Un lendemain.
Un lendemain d’une journée qui ne ressemble à aucune autre jamais vécue.
On en dans un choc, dans l’impression qu’on est dans la non maîtrise de ce que l’on vit.
On se retrouve comme si l’on avait reçu un coup en pleine figure. Presque assommé, mais forcé de rester éveillé. Garder les yeux ouverts, l’esprit à tous les détails, le corps aussi en éveil. Etre la à 100 pour 100. Mais savoir que peut-être tout est déjà joué et qu’ailleurs, pas très loin peut-être, il n’y a plus rien à faire…
Pour nous tout s’est bien terminé, encore que j’ai du mal à parler de terminé.
Mais je pense aussi à toutes ces autres personnes qui ont vécu le pire après ce pire là…. Je n’ose imaginer l’inimaginable…. Et la vie d’après ça …
J’avais raconté la semaine de la gazelle si mal commencée. Ma culpabilité d’avoir tenté de gérer de loin sa douleur, ses colères et sa rupture violente avec celui qui n’est plus « soncoeursonamour ». Je connais ma fille. Je savais que si elle avait voulu que je vienne elle l’aurait exprimé. Mais le doute restait en moi. Et puis il y avait cette dernière semaine de travail. Cette mission que je devais mener à son terme. Je connais ma fille et je savais que si j’étais revenue à Bordeaux, je ne pourrais pas la convaincre de venir chez moi si elle ne le désirait pas, que depuis des années elle refuse de voir un psy et qu’elle n’accepterait pas plus après ce qui s’était passé lundi soir. J’avais tourné ça dans ma tête des heures. Il me semblait avoir pris la mesure de la situation et je décidais de rester à Angoulème pour travailler tout en gardant le contact avec la gazelle sans l’étouffer. Mon affaire et mon souci étaient de doser entre la présence, et le harcèlement. Je la connais et je sais à quel point très vite avec elle, le trop peut provoquer la colère et la rupture. C ‘est tout ce qui a tourné dans ma tête pendant mes heures de travail.
J’avais demandé à ma gazelle de prendre les clefs de chez moi. Elle avait juste à aller les chercher chez la copine nanthropo. Tous les jours elle a trouvé une raison de ne pas le faire.
C’est ce qui m’a décidée à rentrer jeudi soir.
Le boulot était terminé ou presque. Je ne pouvais pas faire beaucoup plus que ce que j’avais déjà fait en travaillant plus de 10 heures par jour. J’ai pris soin de ranger, nettoyer mon espace de travail, de ne rien laisser traîner avant de partir. Voulant partir vers 16 heures, je n’ai réussi à quitter Angoulème qu’à 18 heures et embouteillages aidant, j’étais à Bordeaux à 21 heures. Pressé de me retrouver chez moi, mais avec l’irrépressible besoin de faire un détour par chez la gazelle, pour la voir, et l’embrasser.
Elle était cloitrée dans la pénombre, regardant un film, entourée de ses chats. Il n’en reste plus que quatre. Elle n’a pas voulu me suivre me disant encore une fois qu’elle viendrait le lendemain chez moi. Elle attendait un appel pour du travail. Son arcade sourcilière aurait bien mérité un point de suture et son œil était encore un peu bleu.
Je l’ai trouvé amaigrie. Elle m’a certifié 48 kilos, j’aurais parié pour juste un peu plus de 40. Il ne lui reste que les muscles et les larges épaules de gymnase pro. Toute trace de féminité gommée par un jogging noir et un bonnet cachant ses cheveux courts. A cette image se superpose celle de la petite fille en robe Jacadi ou Catimini, coquette et soucieuse de plaire. Il y a tout juste un peu plus de dix ans…
Nous nous quittons vite car je ne veux pas trop l’ennuyer puisqu’elle semble aller assez bien. Il faudra y aller très doucement pour lui faire accepter de partir.
Je résiste tout le vendredi à l’envie de l’appeler. Vendredi soir un sms pour prendre des nouvelles. Elle dit aller bien. Toujours en attente de la réponse pour le boulot. Elle me demande comment on s’inscrit sur Meetic et si c’est gratuit. Elle veut chatter. Je me couche en espérant qu’elle ne s’aventurera pas dans un rendez-vous sans précautions. Ca me fait un peu peur….
