mercredi 5 janvier 2011

Comme quoi, il vaut mieux être beau et malade, que pauvre et au soleil....

Il me semble que la misère serait bien moins pénible au soleil. Il dit le chanteur….


Ouais, je ne suis pas sûre que s’il fredonne ça à la vieille qui mendie nue devant un feu rouge à un carrefour de Ouaga, elle ne va pas lui coller une baffe… Je ne comprenais pas bien ce que faisaient ces vieux, complètement nus, au pied des feux de signalisation des carrefours de la capitale du Burkina. On m’a alors expliqué que c’étaient des personnes qui avaient perdu l’esprit et que leur famille rejetaient. Alors on les chassait, et on les laissait sans vêtements dans la ville et ils mendiaient. . Le malheur porte malheur…Dans la brousse, parfois aussi on fait la même chose mais on les enchaîne à des arbres. De la même façon, les enfants différents sont souvent laissés aux orphelinats, ou les enfants dont les parents sont fous, ou les enfants à particularité. Dans les orphelinats où je suis allée, j’ai souvent vu des ces bébés, nés avec une dent, signe de mauvais présage, et dont les familles ne voulaient surtout pas. C’est différent là-bas, d’autres mœurs, d’autres croyances, une autre misère aussi. Mais la misère quand même. Alors le soleil dans tout ça, je ne sais pas s’il rend la souffrance plus supportable. J’ai un doute….

Je digresse comme le dit « les 2 terres », à qui je lance un appel s’il fait un tour ici, tu l’as flingué ton blog qu’il était si bien, avec des textes que j’adorais et qui me faisaient plein d’émotions ??? Bon c’est ton choix. Si tu en fais un autre tu me le dis, ok ? Parce que merde, c’était bon de te lire. Bon,c’était pas ça que je voulais « digresser »… Nan nan nan… Je voulais parler de la misère moins pénible au soleil et de tas d’autres choses qui sont mieux quand elles sont différentes. Là je sens que je me perds en digressions et que je perds aussi en clarté. Pourquoi je tourne autour du pot ? Ben parce que c’est le bordel dans ma tête, et que je ne sais pas faire autrement. D’où, la MELI-mélo.

Alors mon idée c’était du film que je suis allée voir le 31 avec ma lutine. « Love and other drugs ». Avec Jack Machin( qui jouait aussi dans Brokeback Mountain) et Anne Hathaway( qui jouait dans Le diable s’habille en Prada). Quel rapport avec ouaga et sa misère ??? Quel rapport avec la chanson ??? Ben oui je vais m’expliquer…

Ce film, dont le titre et l’affiche sont parfaitement nuls, m’a beaucoup plu. Un bon mélo, bien ficelé, mélo-comico-sexy… La bonne production made in USA dans laquelle tu plonges à pieds joints. Moi en tout cas. Mais c’est pas pour rien que je m’appelle la méli-MELO. A priori, j’allais voir ce film pour accompagner la lutine, et ne pas lui infliger un film d’auteur un soir de fête… Mon esprit de sacrifice me perdra… Donc comme quelques jours plus tôt je m’étais tapé « Mon beau-père et nous », pour faire plaisir aux deux tdc, sans avoir vu le deux précédents, mais bon je ne suis pas si débile, et j’ai tout de même à peu près suivi ce film là. Un jour il faudra que je digresse sur les lifting qui font que la lèvre supérieure des vieux acteurs ne bougent plus. Et je me suis dit que j’avais bien fait d’aller direct au trois, parce que vraiment, c’est pas génial génial… Alors là, je pensais bien que j’allais encore bien m’emmerder.

Et non on n’est pas encore au cœur de mon sujet du jour… Il y en a qui font court, moi pas.

