J’aurai toujours du mal à
accepter la goujaterie de certains hommes. Qu’est ce qui permet, autorise, cet
humain là, à avoir des comportements parfois aussi irrespectueux, pour nous,
les autres humains que sont les femmes. J’explique. Je commence par un petit
pitch comme on le dit de la situation.
La méli, la va pieds nus, elle
en a déjà palé ailleurs, est une femme aux attributs fort développés.
Je me souviens de mes quinze
ans et de mon 85 b. Je me souviens de
mes chemises indiennes blanches, transparentes, qui laissaient deviner deux
seins tout ronds, mais tout petits. Je me souviens aussi de frérot qui les
appelait les « Treets »… J’étais une vraie maigre mais avec de jolis
petits seins. Je ne pourrai jamais expliquer ce qui se passa après mes trente cinq
ans, mais de Treets je passai à prune, et de prune à pomme… De maigre j’étais
passée à pulpeuse, puis de nouveau à maigre, mais les seins restèrent pomme.
Jusqu’à ce jour où en moi la lutine prit racine… Et là, là mes seins, se
développèrent beaucoup plus vite que mon ventre d’ailleurs… Ainsi aujourd’hui me voici pourvu d’un 100 F voire G. Bon pas facile
d’aller à assumer tous les jours, mais j’aime bien ça. LA seule chose qui me
gène est que je ne pourrai jamais aller acheter mes petits soutifs chez
Princesse TamTam, pas plus chez Aubade, ma marque c’est Primadona et tien d’autre.
Plus de 100 euros le soutif, pour du blanc, du noir ou du chair, avec des
bretelles de deux centimètres de large. Je me console en disant que ce qui est
sexy est à l’intérieur des bonnets.
Tout cela ne serait point
génant, si gros seins ne rimait pour certains hommes avec grosse sal…Et donc on
peut se permettre de mater, des laisser dégouliner le regard, sans aucune gène,
sans aucune discrétion. Depuis longtemps j’ai renoncé aux décolletés profonds
si ce n’est dans l’intimité. Et quand je parle de décolleté profond je ne vais
pas jusqu’au nombril… Je parle d’un petit arrondi que descendrait juste un peu
sur la poitrine. J’ai vu une fois un de
mes collègues proche de l’évanouissement, pour un petit haut moulant décolleté
en V juste ce qu’il faut.
Je ne fais pas un complexe de
ces seins hors norme et avec mes amis nous en rions.
Mais ce matin dépassement de
la ligne blanche ou rouge je ne sais pas…
Habillée d’une petite robe
grise à col roulé, je partais travailler, et rejoignais ma voiture à pieds. En
ce moment et pour six mois ma rue bouchée pour travaux et envahie d’hommes
casqués et bottés, qui cassent la route et refont les trottoirs. Ce matin donc
je m’apprêtais à croiser l’un de ces hommes quand je m’aperçus que d’aussi loin
qu’il venait il avait le regard posé sur mes seins. C’est quand nous nous
sommes croisés que j’ai entendu qu’il disait quelque chose entre ses dents. Je
n’ai pas compris tout de suite. Juste au bout de trois secondes j’ai compris ce
qu’il venait de dire : « Quelle paire de michetons !!! ». Je
me suis retournée pour le traiter de connard, mais à quoi bon. Qu’aurai-dit ce
même type si je lui avais maté la braguette et qu’en le croisant, j’avais dit : « Quelle
paire de couilles !!! » Je pense que je serai passée pour une
allumeuse, une chaudasse, une sal… Parfois y’a des mecs qui mériteraient une
bonne paire de baffes.
:( Robe col roulé, c'est vrai que tu joue avec le feu !!!
RépondreSupprimerNon mais, c'est quoi ce type. Sincères condoléances. Vraiment...