Samedi matin. Réveillée par le plombier que j’avais zappé à 9 heures, et qui vient refaire les joints de l’évier. Obligée de me lever. Mon téléphone marque deux appels en absence de l’ex de la Gazelle. Un message me demandant si Maria est chez moi car elle n’est pas à l’appart et elle a laissé un mot inquiétant sur la porte. Je rappelle aussitôt. Elle a quitté l’appart. Elle a collé une lettre sur la porte adressée à J. :
« ….quand tu arriveras ici je serai à la morgue, car je serai passée sous une voiture ou je flotterai sur la Garonne, morte… Laisse la porte de ma chambre fermée pour que la petite chatte ne se fasse pas attaquer par les grands. »
La c’est comme une chute dans le vide, comme un tourbillon qui vous saisit. Comme l’impression d’être happé par une histoire que l’on ne maîtrise pas l’envie d’agir en sachant que peut-être tout est fini. Et aussi l’envie de ne pas croire au pire de s’accrocher à l’idée que d’ici quelques heures, minutes ou jours tout reviendra comme avant. Que le rêve éveillé se terminera dans la joie. En quelques minutes on a l’impression que l’on doit parler de quelqu’un au passé, que les sourires, les embrassades, les projets, tout ça c’est terminé, qu’on n’aura plus que des souvenirs de sourires, d’embrassades et de projets. Mais on refuse cela.
On appelle des amis, de la famille, on pleure déjà. On veut vite partir pour agir, chercher, bouger, faire avancer vers où on ne sait pas. On veut que le temps avance.
J’appelle la Gazelle, d’abord. Messagerie aussitôt. Je lui envoie un sms aussi.
Puis la police. C’est ça ce qu’il faut faire. On me renvoie au commissariat central. Je raconte pour la quatrième fois déjà ce qu’il se passe. Frérot m’a proposé de me rejoindre chez moi. Mais il est trop long me semble-t-il… Je pars en lui laissant un message de me rejoindre au commissariat. Soeurette m’envoie des messages pour me demander si j’ai pensé à un tas de détails, comme la faire localiser avec son téléphone, sa carte bleue. Elle aussi cherche et s’angoisse. Je sais qu’elle a déjà appelé sœur fâchée qui doit elle aussi angoisser. Son mari tente aussi de son côté de joindre la gazelle. Je sais que malgré tout ils sont attachés à mes enfants.
Pendant ce temps j’ai encore raconté l’histoire à l’accueil du commissariat. J. doit me rejoindre avec le mot laissé et des photos récentes.
Je pleure à chaudes larmes. Je ne pense qu’à elle. Je tiens la photo que J. a portée et je regarde la gazelle dans son bain, couverte de shampooing, et tirant la langue. Joyeuse. Ca me fend le cœur de la regarder. Je lis la lettre. C’est bien son écriture. Car un doute m’avait effleurée. J. m’a appelée depuis chez ses voisins. Il semblait calme. Il était arrivé chez lui vers 8 heures il m’a appelé à 9. Il a pris son temps pour me rejoindre au commissariat. Et puis, J. a passé trois mois en prison pour avoir frappé un flic. J. a fracturé devant TDC 3 la patte du petit chat en le frappant, parce qu’il était descendu de la mezzanine quand il vivait chez nous. J. a passé des heures en garde à vu pour bagarre. J. est passé au tribunal pour avoir agressé un automobiliste et lui avoir donné un coup et ouvert la pommette, juste paraît-il il ne pensait pas que sa montre allait le blesser. J. n’en est pas à sa première bagarre. J. Est poli et charmant, mais je sais aussi qu’il est violent et menteur…. Il pourrait aussi savoir plus de choses qu’il n’en dit. Il arrive en short et débardeur car il se préparait à aller surfer tout le samedi. Il me précise qu’il a mis de la cire sur la porte en partant au cas où la gazelle reviendrait. Si c’était le moment j’éclaterais de rire !!! Les Experts, c’est à la télé J. !!!!!
Je rentre en salle 3. Ordinateur, bureau, policier. Je dois décrire ma fille. Sa taille son poids sa couleur de peau de cheveux, les piercings, les tatouages. Tellement douloureux et effrayant de faire ça. Je raconte à nouveau tout ce qui s’est passé depuis lundi et même avant… bien avant. Je n’ai pas envie de faire la liste du passif de J. Ca ne m’intéresse pas. Je veux retrouver a fille où qu’elle soit.
J. est parti avec deux policiers à l’appart. Dans la salle d’attente frérot attend. Il est là. Je ne veux pas lui infliger le récit et je suis entrée seule dans la salle de déposition. Il est angoissé lui aussi. Je lui propose de rentrer chez lui car il est comme moi, il ne peut rien faire qu’attendre.
C’est vrai que ce n’est pas un film. C’est ma vie. C’est ma douleur.
Je précise que j’ai eu Ken en vacances en Bretagne et prévenu lui par J. Il attend des nouvelles, mais il paraît que la Bretagne ne capte pas !!! Il est sur répondeur. Bref…. De toutes manières nos points de vus sont si opposés que je suis mieux seule.
Les heures passent et je raconte encore et encore, le policier va et vient entre les bureaux pour voir l’avancement des recherches. Il est patient avec moi, car je voudrais ne rien oublier des détails et je les donne en vrac, comme ils me reviennent. Je voudrais le voir revenir souriant, très vite….
