samedi 25 février 2012

le jeu du qui perd père


Le père de mes enfants, mets la touche finale à son tableau de père de la loose. La semaine dernière il a vite fait bien fait collé sa fille dernière dans le TGV, direction les Landes, pour éviter à sa Barbie de femme de  devoir se confronter à sa belle-fille durant les vacances scolaires. Il gardait tout de même avec lui le nounours, car il le fait travailler durant les vacances scolaires. Lever 7 heures et hop sur les chantiers avec Papa ! En même temps c’est comme ça que lui a été élevé. Dès ses 12 ans, ses parents le confiaient à un oncle entrepreneur durant toutes les vacances scolaires, histoire qu’il ne traîne pas dans les rues de … Chicago les Oies, petit village au milieu des pins, entre l’Adour et la route départementale qui va à Dax. On devient vite une petite frappe dans les années 70 dans ce genre de trou perdu. Le deal de bouse, les trafics de grains de maïs, les vols d’entonnoirs de gavage, la jungle quoi ! Donc Ken a grandi ainsi et il pense que c’est ainsi qu’il fera grandir son fils. Et surtout qu’il l’amènera loin des ses envies d’aller vivre à New-York, de piquer des couteaux de cuisine, et de fumer n’importe quoi.
Il a fallu la semaine dernière que JE prenne mon téléphone pour dire au papa que son fils avait un petit problème avec son zizi. Le nounours était chez son père, lui en haut dans sa chambre, Ken en bas dans la cuisine, et c’est moi qu’il a appelée au secours pour me dire que Machine était à l’hôpital avec une MST, et que justement lui et machine, il y a quelques temps… Et que justement, il n’avait pas mis de préservatif, et que justement il avait quelques brûlures depuis quelques jours. Et que justement s’il le disait à son père il allait se faire tuer !  Pitié que ce père auquel son fils n’arrive pas à parler. J’ai donc appelé, conseillant d’aller au plus vite chez le médecin. Mais mossieu gardait ses deux petits Mattel, et il n’était pas question d’aller chez le médecin avec eux. Bon, le lendemain tout de même… Prélèvement, prise de sang, traitement, le pire est évité. Pour cette fois-ci. J’ai moi-même plusieurs fois parlé des risques à mon fils, dit qu’il n’y avait d’alternative au préservatif. J’aurais aimé que Ken lui-même aborde le sujet.
Son fils a eu 17 ans jeudi. Il a fallu que la lutine appelle son frère le soir pour lui souhaiter son anniversaire, pour que Ken réalise qu’il avait juste zappé cette date. Ni lui, ni Barbie, ni les petits Mattel n’ont pensé à lui souhaiter son anniversaire.
Et quand je l’ai eu au téléphone hier, et que je lui ai parlé de cet oubli, il a prétexté un 39 ° de fièvre, qui donc avait dû contaminer le neurone familial unique…
Comment mes enfants peuvent ils se sentir aimés par leur père ?
Jusqu’où cette fibre paternelle se délitera t elle ?
Il semble qu’en ce moment, il y ait distribution de billets à la gazelle qui galère financièrement. Les billets remplaceront-ils l’affection ? Pour ses 17 ans le nounours a eu un virement de 35 euros su un compte bloqué qu’il n’a pas le droit de toucher.
Ca pue tout ça !!!


vendredi 24 février 2012

Ma main dans ta gueule !


