Oups et gloups… Petit gargouillis dans les
tripes…
Je viens de finaliser ma candidature pour
un poste de gestionnaires de collections qui enfin est officialisé chez les
narkeos. Dossier, CV, lettre de motivations, le classique. Relu 100 fois le
dossier, soumis à trois collègues de confiance, et enfin revu et corrigé et oui,
il faut se décider, et finir par cliquer sur « envoyer message »…
Advienne que pourra.
Comme une sensation de déjà vu. Puisque j’ai
déjà postulé à deux postes avant que je n’ai pas eus.
C’est d’ailleurs une particularité je
crois de notre boîte que de créer des postes qui existent déjà. Les agents
occupent des fonctions, des mois voire des années, puis un jour on donne un nom
au poste qu’ils occupent. Et là, c’est le branlebas de combat, on met en place
des recrutements, des fiches de postes, on organise un concours, des
sélections, des entretiens enfin tout le toutim. Alors que quelqu’un est déjà
dans la place depuis longtemps et qu’il a fait ses preuves puisqu’il n’a pas
été viré.
J’étais depuis une quinzaine d’années au même
poste quand c’est arrivé la première fois. Mais grâce à la pression des
syndicats le recrutement se fit par concours externe. Je me suis fait éjecter
après l’oral. Ca m’a permis de prendre
une voix professionnelle différente et finalement ce ne fut pas un mal.
Quelques années plus tard, me voilà
mettant en place un service de documentation pour les narkeos. Mais avec sur ma
fiche le qualificatif : mission ponctuelle. En effet, le poste n’existait
pas. Tout le monde est heureux et satisfait de cette nouveauté et quand le
poste est créé, à nouveau il est ouvert en externe. Je passe les
pré-seléctions, les entretiens, et me voilà dans le trio de tête final. Les
deux autres sont deux jeunes sortis de la fac diplôme en poche. J’ai un peu
forcé sur mon côté rebelle à l’entretien, affiché des idées loin de ce qui est
raconté à la fac… Game over. Le doc, est un jeune homme fort gentil mais qui ne
sort pas beaucoup du cadre, ne prend pas de contacts avec l’extérieur, en tout
cas qui ne fait pas de vague. Et me voilà qui bifurque sur ce que je fais
actuellement, bichonneuse d’objets sortis de terre.
Aujourd’hui je me sens vraiment à ma
place. Mais voilà, ma place est mise à prix. Cette fois-ci seuls les internes
peuvent postuler.
Il paraîtrait que j’ai les faveurs de mes
collègues, que tout le monde attend ce poste pour moi. Mais j’essaie de ne rien
écouter.
Un clic a balancé mon dossier en trois
secondes. Il me faudra attendre quelques semaines avant de savoir si je file à
Paris pour les entretiens … ou pas.
Inch allah…
Si tu files à Paris, tu fais un signe avant ? heure-bleue....
RépondreSupprimeren vous souhaitant bonne chance
RépondreSupprimerJe ne comprends pas bien ce que tu fais mais je te sens motivée .....alors je te dis M....e
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