J. est revenu de chez lui, et il est interrogé. Nous nous sommes croisés et il m’a parlé d’un message reçu à 3 heures, d’un appel à 23 heures de la gazelle qui cherchait une sacoche pour ranger ses papiers médicaux et d’identité car elle voulait aller à l’hôpital…. Puis il me dit qu’elle peut être chez un de ses ex. Il me dit qu’elle l’a fait « cocu » avec des collègues de boulot… Qu’elle l’a déjà mordu plusieurs fois. Il me montre des traces. Tout cela est certainement vrai. Mais je lui dis que je m’en fous que mon souci c’est ma fille. Que je ne suis pas là pour le défendre, qu’il des parents et que c’est leur rôle à eux. Moi, mon rôle c’est d’aider celle qui est MA fille. Je lui propose de ne plus nous voir. Il veut me faire la bise pour me dire au revoir. Je lui souhaite d’être heureux. Et je lui dis que nous n’avons plus à nous croiser. Le policier lui demande de quitter le commissariat. Il a fait sa déposition. Tout le monde a bien compris que son souci était de partir le plus vite possible surfer… Chacun ses soucis.
Je préfère d’ailleurs le savoir loin.
Il est 13 heures quand un policier vient me demander si le 219 route de Toulouse me dit quelque chose. Son portable a été localisé là-bas. Je pense tout de suite à une clinique. Puis je crois me souvenir qu’un de ses ex habite dans ce secteur. C’est la ville de banlieue dans laquelle elle a le plus traîné ado. Pendant de longues minutes j’attends seule. On a juste localisé le portable.
Le policier qui s’est occupé de moi revient en me disant qu’il a une bonne nouvelle…
Le 219 est l’adresse des urgences de l’hôpital militaire qu’elle connaît bien pour y avoir été transportée deux fois.
Deux policiers partent donc là-bas. Pour voir si seul le téléphone y est ou s’ils la trouvent. Je demande si elle y est vivante. Mais on me répond que personne ne sait.
Le temps est long et angoissant.
J’apprends enfin qu’elle est vraiment là-bas. Aux urgences. Elle est en attente d’un scanner de la tête. Elle est vivante. Je souffle et je pleure. Comme rassurée. Je ne vois que ça. La vie de ma fille. Elle est toujours avec nous. Je vais pouvoir à nouveau la serrer dans mes bras. Je réalise rapidement que vivante ne veut pas dire sauvée. Un scanner de la tête n’est pas forcément bon signe. A-t-elle été blessée par quelqu’un, renversée par une voiture ??? Que de questions, d’idées terribles… mais la vie encore là…
Puis, on m’annonce qu’elle attend les résultats pour être ramenée au commissariat par les policiers. Je sais donc qu’elle est sauvée. Elle vit. Elle marche. Elle a eu son scanner et bientôt je vais la serrer contre moi et pleurer de soulagement.
Je rassure famille et amis.
Et j’attends encore et encore.
Puis je la vois, sortie du fond d’un ascenseur encadrée des policiers. Petite et courbée. Toute en noir avec son bonnet. Je la rejoins pour la serrer et l’embrasser. Elle repart encore une fois pour sa déposition à elle. Encore attendre son retour… Et enfin l’avoir de nouveau avec moi. Et parler de tout ça. Je ne dois pas parler trop, trop tôt, je dois dire juste l’amour et le soulagement.
Je suis comme assommée après un match de boxe.
Je suis prostrée.
Elle est volubile. Elle est avec moi. Elle parle de ses chats. De J.. Du boulot qu’elle cherche…..
dimanche 31 juillet 2011
samedi 30 juillet 2011
Le trouble et la confusion...
Besoin d’écrire pour évacuer cette angoisse qui m’a tenue toute la journée. La Gazelle a disparu en laissant une lettre d’adieu, sur sa porte. Ce soir elle est avec moi. Je fais tout pour qu’elle ne reparte pas chez elle. Il faut que je la garde sinon tout va recommencer. J’ai besoin de l’écrire pour me le re-raconter, peut-être comprendre ce qui s’est passé. Je la sens entre l’envie de vivre et le désespoir et la détestation de cette vie. Tout est encore confus et nous venons de quitter l’urgence t l’angoisse. Il nous faut maintenant les mots, le calme un peu, pour retrouver le bon chemin. Elle trouver la sérénité. Puis-je l’aider ? Je suis dans la plus totale confusion…
mardi 26 juillet 2011
39 19
Parce qu’on pense qu’on en aura pas besoin… jamais, que ça c’est pas pour nous…. On entend, jette un œil distrait, on se dit « heureusement que ça existe… ». Mais on passe vite à autre chose. Une poignée de secondes de compassion, pour celles à qui ça arrive.
Et puis…
Et puis hier soir, ça me tombe dessus.