Donc je fais le pitch : Machin est un super sexy boy avec un cul d’enfer, un torse d’enfer, des jambes d’enfer, des yeux d’enfer, y’a que sa b… dont je ne sais pas si elle est d’enfer, car c’est la seule partie de son anatomie qu’on ne voit pas. Anne Hataway est une uper sexy girl, avec un cul d’enfer, des seins d’enfer, des jambes d’enfer, des yeux et une bouche d’enfer et aussi une foufoune d’enfer. Parce que pour les femmes je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais compris pourquoi, on peut même montrer les seins, la foufounette, le cul, pas de problème, alors que c’est tout de même très très rare qu’on voit une bite sur grand écran. Y’a pas de thèse sur le sujet ???? Donc Jackbocul est une vraie bête de sexe, dans le film. Il ne pense qu’à ses plans cul et fait le désespoir de son père médecin, car sans emploi fixe. Mais un jour il réussit à rentrer (en couchant) dans un labo pharmaceutique comme visiteur médical. J’ai d’ailleurs été fort génée oui génée que le nom du labo soit le vrai et que les noms des médocs soient les vrais aussi. Dans le genre je sponsorise le film, on ne peut pas faire plus énorme. Et donc dans le cadre d’une de ses visites chez un toubib, Jackbocul, croise la vie de Anne Bellefoufoune. Au début, elle lui met un vent (comme le dit ma lutine, pour : elle le calcule même pas, quoique), mais en tout cas c’est pas une affaire qui roule. Mais rapidement, le vent tourne et ça se met à baiser dans tous les coins (je n’exagère pas). Mais Anne Bellefoufoune, a comme un problème avec l’amour, le vrai, le grand. Et jackbocul, lui qui croyait encore être dans un plan cul, tombe dans le panneau du plan love. Mais bien comme il faut.

Je passe les détails sur le fait qu’il ne se fait pas virer du labo et qu’il devient un super super placeur de médoc, dont le but est de mettre à mort le Prozac qui n’est pas de son labo, pour le remplacer par l’antiDep’ de SON labo. Mais sa chance c’est qu’il va devenir vendeur officiel du Viagra pour sa boîte, qui vient de faire la découverte (on est dans les années 86)…. Et donc Jackamoureux, Annekisebatpourpasletre, se sautent dessus dès qu’ils ont une seconde de libre. Le hic, le voici : Anne a la maladie de Parkinson, (et là le film prend une autre dimension pour moi, puisque mamamia est morte de cette maladie, et que même si c’est soi disant pas héréditaire, j’aime pas ça quand même), c’est pour ça qu’elle ne veut pas qu’on l’aime, qu’elle dit pleins de méchancetés à Jack, et qu’elle finit pas le virer de sa vie. TKT, comme le textote mon chamallow,(traduction, t’inquiète), ça va s’arranger. Non elle ne va pas guérir, on ne guérit pas encore de Parkinson. Mais ils, genre « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »Alors là le mélo est parfaitement parfait.

Et j’en reviens à la misère qui serait moins pénible au soleil. Parce que Parkinson avec Anne Hataway et Jack Machin, c’est d’un sexy, d’un romantisme, d’une beauté quoi !!! Limite si on ne les envie pas !

C’est bizarre parce que moi, ça me l’a pas fait du tout de voir Mamamia se battre avec ses tremblements. Qui ne sont d’ailleurs pas le principal symptôme de la maladie. Les chutes, la mélancolie, les hallucinations, la fixité du visage avec les expressions qui disparaissent, la lenteur en tout…j’en passe et des pires. Quand à la fin, elle tombait sans arrêt. Et elle, avec son parkinson, et Pierrot de la Lune avec son alcoolisme, je n’ai trouvé ça ni sexy, ni romantique, ni beau. Il faut dire que Mamamia n’avait pas 26 ans, et plus une belle… enfin que tout n’était plus si beau. Et Pierrot de la lune non plus n’était pas Jack Machin.

Alors bon déjà Parkinson à 26 ans, faudrait que je cherche sur le net pour savoir si c’est possible, et une Parkinson qui ne veut pas qu’on l’aime, dans la vraie vie j’ai un doute.

4 commentaires:

  1. Vous nous parlez de votre passé et ce sont des choses bien tristes dont vous nous entretenez. Votre fardeau deviendrait-il trop lourd à porter ? Vos sacs ne devraient-ils pas être déposés ? Ne devriez-vous pas faire un peu de ménage dans votre tête ?
    Pouvez-vous y arriver seule ? La thérapie dont vous parliez lors de votre précédent billet ne s'avèrerait-elle pas plus que nécessaire à ce jour ?
    Je sais pas moi mais peut-être...

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  2. je ne suis plus parisienne, ça me gêne, ça me gêne, tu as raison de te défouler sur ton blog...

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  3. Ok donc c'est journée nostalgie ;o))
    (je réagis à la première partie du billet)

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  4. De temps en temps j'aime bien aller y refaire un petit tour (dans mes souvenirs du burkina) quand ça va mal ça me donne de la force.

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