J’aurai toujours du mal à accepter la goujaterie de certains hommes. Qu’est ce qui permet, autorise, cet humain là, à avoir des comportements parfois aussi irrespectueux, pour nous, les autres humains que sont les femmes. J’explique. Je commence par un petit pitch comme on le dit de la situation.
La méli, la va pieds nus, elle en a déjà palé ailleurs, est une femme aux attributs fort développés. 
Je me souviens de mes quinze ans et de mon 85 b.  Je me souviens de mes chemises indiennes blanches, transparentes, qui laissaient deviner deux seins tout ronds, mais tout petits. Je me souviens aussi de frérot qui les appelait les « Treets »… J’étais une vraie maigre mais avec de jolis petits seins. Je ne pourrai jamais expliquer ce qui se passa après mes trente cinq ans, mais de Treets je passai à prune, et de prune à pomme… De maigre j’étais passée à pulpeuse, puis de nouveau à maigre, mais les seins restèrent pomme. Jusqu’à ce jour où en moi la lutine prit racine… Et là, là mes seins, se développèrent beaucoup plus vite que mon ventre d’ailleurs… Ainsi  aujourd’hui me voici pourvu d’un 100 F voire G. Bon pas facile d’aller à assumer tous les jours, mais j’aime bien ça. LA seule chose qui me gène est que je ne pourrai jamais aller acheter mes petits soutifs chez Princesse TamTam, pas plus chez Aubade, ma marque c’est Primadona et tien d’autre. Plus de 100 euros le soutif, pour du blanc, du noir ou du chair, avec des bretelles de deux centimètres de large. Je me console en disant que ce qui est sexy est à l’intérieur des bonnets.
Tout cela ne serait point génant, si gros seins ne rimait pour certains hommes avec grosse sal…Et donc on peut se permettre de mater, des laisser dégouliner le regard, sans aucune gène, sans aucune discrétion. Depuis longtemps j’ai renoncé aux décolletés profonds si ce n’est dans l’intimité. Et quand je parle de décolleté profond je ne vais pas jusqu’au nombril… Je parle d’un petit arrondi que descendrait juste un peu sur la poitrine.  J’ai vu une fois un de mes collègues proche de l’évanouissement, pour un petit haut moulant décolleté en V juste ce qu’il faut.
Je ne fais pas un complexe de ces seins hors norme et avec mes amis nous en rions.
Mais ce matin dépassement de la ligne blanche ou rouge je ne sais pas…
Habillée d’une petite robe grise à col roulé, je partais travailler, et rejoignais ma voiture à pieds. En ce moment et pour six mois ma rue bouchée pour travaux et envahie d’hommes casqués et bottés, qui cassent la route et refont les trottoirs. Ce matin donc je m’apprêtais à croiser l’un de ces hommes quand je m’aperçus que d’aussi loin qu’il venait il avait le regard posé sur mes seins. C’est quand nous nous sommes croisés que j’ai entendu qu’il disait quelque chose entre ses dents. Je n’ai pas compris tout de suite. Juste au bout de trois secondes j’ai compris ce qu’il venait de dire : « Quelle paire de michetons !!! ». Je me suis retournée pour le traiter de connard, mais à quoi bon. Qu’aurai-dit ce même type si je lui avais maté la braguette et qu’en le croisant, j’avais dit : « Quelle paire de couilles !!! » Je pense que je serai passée pour une allumeuse, une chaudasse, une sal… Parfois y’a des mecs qui mériteraient une bonne paire de baffes.



mardi 21 février 2012

De l'autre côté du bureau...


Ca fait vraiment une drôle de sensation de passer de l’autre côté d’une barrière. Officiellement.

J’en ai passé des heures, des jours, des années même assise dans une salle de cours, derrière ma petite table, à gratter mes copies avec mon stylos. A prendre des notes et regarder un tableau. A râler parce que ça allait trop vite. A discuter avec ma voisine de table. A regarder le prof en me disant, lui il est tranquille, il va bien, il nous crache son petit cours, il n’a pas de contrôle ni d’exam en fin d’année. Il se fout que ça m’intéresse ou pas, il  ne se demande même pas si je m’ennuie ou pas….