Je travaille à 150 kilomètres de chez moi. Je finis ma journée vers 19 heures 30, un peu encore saoulée d’avoir frotté des tibias des mandibules des dents cariées, des arthroses et des vertèbres soudées, de les avoir triés, numérotés. Il me faut toujours une bonne demi-heure pour lâcher « prise », pour passer à la vie, pour ne pas me demander si je vais finir ma mission à temps et comment je pourrais faire pour être plus efficace. En arrivant à la coloc, je me pose un peu avec les autres habitants, on parle de notre week-end, on plaisante sur mes squelettes, et on se donne rendez-vous pour un petit verre avant le repas qu’on partagera dans quelques minutes. Je monte dans ma chambre, installe mes affaires, et me mets un peu à l’aise avant le repas. En bas on m’appelle déjà pour le petit verre. Je suis contente d’être ici dans cette ambiance de vieux ados attardés célibataires géographiques… Il me manque mon ami tonytruand qui cette semaine est en congé. C’est lui qui m’a amenée ici. J’aime bien aussi Sophie la propriétaire du lieu, qui joue de l’accordéon du piano de la guitare, fait des confitures pour tout le monde, et a peuplé sa maison de bouquins et d’un joyeux bordel. Je me sens un peu comme dans mon environnement de Bordeaux. Je suis bien, et au fil des minutes je ne pense plus à mes squelettes. Les tdc sont en Bretagne avec Ken. La gazelle m’inquiète, avec son plucoeurplusamour dutout, ça sent le roussi, ils ont rompu, mais vivent sous le même toit. Elle ne travaille plus. Lui sort beaucoup et a trouvé une autre « machérie ». Je n’aime pas savoir la gazelle seule toute la journée avec ses chats. Je sens mal les choses.
Il est presque 20 heures et depuis la salle commune, j’entends vibrer mon portable dans ma chambre. Laissant à mon Pinaut des Charentes, je cours à ma chambre. C’est la gazelle « Maman, J. m’a frappée, je saigne de l’œil, il m’a frappé c’est un enc… » à côté ; il dit que ce n’est pas vrai. Elle s’énerve vite la gazelle, elle hurle vite, je ne peux plus lui parler, elle pique une crise de nerf et raccroche. J’appelle mon frérot, j’appelle mon dévoué transi, j’appelle ma nanthropocopine, je laisse des message à tout le monde, j’appelle Ken mais il est à Quimper et ne répond pas plus que quand il est à Bordeaux. Je laisse un message pour expliquer la situation. J’appelle la police. J’explique et ils me proposent d’appeler la Gazelle. Elle ne répond plus au téléphone. Ils me rappellent et me proposent d’aller voir, même si je ne connais même pas le numéro de l’appart de ma fille, juste le nom de la rue. Ils me rappellent un moment plus tard. Ils ont vu la gazelle. J. est parti. Elle a en effet l’arcade ouverte mais elle ne saigne plus. Elle ne veut pas porter plainte. Elle leur a expliqué, qu’une dispute avait éclaté, qu’il l’avait tapée et qu’elle avait rendu le coup, et qu’il l’avait cognée contre l’angle de la table de salon. Ils sont assez rassurants et me conseillent de tout faire pour séparer les deux ex-tourtereaux. Je me sens mal de devoir gérer cette situation de loin. Je réussis à parler à la gazelle, vers 22 heures. Elle est calme. Elle me dit que ça va. Frérot et transi m’ont appelé plusieurs fois pour me soutenir, ils ont essayé d’appeler la gazelle mais elle ne répond qu’à moi. Vers 23 heures, action-réaction, Ken après que j’ai demandé à TDC 2 de dire à son père de m’appeler au plus vite. Enfin il le fait, mais c’est pur défendre J. et me dire que sa fille est à interner. No comment.
Mauvaise nuit. Ce matin, j’ai appelé le 3919, ce numéro que j’ai du chercher sur le net, parce que jamais je n’y avais prêté attention. Parce que je n’aurais pas pensé y avoir recours un jour. Puis j’ai appelé le CIDF de Bordeaux. J’ai trouvé l’écoute dont j’avais besoin. Sauf que ce n’est pas moi qui en ai le plus besoin. Mais comment convaincre la gazelle qu’elle doit partir, qu’elle doit aller voir un médecin pour un certificat médical, qu’elle doit aussi voir un psy pour arrêter de réagir aussi violement aux contrariétés…. Je me suis encore assommée de travail aujourd’hui, tout en pensant à ce que j’allais faire pour aider ma fille, tout en téléphonant droite et à gauche pour gérer de loin la situation. J’ai eu Ken, qui reste sur ses positions, c’est sa fille la responsable. J. m’a appelée aussi. Je n’ai pas répondu je ne veux pas lui parler. Il me dit « La méli-melo, je vous appelle pour vous dire que la Gazelle s’est calmée, tout va bien, je voudrais vous parler pour vous expliquer ce qui s’est passé, et vous rassurer ». Bonne manip, le mec qui tape et après qui fait celui qui gère, le protecteur, qui maîtrise la situation. La personne du CIDF m’a dit que c’était typique des manipulateurs violents.
