Ma
peau recevrait sa chaleur.
Les
yeux fermés, je le sentirais sur mes paupières.
Je
serais allongée sur le sable, ou dans un transat.
Mes
pensées iraient d’une joie à une autre, une minute de plaisir avec l’un des
tdc, une heure de promenade en forêt dans le silence des pins et chênes lièges
caressés par la brise maritime, un regard sur un petit chat ensommeillé, une
nuit près d’un homme, un bain de bulles…
Puis
je laisserais un demi-sommeil venir à moi, m’envahir doucement….
Je
serais bien, si bien si sereine.
Ce
serait la fin du printemps. On le 9 juin et il ferait beau et doux.
Les
oiseaux autour de moi seraient joyeux.
J’entendrais
des enfants jouer au loin dans un jardin, peut-être qu’ils plongeraient dans
une piscine.
Il
y aurait une petite salade dans le frigo, des concombres rafraichissant dans du
yaourt et de la menthe ciselée. Des glaçons attendant qu’on les plonge dans un
verre de perrier avec une rondelle de citron.
Mon
téléphone serait tout près de moi. On m’appellerait pour me dire on t’attend,
viens marcher sur les quais avec nous et boire un verre en terrasse.
La
sophrologie m’apprend à créer des images positives et à les visualiser.
Aujourd’hui
9 juin, il fait gris. Hier j’ai fait un aquaplaning sur la route en rentrant de
chez des amis, et en passant sur les quais j’ai du rouler lentement tant la
route était inondée. Les noctambules marchaient vite sous leurs parapluies.
Ce
matin j’ai mis un jean et un pull, et j’ai repris mes bottes d’hiver.
Tout
à l’heure je prendrai un thé avec du miel pour ma toux persistante.
Etre
ici et maintenant et se dire que vraiment s’il y a une chose sur laquelle on n’a
aucune influence, c’est LE TEMPS QU’IL FAIT. Alors l’accepter.
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