mercredi 2 mars 2011

Victoire et César, somnifère nouvelle génération

Les victoires… Les Césars…Les Molières…

Il y a 20, 30 ans c’était le genre de soirée que je n’aurais ratéé pour rien au monde. Mes sœurs et moi, nous les préparions, télé 7 jours de mamamia en main. Nous faisions nos votes, nous calions dans le canapé familial, kleenex à portée de mains en cas de séquences émotions…

C’était notre petit festival de Cannes annuel. Belles robes, beaux discours, paillettes, et nous avec nos petits plateaux repas pour n’en pas perdre une miette…

Avons-nous changé ou sont-ce ces cérémonies qui ont changé. Avec les années, je les ai trouvées de plus en plus ennuyeuses et sans intérêt. L’insolence des présentateurs et des participants n’est plus de mise. Pas de happening, ni de discours de revendications. Quelques pincées de Decaunade de temps en temps. Un mini tacle au Ministre de l’inculture, et sinon des merci, des merci, aux papas, aux épouses, aux enfants….

Voilà donc que cette année, j’ai suivi les Césars et me voilà ce soir au détour d’un clic de zapette devant les Victoires… Voyons donc.

Heureusement que la lisse Marie D. Est accompagnée de l’enrouée Aline Afanoukoé..

Aux victoires ça semble moins roupiller qu’aux césars, la moyenne d’âge su spectateur étant plus basse et le pipol plus gens de la rue.

Pas de Lonsdale en robe de chambre, pas d’Emmanuelle Béart gonflée à bloc, ni de Deneuve fraichement repassée, y’a même du monde debout devant la scène. C’est dire si c’est vivant !

Enfin, je vais mettre un visage sur les voix que j’ai écouté à la radio tout l’été. La petite Zaz, le Gaëtan Roussel que je croyais plus jeune et le stromae grand échalas juste pubère. Et aussi mon chouchou que je détestais avant mais que maintenant je l’aime, Benjamin Biolay et son « Ton héritage » qui me fait pleurer quand je l’écoute.

Pour la première victoire deux que j’adore et deux que je déteste. Lavilliers, Mae, contre Roussel Aubert… Et paf c’est un que j’aime. Ouf ce n’est pas le braillard qui a gagné, celui qui fait des disques avec toujours les mêmes mélodies, qui saute partout, et pleurniche ses chansons.

Et clap clap, le clip, et Marie D qui sincèrement est la digne nièce de son oncle. Même bon ton, même gentillesse qui dégouline et ennuie. Moi perso en tout cas. Et c’est la banane de Katherine qui gagne. No comment, une victoire pour avoir filmé ce barje sur la plage, bedonnant à souhait. Je ne cache pas que si j’adore le déjanté le dernier disque m’a passablement agacée.

Et la pauvre Aline si pétillante à la radio qui piétine et pédale dans la semoule avec des tentatives d’humour qui font plof et re-plof.

La présentation est d’un laborieux rarement égalé. Je ne suis pas certaine de tenir jusqu’à la fin, même si pour une fois, à quelques exception près j’aime bien les artistes nommés . Pour l’instant le petit pleurnichard se fait bouffer par les vieux. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Quel ne fut pas mon, désappointemt de me réveiller à minuit devant « L’œil en coulisse » !!!!

Et voilà , Le tonton Michel D. a le don de m’endormir, la nièce Marie D. a le même don.

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