Je vais sûrement écourter ma semaine à Angoulème, rapatrier du travail à Bordeaux et repartir là-bas, car je voudrais être près de ma gazelle et gérer la situation au plus près.
Je voudrais être à Bientôt pour qu’elle aille mieux et que tout cela soit derrière elle.
jeudi 21 juillet 2011
LA MELI LAMELO LAGAFFE
Il y a bien quelques mois que mes talents de gaffeuse n’ont pas eu l’occasion de s’exprimer et donner libre cours à leur créativité. C’était sûrement pour mieux préparer leur retour…
Hier soir, en terrasse d’un café d’Angoulème. En ce moment je passe mes semaines là-bas, pour m’occuper de mes 500 squelettes narkeoexhumés il y a deux ans. Toute la journée, je les bichonne, et comme j’aime ça, je peux rester tard le soir avec eux. Après de longues heures à parler avec les morts, un bon petit verre en terrasse de café fait un bien fou. Cet été il faut le dire un peu pourri, n’empêche pas d’aller s’installer en terrasse avant une petite soirée restau. Donc, hier, avec mon nami le tonytruand, et un autre collègue nous nous sommes donné rendez-vous en ville. Bon Angoulème, n’est pas vraiment une grande ville qui bouge. Il y a bien deux ou trois rue en plein centre ou les restaurants jouent à touche touche avec les bars lounge. De 19 heures à 23 heures la ville frémit. Nous avons trouvé notre bar de prédilection, le cinq sens. Je ne désespère pas d’y commander le Cacolac qui me fait envie depuis un moment et qu’on m’interdit de prendre parce que ce n’est pas une boisson de soirée… Alors je me rabats sur le mojito, nettement plus soirée mais nettement plus enivrant…. Et j’essaie de résister à l’envie d’en boire plusieurs. Hier quand je suis arrivée, j’ai repéré une drôle de petite vieille en terrasse et tout de suite j’ai reconnu Brigitte Fontaine. Fidèle à son allure de déjantée, bonnet d’aviateur en cuir sur la tête, mini robe débardeur, collants et shaps noirs, et bourrée comme un coing. De près c’est encore plus impressionnant…J’adore cette vieille folle. Et j’étais contente d’aimer le même bar qu’elle…. Personne n’est allée l’ennuyer, elle a bu sa vodka frappée tranquille.
La semaine dernière au même endroit j’avais cru voir passer une comédienne qui joue la copine de Valérie Dam dans la série qui d’ailleurs est tournée à Angoulème. Et quand elle est repassée devant moi hier soir, j’en étais sûre c’état elle. Mes deux zamis étaient déjà épatés que j’ai reconnu Brigitte Fontaine, et ils ont beaucoup apprécié que je leur signale la présence de cette comédienne au physique avantageux, dont je suis bien incapable de donner le nom. Elle joue aussi un idiote que fait le crotale avec sa langue dans « L’amour c’est mieux à deux ». Mon ami tonytruand se fout bien du physique avantageux, car lui aime plutôt les acteurs que les actrices. Mais l’autre collègue, lui n’en finassait pas de mater la langue de crotale. Il a fallu toutefois lui expliquer le qui du quoi du comment de Valérie Dam, car comme tout bon narkeo qui se respecte il n’a pas la télé et n’écoute que France Culture…. Et me voilà partie dans l’explication du fonctionnement de DECo. Un peu pour toute la terrasse le mojito aidant, en tout cas un peu pour les tables avoisinantes. Donc j’explique, que VD redécore des apparts sur Meuh6, qu’elle repeint les murs en rouge et noir, ou en taupe et chocolat, et qu’elle les fait tous ressembler à des lupanars. Que cette conn…, a mis une fois des faux livres dans une bibliothèque, et qu’un autre fois, la seule d’ailleurs ou les gens avaient des livres chez eux, elle les avait cachés derrière un rideau et elle avait mis les autres sous le plafond dans le salon, et qu’il fallait un échelle pour aller les attraper…. » Et je ne me prive pas de rajouter encore une fois que c’est quand même très très con. En tout cas on se marre bien. Et la table de droite aussi… Par contre à la table de gauche une fille se lève et me regarde avec de grands yeux bleu clair. Mais elle ne rigole pas elle. Oups !!! Glups, j’ai déjà vu cette tête quelque part… Oups, bon sang mais c’est bien sûr, c’est la fillede. De qui ??? Ben de Valérie Damido !!!
Ben voilà la méli-mélo tu t’es encore une fois pris les pieds dans le tapis. Mais pourquoi elle est pas avec sa mère aussi cette gamine quand elle sort ??!! Bon c’est la rançon de la gloire on peut pas être aimé de tout le monde. On est toujours le con de quelqu’un d’autre et cette fois ci j’étais la conne du café lounge du coin de quelqu’un d’autre…
samedi 16 juillet 2011
Télé et réalité
Parfois la télé nous offre de grands moments de connerie et devient le miroir de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus attristant.