Quand on m’a appelé pour me dire qu’on avait donné mon nom pour des cours à des masters, j’ai pensé qu’il y avait sûrement confusion. Mais, non c’était bien moi, la va-pieds-nus et rien que moi qu’elle voulait pour ces cours la dame en chef. Un petit pic à ma fierté mal placée comme disait ma mère, et un autre pic dans ma timidité maladive d’avant. Qui allait l’emporter le pic de fierté ou le pic de timidité ?  J’ai quand même penché vers le oui en réservant ma décision de quelques jours. Il fallait vraiment que je sache si j’étais capable de me confronter à une classe d’étudiants, et que j’en sois sûre. Le premier cours était de trois heures, le second de deux heures. Pic et pic et colegram, amstramgram… J’ai dit oui. D’autant plus que petit naïve que je suis, je n’avais même pas pensé que ça allait me rapporter des pépette cette petite histoire. J’avais juste pensé que je devais ces heures à mon entreprise, transmettre un savoir, pour le prestige de l’employeur. Pour la gloire quoi !!! Alors quand on m’a envoyé les imprimés et les fiches de renseignements et que j’ai vu qu’il fallait un RIB, j’ai compris qu’on allait me payer. Et j’ai encre moins regretté d’avoir dit oui.
Bon ok, pendant un mois j’ai rêvé que c’était annulé, qu’on avait trouvé quelqu’un de mieux que moi, que finalement y’avait plus d’élève dans la classe, qu’une partie du campus explosait, que je me cassais le pied… Et pendant un mois, j’ai repoussé la préparation du cours.
Et ce week-end j’ai compris ma douleur. TROIS HEURES DE COURS C’EST PAS UNE HEURE. Il faut tenir, trois heures. Il faut en avoir de la matière !!!! Alors j’ai bossé dix heures samedi pour arriver à 45 minutes de bla-bla et dix heures pour encore 45 minutes. Heureusement que je suis la reine de la digression, et que j’ai tendance même quand je parle à ne pas rester dans les clous. En tout cas j’ai réalisé que quand j’allais en cours et que je croyais que tout était facile de l’autre côté du bureau, je me plantais totalement. Bon ça c’était dimanche…
Hier j’avais un petit caillou dans l’estomac avant d’y aller. Une sorte de petit trac de trouille de n’avoir pas fait assez long, assez intéressant, assez savant. Et puis, j’ai croisé une collègue que j’aime beaucoup et qui elle donne des cours depuis vingt ans. Elle a  eu les trois quatre petits mots qui m’ont totalement décontractée. Elle m’a dit que c’était de mon travail que j’allais parler, que je le faisais tous les jours et très bien et que c’était ça que je devais transmettre. Et le caillou est descendu tout seul.
Ben c’était top bien, et en plus comme je n’avais pas pensé que les étudiants gratouilleraient pendant que je parlais, j’ai finalement lâché ma feuille et mon power point, et j’ai suivi mon plan sans stresser. Il m’en reste même pour les deux heures de la semaine prochaine et pour le TD.
Si on me redemande, je crois que je recommencerai.
La classe vue du bureau c’est autrechose… J’ai même vu rougir une étudiante !
Ca m’a rappelé des souvenirs ce truc là…



samedi 18 février 2012

La méchante reine a gagné


Drôle d’impression. Je suis seule chez moi. La chose ne m’était pas arrivée depuis le mois de décembre. Personne ne virevolte autour de moi en gazouillant des histoires de filles. La lutine est partie ce  matin.
Pauvre lutine complètement abandonnée par son père… L’homme pitoyable qui était venu en décembre dernier expliquer à sa fille pourquoi il valait mieux qu’elle ne revienne plus traîner dans sa maison. Celui qui la suppliait larmoyant de l’aimer encore et malgré tout, qui lui disait la voix cassée « tu reviendras ??? », celui-là même a totalement disparu du paysage de sa fille. Pas un coup de fil ni quotidien, ni hebdomadaire, pas un signe. Il m’a fallu croiser mon ex à une réunion pour le nounours, pour lui rappeler qu’il avait une fille et que peut-être quelques nouvelles… Le soir même il a appelé et lui a demandé si « elle se reconstruisait »… Quelle délicatesse ! J’ai du aussi réclamer qu’il vienne lui-même chercher son fils chez moi, et que cela lui permettrait de croiser un peu sa fille. Elle a même eu l’honneur à cette occasion de bénéficier d’une invitation à déjeuner un dimanche midi. Puis silence à nouveau.
Les vacances approchant, j’ai posé la question de qu’est ce qu ’on fait que quoi comment, est-ce que tu pends la lutine la moitié de cette quinzaine ? Ou pas ?
Embarras… D’autant plus que je demande en bonus qu’il récupère la lutine dès vendredi. Je DOIS être seule ce week-end. Je ne dis pas pourquoi… Pas besoin de raconter ma vie. Je bénéficie d’un accord pour être seule mais juste à partir de samedi aprèm. Pour le reste ça demande réflexion…. Il faut réunir les deux cerveaux Mattel, pour prendre une décision.
La réponse vient deux jours après. Les cerveaux ont fusionné, bouilli, puis séché. La lutine peut venir, mais elle passera ses journées au centre aéré. Alors … Hein, t’es sûre que tu veux encore me l’envoyer ? Hein ??!! Hein !!??? Moi ce dont je suis sûre c’est que ce mec est une couille toute molle même pas capable de dire à sa pétasse qu’il veut voir sa fille. Que cette salope va arriver à ce que son mec perde ses trois enfants définitivement… On verra ce qu’elle fera avec les deux qu’ils ont eu ensemble.
Finalement, Ken propose que la lutine aille faire un tour dans les Landes au lieu de venir chez lui… Il est même prêt à lui payer l’aller-retour en TGV… Histoire minable.
La lutine elle voit un léger avantage à aller passer quelque jours dans les Landes. Elle aura ses cousins pour elle toute seule, mais en plus elle pourra concrétiser son flirt avec le voisin de la maison d’Hossegor. Ils se sont rencontrés le mois dernier lors d’un week-end qu’elle a passé là-bas. Depuis ils « sortent ensemble »… Par texto… Alors la lutine, même si elle a de la peine que son père soit aussi con, est ravie de partir une semaine. Elle ne croisera finalement pas très longtemps sa belle-mère… Juste aujourd’hui et demain. Quelques heures.
Et j’avais cru que cet homme-là était un bon père. Même là-dessus je me suis trompée..

