samedi 1 novembre 2014

Chaque jour qui passe...

Une brève. Juste pour dire que je suis vivante encore.
Comme si la vie n’allait reprendre que lorsque cette « putain » de peine sera effective.
Sam a commencé à payer sa dette avec l’argent de son travail. Normal. Malgré les « Tu l’assistes », les « laisse le se démerder », je continue d’être là. Je surveille de loin. Je veille. Je rappelle, en essayant de trouver chaque fois LE bon moment, qu’il faut être vigilant, ne pas se mettre en situation de danger, et toujours garder à l’esprit « la peine qui plâne à chaque instant » en cas de dérapage.
Mais je continue mon travail, je continue d’être là aussi pour mes filles. La gazelle qui ne va pas forcément très bien et qui m’inquiète beaucoup, et la lutine, qui mène sa vie d’adolescente lycéenne, avec ses amies, son théâtre, ses projets de stage en Angleterre, et ses soucis existentiels. Elle attend, désire une chose pour sa moum(moi, donc..) : l’amour, elle guette l’homme qui pourrait me plaire, elle veut que j’aille bien et elle me donne toute la tendresse et l’attention dont elle déborde. C’est parfois étouffant et cela me paraît lourd à porter pour une jeune fille de son âge. Je ne suis pas certaine d’être en mesure de répondre à ses attentes dans ce domaine là.
Je continue tout de même à penser que tout va s’apaiser. Six mois c’est court pour refaire surface.  Surtout quand dans le puzzle, tous les éléments ne sont pas calés.
Attendons donc encore et encore.
S’accrocher chaque jour et ne pas flancher.
L’expression carpe diem m’agace, mais elle serait assez appropriée ici.


6 commentaires:

  1. Et n'avoir qu'un choix tenir, pour eux, je ne peux te souhaiter que du courage et un soutien amical...

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  2. C'est bien d'être là pour lui. Mais je comprend que ça soit dur ! Tiens le coup.

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  3. Je passe très régulièrement et ai trouvé ce texte hier mais impossible de commenter.
    Contente de vous savoir vivante même si le moral n'est pas au top.
    Je pense que vous avez bien raison de ne pas suivre les "conseils" et de faire ce qui vous paraît le mieux, le plus juste. En plus de rappeler qu'il faut être vigilant, ne pas se mettre en danger et toujours garder à l'esprit la peine qui plane en cas de dérapage, peut-être lui parler un peu de vous, de votre inquiétude à son sujet, votre espoir que du bien sorte de ce mal, votre amour toujours là, qu'on ne peut défaire ce qu'il a fait cette nuit-là, l'accepter et le reconnaître, cela peut l'aider à grandir, prendre conscience...
    Et puis entourez du mieux possible la gazelle qui vous inquiète, impliquez Sam dans le soutien à sa soeur et appréciez la gentillesse de la lutine et si c'est trop, dites-le lui gentiment.
    Qu'il est parfois compliqué d'être maman !
    Bien amicalement et prenez soin de vous.

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  4. Je commente rarement. Mais je veux seulement te dire que tu es dans la juste position, continuer à aimer ton fils, rabâcher, veiller... Se reconstruire ? Ça n'existe pas. On continue c'est tout, enrichi ou appauvri par ce qui est arrivé, mais plus fort inévitablement. Laisser du temps au temps... ui un peu d'amour t'aiderait mais un vrai et ça....
    Bises et ondes positives

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  5. Je pense régulièrement à toi chère narkéo.
    J'espère que ton Sam t'écoute, que ta gazelle n'augmente pas tes inquiétudes et que les souhaits et l'attention de la lutine te portent sans t'étouffer.

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