Les machos n’ont pas dit leur
dernier mot. J’ai toujours du mal à le croire.
Je les ai éliminés de mon horizon
personnel. Alors j’ai l’impression qu’il n’y e n a plus. En tout cas dans mon
quotidien. Et quand il en surgit un, je tombe des nues….
On nous annonçait depuis quelques
jours à narkeoland le passage d’un plombier. Attendu comme le messie, il venait
installer les nouveaux bacs de lavage ergonomiques dans lesquels nous ferons
baigner nos tessons, ossements divers et variés, silex et autres vieilleries.
De beaux bacs blanc, à hauteurs adaptables,
avec douchettes modulables, plans de travail immenses, repose pieds,
enfin le luxe. L’ergonomie, ya que ça de vrai !!!
Donc ce matin quand je suis
arrivée à 8heures un peu passées, il était déjà là. Avant d’aller à mon bureau,
je suis passée le voir pour dire bonjour, signaler une présence vivante dans ces
locaux sinistrement vides durant les vacances. J’ai expliqué que nous
n’utiliserions pas la salle tant qu’il serait là. Et voilà qu’il me répond
comme si j’étais la femme de ménage. Peut-être le grand cabas « Super
U » que je n’avais pas encore posé et dans lequel j’avais fourré mon
ordinateur, mon sac, ma ceinture anti-mal de dos, et plein de bazar. Je ne suis
jamais très élégante pour aller travailler. Pas maquillée non plus. Et ce matin
ma coiffure laissait plus qu’à désirer. Je ne ressemble donc pas à une pretty
wonder woman. Donc les deux neurones de l’homme ont du faire connexion entre
les mots femme-cabas, femme-évier « de luxe mais évier tout de même, et
hop voilà la femme de ménage !!!! J’ai essayé de lui faire comprendre que
j’attendais des étudiantes qui venaient laver des squelettes, mais les neurones
n’ont pas connecté sur l’explication. Je ne me suis pas fatiguée plus que ça
car je sentais que le schéma était certainement bien incrusté. J’ai enfoncé le
clou en proposant de lui porter un café puisque j’allais en chercher un pour
moi.
Quand ma collègue est arrivée,
elle est aussi allée dire bonjour, et j’ai entendu qu’elle aussi avit droit au
statut de femme de ménage. Comme elle n’avait pas de cabas, qu’elle est bien
coiffée, et assez pretty, je me suis dit que finalement pour cet homme femme et
ménage était indissociables.
Un homme-logisticien, quatre
femmes, des éviers, c’est comme une
évidence.
Entre nous, les filles nous
parlons des objets sur lesquels nous travaillons, mais nous rions aussi, il
n’en faut pas plus au macho, pour venir nous voir en nous demandant si nous
nous amusons bien pendant que le chef n’est pas là. Je me permets des préciser
qu’il n’y a pas de chef chez les narkeos, que chacun fait ce qu’il veut.
Et hop une nouvelle allusion au
ménage qu’il faudra faire après son passage.
Et la tête qu’il fait quand nous
lui disons que ce n’est pas nous qui le faisons car nous avons des hommes de
ménage qui passent deux fois par semaine.
A l’arrivée des deux étudiantes
cet après-midi, nous passons dans la salle de lavage, juste un passage rapide
pour éviter d’entendre des conneries…
Pas assez rapide certainement puisque cela suffit au plombier macho pour dire
aux deux filles qu’elles ne pourront pas faire de ménage aujourd’hui.
Là, je n’en peux plus… Je lui
demande s’il n’a jamais pensé que femme et ménage n’allaient pas
obligatoirement de pair. En tout cas pas ici. En tout cas, pas pour les femmes
qui sont là.
In nous faudra encore supporter
ce crétin-macho demain, puisqu’il n’a pas terminé son travail aussi vite que
prévu…. Pas si efficace que ça l’homme !
Il n’a pas manqué de me signaler
que j’avais la belle vie quand il m’a vue partir alors que lui avait encore du
travail…
Serai-je aussi patiente demain ????
Ouuuuuuh la vache, effectivement gratiné de chez gratiné, çui-là !!!
RépondreSupprimerEt un vrai problème avec les femmes...
Ou avec le ménage ???!!!