vendredi 18 mars 2011

Le sympathique en pelote...

Parfois on a envie de tuer. Pas de panique je ne suis pas entrain de me transformer en serial-killeuse de profs indélicats. Rien à voir. Juste parfois il y a des choses qui m’agacent à un point que je suis horripilée. C’est un peu comme si j’avais une fourmi ou un cafard qui était rentré en moi, et se baladait partout en chatouillant tous les recoins de mon corps avec ses petites antennes. Tu vois la sensation lecteur ???


C’est pas pour des motifs graves, car pour un motif grave on peut se mettre en colère, expliquer, insulter, hurler son désaccord. C’est plus le petit truc insidieux, celui qui vient te titiller le nerf sympathique (oui il existe il s’appelle même le nerf grand sympathique, je le connais car chez mamamia il était malade et elle nous le disait tout le temps…).

Lundi, je devais aller dans un bureau de poste pour recevoir un mandat pour le nounours chamallow. Il a dû me téléphoner à peu près 40 fois dans la journée pour savoir si j’allais le faire quand à quelle heure, si je l’avais fait, car môssieu voulait s’acheter un tee-shirt G-Star. Et il ne pouvait pas vivre une seconde de plus sans son G-Star. J’ai fini par lui dire de me rejoindre au bureau et que nous irions ensemble dans une poste chercher son argent que son gentil parrain lui a envoyé pour son anniv. J’avais donc déjà les nerfs en pelote un peu serrée. Ceci expliquant cela. Cela que je vais vous raconter.

Je rentre dans la poste seule, parce bien sûr, le nounours ne s’aventure pas avec môman, c’est trô la teuhon. Il était 16 heures 30 passées et je devais être au collège vers 17 heures 15 pour prendre la lutine, et ne pas trop la laisser traîner devant. Evidement, réduction de budget donc de personnel, 10 guichets, 3 postiers. Et quelques un qui virevoltent pour savoir qui a un mandant qui a un colis, et qui à rendez vous avec les conseillers financiers. On sait bien que depuis longtemps à la poste pour le courrier tu te débrouilles seul, t’as la machine à timbres, le changeur de monnaie, pour les chèques tu les poses aussi tout seul. Bref à la poste maintenant on achète des bouquins, des dvd, des carnets, des bijoux, et peut être un jour du pain et du fromage.

Donc, je me mets dans la file que l’on me désigne, la file mandat. Déjà une vingtaine de personne devant moi. Mes nerfs en pelote se resserrent encore un peu. Quand entre une jeune « pétas…. », qui elle aussi vient chercher un mandat. Et pof… se colle contre moi. J’aime pas beaucoup que l’on se colle à moi. Mais quand en plus on est au téléphone, et qu’en plus on a un chewing-gum, et qu’on claque les bulles comme une gamine de dix ans… Et la mastication, la bruyante, celle ou tu entends les dents qui se touchent, les lèvres mouillées de salive, la bave qui broudouille(oui je viens d’inventer le mot, mais ça fait ce bruit-là) entre la langue et les dents. C’est un peu comme quand au cinéma, j’ai quelqu’un qui a acheté du pop corn à coté de moi, ou alors quelqu’un qui a des poils dans le nez et respire fort. Mais au moins au ciné, tu peux changer de place. Mais là impossible, si je bouge je perds ma place. Et la pelote de mes nerfs est entrain de faire des nœuds dans tous les sens. Je tente de chantonner pour emplir mes oreilles d’un autre bruit, puis je tente un bouchage d’une oreille, puis je tapote mon oreille avec ma carte d’identité plastifiée…. N’importe quel bruit ferait l’affaire plutôt que ce masticage dégueulasse. J’ai enduré le calvaire une bonne demi-heure, puisque je suis sortie à 17 heures 15 avec le grand sympathique en ébullition. J’avais l’argent pour le G-Star, le principal donc….

Quand je suis arrivée devant le collège, un gentil papa et son fils, avaient proposé de rester avec la lutine pour qu’elle n’attende pas seule. Il était 17 heures 45, car en plus la rocade était bouchée, et la pelote de nerf était prête pour l’explosion.



Donc je truciderais volontiers, les mâcheurs de chewing-gum, les mangeurs de pop corn, les spectateurs soufflants, les renifleurs chroniques, les racleurs de gorge de bureau, les gens qui font glouglouter leur yaourt dans la bouche avant de l’avaler, et je suis à peu près certaine que je ne suis pas la seule…

5 commentaires:

  1. Il y a bien longtemps qu'à La Poste -ou plutôt La Banque Postale !- nous ne sommes passés d'usagers à clients. C'est l'évolution dira-t'on !
    Sur ce... bon week-end !

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  2. Oh non pas la seule ! Mais il paraît que je suis trop délicate...

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  3. le bonbon qui croque, la main qui trifouille dans le pot de pop-corn au cinoch, mon mari qui racle son pot de yaourt avec la petite cuillère alors qu'il reste plus rien, le chlup de la soupe... non, tu n'es pas la seule soeurette

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  4. autre case sourire ...
    M invitez pas au ciné ...
    de t facon je suis pas sortab ...
    Par contre je peut vous indiquez une poste ou du pain se vend plutot bien ...
    Vous en reviez c est a coté ...

    par contre la haie a besoin d etre taillée

    c quoi d'b en brunch branchy ...

    c est différent de b'd

    marre du fast food !

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