dimanche 12 février 2012

MIAM # 5 ALLA PUTTANESCA


Des poireaux
Des oignons
 des olives
 du thon en boîte

de la farine
du beurre
du parmesan


Je ne suis pas très proportions.
En plus souvent je suis obligée de conjuguer des restes de fond de placard et de frigo.
Pour la pâte, il y avait des proportions mais elles étaient égales pour les trois ingrédients.
J’ai donc pesé la farine, puis pris la même quantité de beurre mou, et la même quantité de parmesan. J’ai mis la farine et le parmesan dans un saladier et je les ai mélangés. Puis, j’ai ajouté le beurre très mou, et j’ai sablé.
Pendant ce temps, les poireaux et les oignons mijotaient dans un peu d’huile d’olive. J’ai ajouté en fin de cuisson des olives et du thon au naturel.
Dans un moule beurré, j’ai mis le mélange thon, olives, poireaux, oignons et je l’ai un peu tassé. Puis, j’ai recouvert du sablage.
Au four pendant 25 minutes.
C’est très bon avec un salade d’endives ou de mâches.

samedi 4 février 2012

De la poussette à l'agreg....


Souvent je vais faire un petit tour dans ce coin, parce que l’écriveur, je l’ai connu en petit short en seersucker, jambes nues dans une poussette, un jour de septembre des années 80, puisque sa môman  est ma copine de lycée. Ca c’est un truc qui te fout un sacré coup de vieux. Quand tu as la sensation que ce jour est comme avant-hier, et qu’en fait le petit mec de la poussette il a déjà le bac, le capes, l’agreg… et que la poussette a dû transiter par Emmaüs un paquet de fois.
Outre le côté sentimental qui m’attire vers ce blog, je dois dire que j’adore et j’admire la qualité de l’écriture. Et puis surtout…
Moi qui suis une maman de zados pas faciles faciles, qui me racontent le soir comment les profs dont méchants et ne comprennent rien à la vie… Là, j’ai le point de vue du prof. Depuis la phase poussette, on s’est croisés deux ou trois fois, je ne sais plus. Et comme ça, un soir de vacances, devant un petit repas, c’est un jeune mec cool. Et certainement que les profs de mes zados, sont eux aussi des mecs cools…  
Ce matin encore, la lutine venait se lamenter auprès de moi, victime de la colère de son prof de techno, elle avait oublié de me dire, qu’elle avait une heure de retenue la semaine prochaine. Pour moi, s’il y a retenue, il y a forcément connerie à la clef, et j’étais bien persuadée que pour la lutine la version mélodramatique qu’elle allait me donner, tendrait à me prouver par a+b que le prof une fois encore n’avait rien compris. Bingo !
Bon, donc en cours de techno, maintenant on fabrique des objets. Cette année c’est une lampe, je ne sais trop quel type de lampe. Et hier la lampe était enfin terminée et si j’ai bien compris un des élèves de chaque groupe pouvait prendre la lampe. Dans le groupe de la lutine no problemo. Personne ne se battait pour récupérer l’objet. Une certaine Stéphanie allait donc le pendre mais sans enthousiasme. Mais dans le groupe voisin, machin élève hyperactif (un vrai traité et tout et tout qui fait des crises d’après la lutine) veut la lampe mais n’en a pas. Donc la lutine essaie de persuader Stéphanie de donner la sienne, sinon il va y avoir crise… La la lutine mime la tête de machin, son agitation soudaine, et sa buche qui grimace. La lutine ne fait pas du théâtre pour rien… Donc Stéphanie s’approche de machin, convaincue par la lutine de donner sa lampe. Mais elle explique mal et machin ne comprend