Hier soir, j’ai fait mon rattrapage d’émissions ratées sur les replay. Enfin pour être honnête j’avais hâte de savoir ce qui s’était passé pendant mon absence au paradis des agriculteurs en quête de sa moitié patate. C’est un monde loin du mien, je le connais mal, même pas du tout, et c’est la curiosité (saine, malsaine ???) qui me pousse à suivre les épisodes. Ainsi, je constate tous les ans à quel point nous les femmes nous avons encore du boulot pour faire tomber les préjugés de nos amis les hommes. Après mon petit tour de replay, pas encore assez fatiguée pour dormir, en panne de bouquin, en panne de câble assez long pour tirer mon ordi portable dans mon lit pour faire un streaming, je me suis rabattue sur la télé. Et zap zap d’une chaîne à l’autre, et passe par secret story, pour constater à quel point les connerie elle aussi a de beaux jours devant elle avec ce petit panel de vingt-trentenaires, tous plus débiles les uns que les autres. Finalement, mieux vaut être dans les bras de Morphée que mal accompagné. J’ai tout éteint et me suis couchée.
Ce matin, tous mes zamis étant en vadrouille de week-end prolongé, qui en Normandie, qui en campagne, qui aussi en Normandie, j’ai fait seule mon petit tour aux capus, pour me ravitailler en tomates de Marmande, pommes de terre grenaille, et autres gourmandises de la terre. Mon petit porte monnaie retrouvant un peu plus d’aisance, j’en profite pour éviter les rayons des supermarchés discount, et manger des produits frais cueillis. Surtout ce bon petit saucisson à la figue ou au cèpe, cette mozarella au lait de bufflone, ou cette feta pas salakis, au vrai las de brebis elle, qui avec un petit concombre et quelques olives noires à la grecque deviendra un réel plaisir solitaire….
Bouffer de la merde sans goût c’est donc vraiment l’apanage des pauvres …. Une triste évidence… Un carré de féta coûte au maximum deux ou trois euros à Lidl, il n’a d’autre goût que celui du plastique qui l’emballe et accompagne des tomates sans imposer son goût, puisqu’il en a moins que peu. Un carré de féta des capus coûte 7 euros, il est tendre et parfumé au lait de brebis, il s’allie à la tomate ou au concombre avec délicatesse. Pas besoin à cette salade de rajouter de maïs, de thon, ni de tabasco. Digression, ce n’est pas vraiment ce dont je voulais parler…
Une fois mes petits sacs de gourmandises en main, je choisis une terrasse un peu en retrait pour aller boire un café en regardant passer les gens. J’adore. Mais le café choisi, a dressé les tables pour le repas de midi et je dois trouver en trouver un autre. Je me rabats sur un café du coin bien nommé puisqu’il fait un angle de carrefour, entre deux cours. Yser, Marne. Pas très accueillant mais sur mon chemin. Je déménage de la terrasse où je m’étais installée pour cause d’odeurs d’égouts trop présente…
Dedans, rien d’accueillant, on vient la pour faire ses lotos, gratter ses blackjack, boire un Ricard ou un café, en se moquant bien des odeurs, du décor, et de la disposition des tables. Je n’y traînerais pas des heures…. Le journal sud-ouest traîne sur ma table, et je n’ai rien d’autre à faire pour me distraire en attendant mon café perrier, que de le feuilleter. Mais une conversation pollue ma « lecture ». On parle d’Eva… Deux hommes, un gros type un peu sale, qui fait ses grilles, et un autre plein de tics et de tocs qui gratte des cartes. Le gros parle fort, je ne peux qu’entendre. Eva « a des employé partout chez elle, avec des croix gammées, et qui lui font le salut nazi, la Salope, tu le savais ça ???? ». et il rajoute que c’est une sale pute. J’ai envie d’aller lui jeter mon café chaud à la gueule. Et de toute façon c’est une femme et il ne votera jamais pour une femme. Le jeune barman, lui dit que tout de même Martine Aubry…. Non, Aubry elle vaut rien, elle est pas comme son père qui avait pas voulu se présenter…. Pour elle non plus il ne votera pas. Ca vaut rien les femmes. Ni la ségolène, ni aucune…. Puis il se lève et va au guichet des grilles et vomit des horreurs à la pauvre dame, des choses que je ne pourrais même pas répéter tant elles sont immondes. Ca c’est la vulgarité. Pas besoin de gros mots pour être vulgaire… Un homme passe à côté de ma table et prend le sachet de sucre vide que j’ai utilisé. Sans rien dire t il sort. Je ne comprends rien. Je me dépêche de finir mon perrier café pour fuir cet endroit. J’ai envie de leur hurler à quel point ces hommes sont orduriers. Je pense à ma collègue qui a grandit dans des cafés, et qui a tant de haine en elle…. Ceci explique peut-être cela.
Parfois la télé nous offre de grands moments de connerie et devient le miroir de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus attristant. Ais la réalité aussi….
