Robe col roulé, c'est vrai que tu joue avec le feu !!!

    Non mais, c'est quoi ce type. Sincères condoléances. Vraiment...

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