Cet homme me paraît être
humain. Je me laisse peut-être berner par son physique encore de nounours malgrè
tout, et par tant de différence avec « l’autre ».
Mercredi soir, je regardais « l’autre »,
et je trouvais son nez de plus en plus pointu, ses oreilles de plus en plus
pointues, ses dents de plus en plus pointues, je voyais son sourire carnassier,
ses épaules en mouvement permanent, je voyais le Grand méchant loup des fables
et des contes amadouant ses proies pour mieux les dévorer. Je voyais tant de
mépris pour nous, j’entendais tant de mensonges affichés avec autant d’arrogance…
Tant de chiffres accommodés à sa sauce, de contre-vérités, d’idées tellement
révolutionnaires et novatrices…. Il est tout de même la depuis cinq ans, et c’est
maintenant qu’il les a ??? « L’autre » ment sans aucune honte,
il ose nous dire qu’il n’a pas supprimé les rased, que le pouvoir d’achat n’a
pas baissé et que tout ça c’est la faute « à la crise »… Pendant cinq ans cet « autre » a
dirigé notre pays, accompagné de sa petite troupe de marionnettes choisies ou
pour leur manque de personnalité ou pour leur bêtise, il ne s’est privé de
rien, d’aucun caprice, il a vécu comme un monarque à la cour, … On se souviendra
de lui comme du président qui a osé dire « casser toi pauvre con » à
un des citoyens de son pays, le président qui demande les sacrifices et fait
des restaus du cœur la seule solution pour nourrir des millions de français et
qui a sa cantine au Fouquets, ou au Carlton.
Face à « cet autre »,
le candidat Holland passe pour un petit père tranquille. Quand il dit qu’il a
une vie normale, on est tenté de le croire. Quand il dit qu’il reviendra su les
plateaux télés si on l’invite on le sent sincère. Quand il nous raconte son « Moi
président… » on a envie qu’il continue encore et encore à égrener, tant la
phrase est simple, facile à comprendre pou tous, tant elle est banale.
Mercredi soir, j’ai vu comme
un papa tranquille et rassurant qui sait qu’il ne réussira peut être pas à
atteindre tous ses objectifs, qui le dit, mais dont on sent qu’il sera là vraiment.
Je me suis dit que même si je
n’étais pas une fan de Holland, que même s’il est loin de me fasciner, il est
celui dont nous avons besoin pour penser les plaies de ces cinq dernières
années.
La France sera pleine des
cicatrices laissées par « l’autre », elle devra tout faire pour que
plus jamais, un Hortefeux, un Guéant, une Morano. Pour que plus jamais aussi,
tant d’injustice, de désespoir fasse que 20 % d’entre nous aille vers des idées
qui font peur.
Dimanche soir, on se couchera
je l’espère avec le sentiment d’avoir fait un cauchemar et que comme le dit un
papa ou une maman « C’est fini, ça va aller… ».
Nous resterons vigilants,
voire méfiants, et Holland le sait nous ne lui donnons pas une carte blanche. Ceux
qui l’auront aidé à gagner seront ses garde-fous, il aura eu les voix de toute
la gauche, et il restera sous sa surveillance.
Je ne sais pas si demain
soir, je pleurerai de joie, de soulagement, je hurlerai de bonheur, avec tous
le autres sur une place de Bordeaux.
Demain soir ce sera l’espoir…
Il le faut.
J'aurais pu écrire la même chose heure-bleue....
RépondreSupprimerOn se comprend depuis longtemps toutes les deux.
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