Hier soir, j’ai fait mon rattrapage d’émissions ratées sur les replay. Enfin pour être honnête j’avais hâte de savoir ce qui s’était passé pendant mon absence au paradis des agriculteurs en quête de sa moitié patate. C’est un monde loin du mien, je le connais mal, même pas du tout, et c’est la curiosité (saine, malsaine ???) qui me pousse à suivre les épisodes. Ainsi, je constate tous les ans à quel point nous les femmes nous avons encore du boulot pour faire tomber les préjugés de nos amis les hommes. Après mon petit tour de replay, pas encore assez fatiguée pour dormir, en panne de bouquin, en panne de câble assez long pour tirer mon ordi portable dans mon lit pour faire un streaming, je me suis rabattue sur la télé. Et zap zap d’une chaîne à l’autre, et passe par secret story, pour constater à quel point les connerie elle aussi a de beaux jours devant elle avec ce petit panel de vingt-trentenaires, tous plus débiles les uns que les autres. Finalement, mieux vaut être dans les bras de Morphée que mal accompagné. J’ai tout éteint et me suis couchée.
Ce matin, tous mes zamis étant en vadrouille de week-end prolongé, qui en Normandie, qui en campagne, qui aussi en Normandie, j’ai fait seule mon petit tour aux capus, pour me ravitailler en tomates de Marmande, pommes de terre grenaille, et autres gourmandises de la terre. Mon petit porte monnaie retrouvant un peu plus d’aisance, j’en profite pour éviter les rayons des supermarchés discount, et manger des produits frais cueillis. Surtout ce bon petit saucisson à la figue ou au cèpe, cette mozarella au lait de bufflone, ou cette feta pas salakis, au vrai las de brebis elle, qui avec un petit concombre et quelques olives noires à la grecque deviendra un réel plaisir solitaire….
Bouffer de la merde sans goût c’est donc vraiment l’apanage des pauvres …. Une triste évidence… Un carré de féta coûte au maximum deux ou trois euros à Lidl, il n’a d’autre goût que celui du plastique qui l’emballe et accompagne des tomates sans imposer son goût, puisqu’il en a moins que peu. Un carré de féta des capus coûte 7 euros, il est tendre et parfumé au lait de brebis, il s’allie à la tomate ou au concombre avec délicatesse. Pas besoin à cette salade de rajouter de maïs, de thon, ni de tabasco. Digression, ce n’est pas vraiment ce dont je voulais parler…
Une fois mes petits sacs de gourmandises en main, je choisis une terrasse un peu en retrait pour aller boire un café en regardant passer les gens. J’adore. Mais le café choisi, a dressé les tables pour le repas de midi et je dois trouver en trouver un autre. Je me rabats sur un café du coin bien nommé puisqu’il fait un angle de carrefour, entre deux cours. Yser, Marne. Pas très accueillant mais sur mon chemin. Je déménage de la terrasse où je m’étais installée pour cause d’odeurs d’égouts trop présente…
Dedans, rien d’accueillant, on vient la pour faire ses lotos, gratter ses blackjack, boire un Ricard ou un café, en se moquant bien des odeurs, du décor, et de la disposition des tables. Je n’y traînerais pas des heures…. Le journal sud-ouest traîne sur ma table, et je n’ai rien d’autre à faire pour me distraire en attendant mon café perrier, que de le feuilleter. Mais une conversation pollue ma « lecture ». On parle d’Eva… Deux hommes, un gros type un peu sale, qui fait ses grilles, et un autre plein de tics et de tocs qui gratte des cartes. Le gros parle fort, je ne peux qu’entendre. Eva « a des employé partout chez elle, avec des croix gammées, et qui lui font le salut nazi, la Salope, tu le savais ça ???? ». et il rajoute que c’est une sale pute. J’ai envie d’aller lui jeter mon café chaud à la gueule. Et de toute façon c’est une femme et il ne votera jamais pour une femme. Le jeune barman, lui dit que tout de même Martine Aubry…. Non, Aubry elle vaut rien, elle est pas comme son père qui avait pas voulu se présenter…. Pour elle non plus il ne votera pas. Ca vaut rien les femmes. Ni la ségolène, ni aucune…. Puis il se lève et va au guichet des grilles et vomit des horreurs à la pauvre dame, des choses que je ne pourrais même pas répéter tant elles sont immondes. Ca c’est la vulgarité. Pas besoin de gros mots pour être vulgaire… Un homme passe à côté de ma table et prend le sachet de sucre vide que j’ai utilisé. Sans rien dire t il sort. Je ne comprends rien. Je me dépêche de finir mon perrier café pour fuir cet endroit. J’ai envie de leur hurler à quel point ces hommes sont orduriers. Je pense à ma collègue qui a grandit dans des cafés, et qui a tant de haine en elle…. Ceci explique peut-être cela.
Parfois la télé nous offre de grands moments de connerie et devient le miroir de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus attristant. Ais la réalité aussi….
vendredi 15 juillet 2011
Bientôt la plage...