rien. Tout ça se passe bien sûr dans le cours, dans la classe, et le prof est là aussi, mais tout le monde semble l’avoir oublié… Alors la lutine se lève pour aller mettre son grain de sel dans tout ça. Comme elle est tutrice de maintenant 4 élèves, qu’elle veut être avocate ou comédienne, ce qui finalement est assez proche, et comme mercredi, elle a coaché une des ses tutorées et qu’elle a eu les félicitations de la principale pour sa gestion du problème, elle se prend pour « wonder mediatrice-toute puissante ». Elle s’approche de machin alors que Stéphanie a la lampe en main, et la lutine reçoit la lampe en pleine figure. Et elle rit. Et le prof lui colle une retenue. Il faudrait donc que je trouve cette colle scandaleuse et peut-être même que je fasse un petit mot au prof pour défendre ma wonder-progéniture… Mais je demande plutôt un stylo pour signer la retenue… Wonder lutine n’est pas contente, d’ailleurs tout le monde dans la classe a dit au prof que c’était pas juste tout ça !!!! Vilain, méchant prof qui punit les élèves…. J’essaie grande psychologue que je suis, de signifier à ma fille que le prof doit en avoir « plein le cul de tous ces petits cons parfois, qui croient qu’ils ont toujours raison… ». Je ne suis pas toujours du côté des profs mais parfois comme je les plains…. Le jeune prof qui portait des shorts en seersucker, parle de Dolto (ma mère spirituelle) et de son homard complexé, et de sa carapace qui mue, et de la fragilité de l’ado. Ok, ok, mais la carapace des profs bordel, il faut qu’elle soit en acier trempé aujourd’hui. Je dirai et la je suis du côté mère, que Dolto, ma Dolto, elle a tout de même fait de nos zados des petits rois intouchables. Et de nous parents, profs, adultes, des personnes en perpétuel questionnement sur NOTRE PROPRE comportement face aux ados. Eux, peuvent tout nous dire, tout nous envoyer à la gueule, surtout nos faiblesses…
Et la lutine, de me raconter que jeudi un pion s’est fait menacer par trucmuch avec un couteau. Mais ce trucmuch il est tellement gentil pourtant. Une fois il a marché sur le pied de la lutine et pour s’excuser il a fait trois révérences. « T’as vu comme il est gentil, trucmuch ???  Il a dû se passer quelque chose… ». Je sens que ça va être la faute du pion… La lutine renchérit « Ca fait deux fois que les flics viennent pour lui ! » Pauvre trucmuch, il est tellement trop gentil…. C’est sûr, il a un problème, mais je ne pense pas que ce soit d’être trop gentil.
Quand je lis le blog de l’écriveur, je mes dis qu’il doit parfois avoir envie de retourner en short seersucker dans sa poussette, et je comprends qu’il n’ait pas envie de finir retraité de l’éducation nationanle.

jeudi 2 février 2012

MIAM # 4 ALLA PUTTANESCA


SOUPETTE DE SOIR FROID


Deux poireaux ou des épinards frais ou surgelés
Une boîte de pois chiches
Un oignon
Deux carottes
De la muscade


Tout est découpé en julienne. Sauf les pois chiches évidement…On fait revenir dans un peu de beurre sans faire dorer. Sauf les pois chiches évidement…Puis on couvre d’eau et on fait frémir assez longtemps. Quand le bouillon a du goût, on rajoute les pois chiches.
Vers la fin de la cuisson on peut ajouter de la muscade râpée en poudre. 
On mixe… ou pas. On crème un peu… ou pas. On râpe un peu de parmesan… ou pas.


Le premier qui me dit c’est compliqué, je lui fais manger cette soupette avec du ketchup ou de la mayo !!!