En selle la va-pieds-nus ! On reprend les rennes… Mercredi dernier j’ai retrouvé posé sur mon bureau le gros carton livré par UPS avec mon ordi tout propre tout vide tout nettoyé. Juste, on avait oublié de me dire que mes login avaient changé, jute on avait oublié de me renvoyer mes câbles d’alimentation, juste je n’avais plus de wi-fi. Hormis ces quelques détails tout fonctionnait. Avec un peu d’imagination, j’ai réussi à retrouver mots de passes et login, au bureau j’avais un câble de secours. Il ne manque plus que le retour de la wi-fi et tout sera perfect.
Pendant tout ce temps, j’ai lu, lu et encore lu. J’ai dévoré « Le chuchoteur », l’histoire d’un serial killer tout à fait étonnante et déroutante. A déconseiller aux mamans sensibles, puisque ça commence par la découverte de 6 bras gauches de petites filles, enterrés dans une forêt, par l’arrestation d’un pédophile kidnappeur, et son suicide. En tout cas l’auteur a l’air de bien connaître les psychoses et l’âme humaine et il s’en donne à cœur joie, on se demande jusqu’à la dernière page le pourquoi du titre.
Me voilà repartie pour le mois à Angoulême, pour m’occuper de mes squelettes et leurs arthroses, ostéoporoses, fractures, arrachements osseux, et autres fantaisies osseuses.
Les tdc sont partis pour tout le mois chez leur père et le calme règne dans la maison. Ils n’oublient pas toutefois de se rappeler à mon bon souvenir très régulièrement.
La gazelle n’a plus de « moncoeurmonamour » depuis un mois. Je n’en suis pas fâchée. Ils restent tout de même dans le même appart pour l’instant…. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure des idées.
Le nounours lui, a fini par obtenir une place dans un super lycée hôtelier de Bordeaux. Il a pu choisir entre Bordeaux, Arcachon et un autre moins côté. Espérons qu’il s’éclatera l’an prochain t s’accrochera pour réussir.
Quant à la lutine, elle va enfin quitter son collège de campagne pour celui qui est au bot de notre rue. Elle a fait ses adieux fin juin, et est revenue avec les bras couverts de kiss, je t’aime ma best, tu me manques trop déjà !!! La gloire.
Je vais donc m’appliquer ces deux jours à aller faire quelques visites sur mes blogs préférés, mettre quelques commentaires.
Bientôt les vacances. Encore une petite quinzaine de jours et je ferme la boîte à narkeotrafic pour un bon mois. Et ça tombe bien car ils viennent de me faire un sale coup, et j’ai besoin de poser mes idées et ma colère.
J’ai hate d’aller marcher nus pieds sur le sable mouillé de la plage, dans l’écume des vagues…
Pendant tout ce temps, j’ai lu, lu et encore lu. J’ai dévoré « Le chuchoteur », l’histoire d’un serial killer tout à fait étonnante et déroutante. A déconseiller aux mamans sensibles, puisque ça commence par la découverte de 6 bras gauches de petites filles, enterrés dans une forêt, par l’arrestation d’un pédophile kidnappeur, et son suicide. En tout cas l’auteur a l’air de bien connaître les psychoses et l’âme humaine et il s’en donne à cœur joie, on se demande jusqu’à la dernière page le pourquoi du titre.
Me voilà repartie pour le mois à Angoulême, pour m’occuper de mes squelettes et leurs arthroses, ostéoporoses, fractures, arrachements osseux, et autres fantaisies osseuses.
Les tdc sont partis pour tout le mois chez leur père et le calme règne dans la maison. Ils n’oublient pas toutefois de se rappeler à mon bon souvenir très régulièrement.
La gazelle n’a plus de « moncoeurmonamour » depuis un mois. Je n’en suis pas fâchée. Ils restent tout de même dans le même appart pour l’instant…. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure des idées.
Le nounours lui, a fini par obtenir une place dans un super lycée hôtelier de Bordeaux. Il a pu choisir entre Bordeaux, Arcachon et un autre moins côté. Espérons qu’il s’éclatera l’an prochain t s’accrochera pour réussir.
Quant à la lutine, elle va enfin quitter son collège de campagne pour celui qui est au bot de notre rue. Elle a fait ses adieux fin juin, et est revenue avec les bras couverts de kiss, je t’aime ma best, tu me manques trop déjà !!! La gloire.
Je vais donc m’appliquer ces deux jours à aller faire quelques visites sur mes blogs préférés, mettre quelques commentaires.
Bientôt les vacances. Encore une petite quinzaine de jours et je ferme la boîte à narkeotrafic pour un bon mois. Et ça tombe bien car ils viennent de me faire un sale coup, et j’ai besoin de poser mes idées et ma colère.
J’ai hate d’aller marcher nus pieds sur le sable mouillé de la plage, dans l’écume des vagues…
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